Category / Artificial imagination / Extinction / Fiction / Dislocation of the ruins / Hyperproduction / Installation / Infinite landscape / Video

The dominant discourse of our time is that of permanent innovation or a novelty comes to drive out another. But this apparent acceleration is also that of obsolescence and the production of an unimaginable quantity of debris. It is not only the objects to consume but also the accumulation of data (big data) that forces us to anticipate an archaeology to come: why this hypermnesia? How is history constituted when archives exceed human capacities? What will remain of our time? The telescoping between technological novelty and anticipated extinctionhas been one of the central issues in the artist’s work since the beginning of his career.
Exhibitions are the technical traces of our disappearance and this early extinction allows us to better understand our present.

Le discours dominant de notre époque est celui de l’innovation permanente où une nouveauté vient en chasser une autre. Or cette apparente accélération est aussi celle de l’obsolescence et de la production d’une quantité inimaginable de débris. C’est non seulement les objets à consommer mais aussi l’accumulation des données (big data) qui nous force à anticiper une extinction à venir : pourquoi cette hypermnésie? Comment se constitue l’Histoire quand les archives dépassent les capacités humaines? Que restera-t-il de notre époque après notre disparition? Est-ce qu’il y a un lien de cause à effet entre l’accumulation des données et notre extinction anticipée? Le téléscopage entre la nouveauté technologique et cette extinction dont les causes pourraient ne pas être anthropologiques forme l’une des problématiques centrales du travail de l’artiste depuis le début de sa carrière.
Les expositions sont les traces techniques de notre disparition et cette extinction anticipée permet de mieux comprendre notre présent.