La triple immersion : réalité virtuelle, monde ambiant et cerveau – École nationale supérieure de la photographie
Le texte explore le concept d’immersion dans la réalité virtuelle et l’interaction entre la technologie et la conscience humaine. Il soulève la question de savoir si les sentiments éprouvés pendant l’immersion sont le produit des pensées ou s’ils influencent les pensées. L’ambiguïté de cette question est soulignée par l’utilisation d’une voix synthétique pour lire des phrases, brouillant ainsi les lignes entre la cause et l’effet. Le texte suggère qu’il existe une boucle de rétroaction esthétique qui transcende la dichotomie traditionnelle de l’immersion et de l’émergence, plaçant les individus sur le fil du rasoir dans un tourbillon d’anticipation et de souvenirs.
En outre, le document aborde la relation entre le cerveau et la technologie, en particulier dans le contexte des expériences d’immersion. Il mentionne l’utilisation d’un lecteur de cerveau qui permet aux individus de lire leurs propres pensées (autocérébroscopie) ou des pensées extérieures. Cette double expérience souligne le lien entre le cerveau et la technologie et remet en question les notions traditionnelles d’immersion.
Le texte aborde également le concept de dispars, développé par Deleuze sur la base des travaux de Simondon, et sa pertinence pour les différentes formes d’immersion. Il fait référence au travail de Chatonsky sur la métaphysique de l’immersion et aux complexités de la palpitation, de la gravité et de l’adhésion dans les expériences immersives.
En outre, le document se penche sur l’invisibilité de la technologie dans notre vie quotidienne, en soulignant que nous négligeons souvent l’omniprésence de la technologie dans notre environnement. Il aborde la nature performative de l’immersion, soulignant qu’il s’agit d’une expérience construite facilitée par des appareils techniques.
En outre, le texte explore les incidents qui perturbent l’immersion, tels que les œuvres d’art qui remettent en question les perceptions conventionnelles et suscitent la réflexion. Il s’interroge également sur le rôle des machines dans l’influence du comportement humain et sur la nature performative de l’immersion.
En conclusion, le texte envisage l’impact transformateur de la technologie sur les processus de pensée et l’évolution du concept d’intelligence dans les machines. Il souligne la relation complexe entre la conscience humaine, la technologie et les expériences immersives, invitant les lecteurs à reconsidérer les frontières entre le soi et le monde extérieur à l’ère numérique.
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The text explores the concept of immersion in virtual reality and the interplay between technology and human consciousness. It raises questions about whether the feelings experienced during immersion are a product of one’s thoughts or if they influence one’s thinking. The ambiguity surrounding this issue is highlighted by the use of a synthetic voice to read phrases, blurring the lines between cause and effect. The text suggests that there is an aesthetic feedback loop that transcends the traditional dichotomy of immersion and emergence, placing individuals on the edge in a whirlwind of anticipation and memory.
Furthermore, the document discusses the relationship between the brain and technology, particularly in the context of immersion experiences. It mentions the use of a brain reader that allows individuals to either read their own thoughts (autocerebroscopy) or external thoughts. This dual experience underscores the connection between the brain and technology, challenging traditional notions of immersion.
The text also touches upon the concept of dispars, as developed by Deleuze based on Simondon’s work, and its relevance to different forms of immersion. It references Chatonsky’s work on metaphysics of immersion and the complexities of palpitation, gravity, and adhesion in immersive experiences.
Moreover, the document delves into the invisibility of technology in our daily lives, highlighting how we often overlook the pervasive presence of technology in our surroundings. It discusses the performative nature of immersion, emphasizing that it is a constructed experience facilitated by technical apparatuses.
Additionally, the text explores incidents that disrupt immersion, such as artworks that challenge conventional perceptions and provoke reflection. It also questions the role of machines in influencing human behavior and the performative nature of immersion.
In conclusion, the text contemplates the transformative impact of technology on thought processes and the evolving concept of intelligence in machines. It underscores the intricate relationship between human consciousness, technology, and immersive experiences, inviting readers to reconsider the boundaries between the self and the external world in the digital age.