Le tempo des possibles : fiction variable / The tempo of possibilities: variable fiction- Ligeia 

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https://www.academia.edu/353713/Le_tempo_des_possibles_espaces_de_la_fiction_programmatique_2003_

Ligeia N° 45-48, JUILLET-DECEMBRE 2003
http://www.revue-ligeia.com/contenu.php?id=18

Le texte traite des défis et des possibilités d’adaptation des récits classiques dans un format programmable sans en perdre l’essence. Il souligne l’importance de maintenir une cohérence dans le ton de l’écriture pour défier la causalité et les limites de la tentative de programmer des moteurs narratifs basés sur le modèle temporel d’Aristote, comme on le voit dans l’œuvre de Brenda Laurel “Computers as Theater”.

Le concept d’intercompatibilité des échantillons est présenté comme un moyen de créer des récits sans s’appuyer sur la causalité, en soulignant la nécessité pour les fragments ou les échantillons d’être compatibles les uns avec les autres afin d’éviter les contraintes temporelles. Le texte explore également l’idée de la spatialisation des bases de données sur la base des adresses IP des visiteurs, créant ainsi un espace dynamique qui évolue avec chaque visite et remet en question les structures spatiales occidentales traditionnelles.

Le récit se penche ensuite sur la notion de “déjà-là” en discutant d’un générateur de texte qui traduit des récits textuels en récits visuels à l’aide de recherches d’images sur Google. Ce processus remet en question la relation entre le texte et les images dans la narration et conteste la domination de la représentation alphanumérique sur la représentation iconographique.

Le texte explore également l’utilisation de mots français se terminant par “ion” pour créer une base de données qui génère automatiquement des sous-domaines, brouillant ainsi les frontières entre la narration traditionnelle et les structures de base de données. Il aborde également le concept de tempo dans la création narrative, inspiré par le travail de Patrice Loraux, soulignant l’interconnexion de la narration et de la programmation dans la fiction interactive.

L’auteur réfléchit à la nature incomplète de ses travaux et à la décision de ne pas les présenter physiquement, mais plutôt de s’y référer comme à des signets existant dans le réseau en ligne. Cette décision souligne la nature évolutive des récits numériques et l’interconnexion des histoires dans le domaine en ligne.

Le texte se termine par une discussion sur la fusion des données et des récits, soulignant le potentiel de la spatialisation des bases de données pour créer de nouvelles formes de récits. Il s’interroge sur la manière dont les progrès en matière de stockage et de recherche d’informations peuvent conduire à des structures narratives innovantes et souligne la nécessité de combler le fossé entre les bases de données et la narration afin de débloquer de nouvelles possibilités de narration.

Dans l’ensemble, le texte explore le paysage évolutif de la narration numérique, en soulignant l’importance de maintenir la cohérence du ton narratif, de remettre en question les structures spatiales et temporelles traditionnelles et d’expérimenter de nouvelles approches de la création narrative à l’ère numérique.

The text discusses the challenges and possibilities of adapting classical narratives into a programmable format without losing their essence. It highlights the importance of maintaining coherence in the tone of writing to defy causality and the limitations of attempting to program narrative engines based on Aristotle’s temporal model, as seen in Brenda Laurel’s work “Computers as Theater.”

The concept of intercompatibility of samples is introduced as a way to create narratives without relying on causality, emphasizing the need for fragments or samples to be compatible with each other to avoid temporal constraints. The text also explores the idea of spatializing databases based on visitors’ IP addresses, creating a dynamic space that evolves with each visit and challenges traditional Western spatial structures.

The narrative then delves into the notion of “already-there” by discussing a text generator that translates textual narratives into visual narratives using Google image searches. This process questions the relationship between text and images in storytelling and challenges the dominance of alphanumeric over iconographic representation.

The text further explores the use of French words ending in “ion” to create a database that generates sub-domains automatically, blurring the lines between traditional storytelling and database structures. It also touches upon the concept of tempo in narrative creation, inspired by Patrice Loraux’s work, emphasizing the interconnectedness of narrative and programming in interactive fiction.

The author reflects on the incomplete nature of their works and the decision not to showcase them physically but rather refer to them as bookmarks existing in the online network. This decision underscores the evolving nature of digital narratives and the interconnectedness of stories within the online realm.

The text concludes by discussing the fusion of data and narrative, highlighting the potential of spatializing databases to create new forms of storytelling. It questions how advancements in information storage and retrieval can lead to innovative narrative structures and emphasizes the need to bridge the gap between databases and storytelling to unlock new storytelling possibilities.

Overall, the text explores the evolving landscape of digital storytelling, emphasizing the importance of maintaining coherence in narrative tone, challenging traditional spatial and temporal structures, and experimenting with new approaches to narrative creation in the digital age.