Neural Landscape Network 4

Image générée p
Impression sur aluminium
100 × 100 cm

Une série d’images générées par intelligence artificielle simulant des vues satellites d’une planète fictive ressemblant à la Terre. Le système exploite le phénomène de paréidolie, cette tendance cognitive à percevoir des formes familières dans des structures aléatoires.

L’algorithme a été entraîné sur des données géographiques terrestres mais recompose ces éléments en une topographie nouvelle où s’entremêlent formations géologiques, étendues d’eau, infrastructures humaines et végétation. La multiplicité des paysages incorporés crée une impression d’infini, brouillant les frontières entre naturel et artificiel.

Ce travail interroge notre perception du territoire à l’ère des technologies de surveillance spatiale et d’imagerie numérique. En générant des géographies inexistantes mais pourtant vraisemblables, Chatonsky explore la manière dont nos outils technologiques transforment notre rapport au paysage, oscillant entre cartographie objective et création imaginaire. L’œuvre met en lumière la capacité des systèmes artificiels à produire des représentations qui défient nos catégories perceptives traditionnelles.


A partir d’images satellitaires générées en 2016 qui furent exposées pour Terre Seconde, une nouvelle série accentuant les détails et transformant cette vision lointaine en une multiplicité de paysages formant des micro-mondes.
Cette série de photographies évoque la sensation, lors d’un vol en avion, de passer d’une vision abstraite de la Terre où nous observons les circonvolutions de l’érosion, à une vision rapprochée où les constructions humaines se détachent progressivement.


Based on satellite images generated in 2016 and exhibited at Terre Seconde, a new series accentuates details and transforms this distant vision into a multiplicity of landscapes forming micro-worlds.
This series of photographs evokes the sensation of flying from an abstract view of the Earth, where we observe the twists and turns of erosion, to a close-up view where human constructions gradually stand out.