Telofossils

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Museum of contemporary art – Taipei (2013)
Unicorn Art Center – Beijing (2015)

Les espèces vivantes naissent et disparaisssent Nous sommes une espèce vivante. Nous allons disparaître. À cause de la pollution, des météorites, des maladies, de tout ce qu’on ne sait pas. Nous ne pouvons pas le prévoir, mais nous le savons. Nous disparaîtrons et personne ne pensera à cette disparition.
La terre retourne muette et sous sa surface des milliards de fossiles, tous ces objets industriels nous avons des produits qui ne servent plus à personne.
Pendant ce temps, nous continuons à tout mémoriser : nous prenons des photos, nous consultons notre téléphone, nous sommes sur Internet et enregistrons toutes nos actions à la machine, nous tombons amoureux et nous rompons, nous cherchons toujours quelque chose. Nous ne voulons rien oublier parce que nous savons que nous allons disparaître.

L’exposition « Télofossiles » place les spectateurs dans la position impossible de leur propre disparition : après l’extinction de l’espèce humaine, « Télofossiles » est un musée en hommage à ce que nous avons été.
Un autre espèce, vivante ou technique peu importe, découvre dans quelques centaines d’années une planète sans vie. Cette espèce creuse le sol pour découvrir les traces de ce que nous avons été. Les traces les plus récentes, les nôtres, sont très nombreuses à cause de l’industrialisation de la production : nos déchets sont devenus des traces archéologiques qui permettent à cette autre espèce d’imaginer, par déduction, ce que nous avons été. « Télofossiles » est donc un musée futur de notre présent qui est devenu un passé. Ce musée nous permet de prendre de la distance par rapport au présent et de mieux comprendre ce que nous sommes en train de faire.

Tout se passe comme si l’exposition était un environnement mi-technique mi-naturel qui continuait à fonctionner sans être humain.

Living species born and die. We are a living species. We will disappear. Because of the pollution, meteor, illness, anything that we have no idea. We can not predict it, but we know it. We will disappear and no one will think this disappearance. Earth return dumb and beneath its surface billions of fossils, all these industrial objects we have products that no longer serve anyone.
Meanwhile, we continue to memorize everything : we take photographs, we consult our phone, we’re on the Internet and machine record all our actions, we fall in love and we break up, we are always looking for something. We don’t want to forget anything because we know we are going to disappear.

The exhibition “Telofossils” places the spectators in the impossible position of their own disappearance: after the extinction of the human species, “Telofossils” is a museum in homage to what we have been.
Another species, living or technical whatever, will discover in a few hundred years a lifeless planet. This species digs the ground to discover the traces of who we were. The most recent traces, ours, are very numerous because of the industrialization of production: our waste has become archaeological traces that allow this other species to imagine, by deduction, what we have been. “Telofossils” is therefore a future museum of our present that has become a past. This museum allows us to distance ourselves from the present and to better understand what we are doing.

Everything happens as if the exhibition were a half-technical, half-natural environment that continues to function without being human.

Press:

Archeology of the future
Fossilation du futur
The creators project
On posthuman material culture
China Daily
Artron
99 ys
http://gb.cri.cn/42071/2015/04/27/7371s4944567.htm
http://gallery.artron.net/20150427/n735314.html
http://www.oushinet.com/sight/HD/20150518/193575.html
http://art.ifeng.com/2015/0528/104380.shtml

Musique : Christophe Charles
Avec la participation de D. Sirois
With the support/avec le soutien of CALQ, CAC, Institut Français