Méthodologie I – Artec

Donc je vais vous parler de la méthodologie en recherche création et c’est pas une mince affaire. C’est un élément absolument fondamental de des thèses. En recherche création donc moi je pars dans l’optique que vous faites des thèses en recherche création. Je vais partir dans cette optique là. Sachant que ce que je vais dire là peut s’appliquer à d’autres à d’autres domaines de recherche.

Et peut s’appliquer avec quelques adaptations qu’on pourrait avoir ensuite. À la mise en dossier de projets artistiques qui est une activité de plus en plus présente extrêmement contestable. C’est à dire? Qu’effectivement On a toute une littérature grise en tant qu’artiste à produire. Aujourd’hui ça représente une grosse partie de l’activité.

Et c’est une littérature grise au sens où elle n’a pas vraiment de destinataire où elle n’est pas vraiment lu. Et dans lequel on fait beaucoup, on déploie beaucoup d’efforts parce que souvent les conditions de financement et de diffusion sont liées à cette littérature. Et donc on se surinvestit là dedans, c’est assez inévitable.

Et c’est relativement récent et il faut replacer ça dans une. Alors je sais pas qu’elle pourrait être le terme mais une bureaucratisation de l’ensemble des activités humaines. C’est pas propre au monde de l’art. Ça se voit aussi dans le monde de l’entreprise c’est à dire une production de. De littérature de texte très étrange.

Et qui? Qui est lié à un phénomène assez particulier qu’on pourrait interpréter comme le fait que de plus en plus de personnes? Interviennent dans des réunions. Font partie de réunions. Font des réunions sont dans des réunions et qu’il y a des postes de. De? Il faut absolument appeler l’hôpital il faut absolument aller venir le chercher.

Comment? Un téléphone déjà chargé il y a deux non mais moi j’enregistre de façon pour ceux c’est pas grave si quoi je sais pas si en temps réel c’était important mais en tout cas j’enregistre ce sera sur mon site. Donc? De plus, en plus de gens dans le monde professionnel sont Interviennent dans des réunions participent à des réunions ce qui suppose la mise en place d’un sonde de documents, de validation, de procès-verbaux, de documents, de PowerPoint etc.

Et donc cette exigence dans l’art de faire de plus en plus de dossiers, ce n’est pas propre à l’art. C’est un phénomène beaucoup plus large et je dirais il y a un truc auquel moi je reviendrai souvent. C’est la perte de singularité d’autonomie de l’art que qu’il faut acter.

Voilà et qui font relier à d’autres activités. Alors cette littérature dont grise? Et bien vous êtes au beau milieu de ça quand vous faites une thèse de doctorat. Puisque la thèse de doctorat en art, c’est un statut un peu particulier. Et quand on va voir la question de la méthodologie je dirais?

On a affaire à deux traditions deux traditions différentes. Et à deux tendances différentes alors je vais résumer parce que il y a eu. Une littérature absolument folle ces dernières années dans les pires anglo-saxons. Et? En France? Sur la recherche création. Il y a eu une explosion, ça n’existait pas avant et puis ça a explosé.

Donc il y a deux traditions. La première tradition c’est une tradition. Qui remonte à la? Aux années 50 aux États-Unis. Principalement avec la figure d’un artiste important qui s’appelle donaldjog. Et? Qui? À part après la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis. Il y a eu une mise? À l’université des classes moyennes, il y a eu un projet politique.

De mettre dans les universités? D’augmenter le nombre d’étudiants à l’université et dans ce package là. Il y a des artistes? Qui ont commencé à intégrer l’université? Et donc qui ont dû traduire leur travail artistique en langage académique. Il se trouve que ça tombait bien à ce moment-là aux États-Unis.

Puisque c’est peut-être pas le bon terme, on peut utiliser un autre terme mais je dirais, il y a eu beaucoup d’arts. Avec des procédures? C’est à dire avec des actions? Qui était piloté? Par des modes d’emploi? Par du langage. Par des procédures formalisables. Dans la mesure où à la même période aux États-Unis.

La philosophie analytique et les philosophies du langage et en particulier du langage performatif. Comme les théories de performatives du langage. Prennent de plus en plus de place, donc aux États-Unis il y a une convergence. Entre. Un projet politique de mise à l’université des classes moyennes de certaines classes moyennes.

Des formes d’art procédural j’utilise ce mot. On pourrait on pourrait bonjour, on pourra utiliser un autre langage. Et d’autre part? D’un point de vue théorique, un intérêt pour la formalisation du langage. Donc ça c’est la première, c’est la le premier fil conducteur. Il y a. Très bon livre. Bref de Sandra bellacourt que certains ou certaines d’entre vous connaissent déjà qui s’appelle l’artiste chercheur.

Un rêve américain au prisme de Donald Jack. Qui a un livre donc d’une historienne de l’art sur l’émergence de la figure. De l’artiste chercheur. De la recherche création aux États-Unis dans les années 50-60. Et qui? En fait la généalogie très précise, je vous recommande ce livre qui est aux éditions b40.

Qui est très bien qui fait l’histoire de cela. La deuxième généalogie c’est que je ne sais plus quand mais il y a pas de si longtemps que ça il y a les accords de Bologne. Je me souviens plus des de l’année exacte au niveau européen. Et pour des raisons administratives?

Il est décidé. D’homogénéiser pour rendre compatible. Les différents diplômes au niveau européen et quel que soit les écoles. Et ça pour permettre une meilleure mobilité de l’enseignement européen. Et aussi une conversion entre l’enseignement européen et anglo-saxon le modèle anglo-saxon. Donc ça a un certain nombre d’effets et en particulier sur les écoles d’arts en France les écoles des Beaux-Arts en France.

Qui ont une tradition tout à fait différente des écoles d’art en Angleterre, en Allemagne ou en Italie? Et qui sont des écoles des Beaux-Arts qui ont été longtemps séparés des écoles d’arts appliqués. Très bien avec une division importante. Entre arts, mécanique et arts libéraux. Donc vous connaissez cette différence j’imagine?

Donc les arts mécaniques si on va dire l’artisanat et les arts libéraux, c’est les Beaux-Arts, c’est des arts qui sont guidés. Par l’idée. Par une idéalité. Et les armes mécaniques vont correspondre. À tout le panorama de l’artisanat jusqu’aux industries. Je reprends pas cette division là mais en France elle va être particulièrement prégnante.

Avec l’apparition dans les années 70 des coldars, en particulier l’école de Cergy qui va servir de paradigme de modèle aux écoles des Beaux-Arts me semble-t-il après. Où va y avoir une valorisation du projet? Ça va être des écoles d’art dont la pédagogie va être principalement fondée sur l’idée de projet de projection.

L’artiste devenant quelqu’un qui fait des projets. Jusqu’à et ça va y avoir plein de branches de ça jusqu’à la valorisation de la conception de l’oeuvre d’art comme conception, on conçoit des œuvres d’art. Alors c’est pas du tout homogène comme patrimoine. Ça ça va donner plein de formes différentes et plein de choses dans le champ artistique.

Mais ça va créer un écosystème en France. Non c’est trop tard. C’est trop tard. Ça va donner voilà ça va donner un écosystème en France assez particulier et ce qu’il faut retenir juste parce que ça va avoir des conséquences pour vous après dans la recherche de doctorat en particulier en école des Beaux-Arts.

Ça va faire que les écoles des Beaux-Arts va y avoir le système de l’École des beaux-arts, des arts appliqués, c’est-à-dire des Arts Décoratifs et l’université. Ces trois systèmes hétérogènes qui sont poreux mais ils sont hétérogènes. Et surtout il y avait l’idée dans les écoles des Beaux-Arts. Que les écoles des Beaux-Arts c’était autonome.

C’est-à-dire que c’était fondé principalement sur un enseignement à un atelier hérité du. 19e siècle. Alors si cette question de l’héritage en France je vous donne des livres. Vous intéresse? Je vous recommande Une autrice que je ne recommanderais pas par ailleurs. Beaucoup mais que je recommande sur un livre qui est Nathalie heinish le livre l’élite artistes qui a un excellent livre.

Bien sûr, je la recommande pas sur tout ce qu’elle fait maintenant qui est hors de son champ de compétences je dirais. Mais les lits artistes est un excellent livre me semble-t-il pour bien comprendre comment nous avons hérité. D’une situation sociologique du 19e siècle. L’ellite artistes c’est le sous-titre je sais plus c’est Excellent, c’est singularité en régima démocratique Et c’est un livre dont je pourrais vous parler brièvement pour vous en faire une synthèse qui est passionnant.

Pour comprendre la situation française. Absolument passionnant pour comprendre ce dont on hérite en France et pourquoi? Le Le système des arts en France est très particulier et pas du tout. Le système anglo-saxon, allemand ou autre. C’est vraiment très particulier. Et ça se joue entre 1840 et 1870 et on a on en est encore là globalement en tout cas dans le sens commun dans la doc ça.

Donc les écoles des Beaux-Arts vont se considérer comme un comme des écoles autonomes fondées sur? Des ateliers avec des maîtres? Avec lesquels on travaille donc on fait partie de tel ou tel atelier? Et c’est un savoir qui se veut un savoir du projet. Et qui se veut un savoir?

Pratique. Mais pas technique. Pas fondamentalement technique. Mais à savoir pratique ça ça va être tout même dans l’école des Beaux-Arts. Si j’essaye d’avoir une vue d’ensemble ça sera plutôt ça on pourrait affiner mais sera plutôt ça. Avec les accords de Bologne va y avoir une masterisation du diplôme des écoles des Beaux-Arts et.

Une mise en doctorat. Qui n’existait pas auparavant. Et les écoles des Beaux-Arts vont avoir les pires difficultés et ont toujours les pires difficultés. Pour arriver à mettre en place les doctorats, je peux vous en parler puisque j’ai fait partie du comité scientifique qui s’est occupé au ministère de mettre en place ces doctorat en école d’art.

Alors ce qui fait que chaque école des Beaux-Arts le fait ou ne le fait pas et le fait. Selon sa propre méthode c’est pas homogène c’est pas coordonner. C’est à dire que l’autonomie des écoles des Beaux-Arts a été plutôt respectée. Et ça a posé un son de problème, je dirais technique.

Administrative que je vais détailler après. Mais l’important qu’il faut retenir. C’est que la recherche création vient aussi. De quelque chose de purement administratif. En fait de purement administratif. De bureaucratique. Et que ça vient aussi de là donc ça vient. Des années 50 aux États-Unis, etc. Ça émerge à ce moment-là de la démocratisation de l’université.

Mais ça vient aussi d’une demande bureaucratique. Et donc ce qui s’est passé, c’est que des artistes des enseignants ont commencé. À jouer le jeu et à répondre à cette demande. En produisant. Ce qu’on va appeler dès aujourd’hui. C’est un nouveau mouvement le méthodologisme. Donc le méthodologisme?

L’obsession de la méthodologie en art. Au croisement. De la bureaucratie? Et? D’un art protocolaire. Un protocole et avec tout ce qui s’ensuit ensuite. S’il n’y avait pas eu cette demande. Bureaucratique de l’Europe. De mise en masterisation et en doctorat des écoles d’art, nous n’aurions sans aucun doute pas tous les livres toutes les conférences sur la recherche création.

Donc c’est important de commencer par là me semble-t-il pour mettre cette chose à l’endroit. Ou c’est généalogiquement? Est-ce que c’est clair? Pour oui. La seule ambiguïté que j’avais c’est que j’ai loupé un bout de phrase. Peut-être moi aussi. C’est la recherche création. Endroit où c’est les deux, c’est-à-dire qu’en fait il faut prendre en compte ces doubles généalogie une généalogie.

Social et artistique qui est lié aux années 50 aux États-Unis à cette chose-là avec la convergence de phénomènes culturels, d’un côté d’un truc assez organique finalement et de l’autre côté, spécifiquement en France en Europe, les accords de Bologne. Et une demande de l’Europe un peu au forcing, ça a été et ça reste très douloureux pour beaucoup de gens.

D’avoir des modes de diplomération. Homogène avec l’Université avec les autres pays. Par rapport aux États-Unis, ces artistes de l’époque en 6e amérindiennes etc. C’était aussi des. Des théoriciens alors? Et du coup aujourd’hui je sais pas si ça. C’est pas exactement la même chose, j’ai l’impression. Ah non c’est pas la même chose, c’est pour ça que je parle d’une double généalogie.

C’est parce que il y a un croisement de cette double généalogie il y a effectivement une génération. Qui va être alors souvent les artistes. Il y a tout de même dans l’histoire beaucoup de cas d’artistes intellectuels qui ont écrit etc. Mais c’est vrai que à ce moment-là il y a une convergence.

Entre certaines. Théorie pragmatique philosophie analytique, philosophie du langage performatif et des pratiques artistiques qui s’y prêtent. Et? Des artistes de la classe moyenne. Qui comme? Les gens de leur classe sociale commencent à rentrer aussi à l’université. Moi je mettrai pas l’art comme à quelque chose d’autonomie mais comme suivant globalement avec des spécificités le reste de la société.

Mais effectivement à cette époque là aux États-Unis il y a des artistes qui sont. Intellectuel d’une manière dont on va pouvoir parler. Parce que ils vont être intellectuels d’une certaine façon d’une manière très particulière par rapport à leur pratique. Mais ça on va on va rentrer mais ce qu’il faut c’est comprendre c’est double généalogie.

C’est à dire et qui correspond assez bien. À notre enjeu. Donc ça c’est? Le premier élément voilà après on peut creuser on peut. On peut on peut affiner mais c’est pour avoir déjà une généalogie. Là la deuxième chose c’est. Que quid de la de la méthodologie dans une thèse de recherche création?

Alors? Il y a un double écueil. À mon avis, à éviter le méthodologisme. C’est-à-dire la mise en méthodologie d’absolument tout. Je vais définir après ce que c’est que la méthode, la méthodologie bien évidemment etc. Je donne un contenu après à ça. C’est-à-dire quelque chose? Où on n’arrête pas de commencer.

On n’arrête pas d’annoncer qu’on va commencer. Je vais expliquer pourquoi? Et on commence jamais! On passe jamais à l’acte bien sûr. Et de l’autre côté? Une défiance. Absolu non seulement par rapport à la méthodologie mais même par rapport au fait que dans une thèse on recherche création. En art.

Il y a une partie écrite. Et qu’il y a des gens qui veulent des artistes qui veulent s’engager dans une thèse. Mais qui se défient de la partie écrite? Jusqu’à refuser cette partie écrite. Alors ça a amené un certain nombre de choses des gens qui ont. Réussi, je pense que ça ne se répétera pas à passer leur thèse en art.

Sans rien écrire. Des gens qui ont écrit 50 pages. C’est à dire ce qui me correspond pas à des critères académiques. D’une thèse de doctorat. Et des gens qui pendant toute leur test de doctorat en art. Souffrant. Souffre de devoir écrire. Donc c’est le double écueil, c’est-à-dire la surenchère de la méthodologie de l’écriture de la théorie.

Totale complète on se perd la dedans et un moment bon. Et le refus complet? Et ça on va l’analyser c’est lié à plusieurs phénomènes. C’est lié à une dialectique entre la théorie et la pratique. Dialectique que la thèse. Aura comme objectif de résoudre. Quand vous faites une thèse, c’est vous résolvez cette dialectique.

Je voilà. C’est un peu, c’est un peu simplifié mais c’est un peu l’objectif. Et le propre de cette résolution? C’est qu’elle vous est spécifique. Alors ça nous amène toujours tout de suite vers quelque chose qu’on va revisiter. Mais je vous annonce déjà un peu le trailer des deux prochaines séances.

C’est que la méthode en recherche création est spécifique à chaque personne. Il n’y a pas de méthodologie générale. À mon sens. Et moi c’est un point sur lequel? Je tiens pas mal à ça. Et je me distingue de quelques-uns de mes confrères sur ce sujet. C’est que je ne vous proposerai pas une méthodologie en recherche création.

Qui serait comme par hasard la mienne? Ça tombe bien! La mienne je ne vous en parlerai même pas. Voilà vous la trouverez facilement sur internet etc. Les lia des trucs sur l’anarchie et tout ça mais bon problème. Ça vous regarde pas si c’est une affaire privée? Entre guillemets. Mais je vais essayer de faire un état des lieux des méthodologies en recherche création pour que comme dans un jeu vidéo vous puissiez.

Fabriquer votre propre instrument. Souvent en associant plusieurs fragments de méthodologie. C’est rarement une méthodologie, c’est souvent un assemblage. C’est un assemblage qui a un objectif. C’est de vous être utile pour deux choses. Pour trois choses. Pour vous aider à faire. Une chouette oeuvre d’art, on a tendance à oublier ça.

Mais bon, il y a tout de même 50% de la note. C’est ce que vous faites. Artistiquement! Et 50%? Vous aider à vivre votre test de doctorat sans trop de souffrance. Et vous aider à répondre à un jury. Parce que la méthodologie est principalement destinée au jury de votre thèse et je vais vous essayer de vous expliquer pourquoi.

Alors?

Donc? Qu’est-ce que c’est que maintenant la méthode et la méthodologie? Qu’est-ce que c’est que ça veut dire quoi? Alors je vais y aller vraiment à la à la? Au marteau ou à la massue? Donc? Je m’intéressais à. À la méthode. Donc la méthode c’est un type de discours. Qui consiste à annoncer le chemin qu’on va prendre?

Avant de s’y engager.

Donc une méthode c’est un effet d’annonce. Vous annoncez comment vous allez procéder? Avant de procéder.

Donc? Pourquoi je me fonde pourquoi? Pourquoi je dis ça? Parce que ça vient bien évidemment. Principalement de les règles de la méthode de Descartes. Ou la métaphore de la connaissance à plus d’un titre? C’est la forêt. Ou du monde? C’est une forêt obscure nocturne. Sans point de repère sans carte.

Comment s’en sortir?

Comment? Avant de prendre le chemin dans la forêt, raconter la manière dont on va procéder pour se sortir de la forêt.

Maintenant la méthodologie? La méthodologie c’est l’articulation d’un discours à propos de ça. Donc c’est un discours au deuxième degré.

Qui va faire s’il y a des choses que vous comprenez pas après on va creuser on va. Mais s’il y a des choses que vous comprenez pas qui sont trop abstraites ou pas il y a pas vous me dites et. Ça va consister donc à avoir un discours de deuxième degré.

Et? Articuler. La manière dont vous annoncez le chemin que vous allez emprunter. Et ceci pour plusieurs raisons. Première raison. Qui est fondamental donner les limites de votre projet? Qu’est-ce que vous allez faire et qu’est-ce que vous n’allez pas faire? Qu’est-ce que vous intégrez et qu’est-ce que vous excluez pourquoi?

Parce que dans un jury, la première réaction d’un jury? Ça va être de dire ah mais vous n’avez pas pensé à ça. Il vous manque ça. Il y a toujours un zozo dans un jury. Qui dit? Ah! Je le savais. Et comme par hasard? La référence qui manque c’est la référence dont la personne est bien sûr spécialiste.

Parce que chacun projette artistiquement, c’est vrai mais aussi dans un travail académique. Ses propres comme une connaissance. Pour avoir un discours d’autorité. Pour être plus compétent que la personne qui discourt. Pour engager sa supériorité, son autorité. Donc la méthodologie va consister à dire ça. Je le ferai ça. Je ne le ferai pas.

C’est un peu comme des règles du jeu. Et à partir du moment où ces règles du jeu sont définies, on peut difficilement vous reprocher de ne pas les suivre. Donc c’est une garantie. Importante de rester maître de votre jeu. Et c’est ça le problème? De passer du statut d’étudiants au statut de chercheur, ce que fait exactement une thèse doctorat?

C’est quand vous êtes chercheur ou chercheuse? Vous devenez maître de votre jeu, ce qui n’est pas le cas quand vous êtes étudiant. À mon avis où vous êtes soumis à une autorité. Qui peut énoncer autoritairement? Ce qui est juste et ce qui n’est pas juste. En projetant souvent. Le domaine de compétence de la personne qui parle.

Ce qui est bien sûr totalement injuste. On est démunis par rapport on peut rien faire. Donc la méthodologie? Si on va pas une métaphore qu’on aime beaucoup mais vous armes. Au sens tout simplement. Où elle vous permet de définir les règles? Qui vont former le type d’appréciation et de lecture de ce que vous allez proposer?

Ce sera très difficile si par exemple vous dites je. Parlerai pas d’anthropologie. Que quelqu’un arrive avec? Et des Skoda là? Qu’est-ce que vous faites? Non, c’est pas. Je l’ai donc voilà donc ça c’est le premier. La première chose ça va être. De? Définir les règles du jeu.

Cliquer sur le fait justement d’avoir choisi de ne pas aborder ce temps-là de la recherche. Alors justement moi ce que je vous propose. C’est non. Non, c’est à dire qu’en fin de compte à partir du moment dans une thèse en recherche création. Vous dites et vous expliquer? Vous expliquer ça.

C’est le deuxième aspect. Pourquoi vous n’allez pas aborder telle discipline? On ne peut pas vous le reprocher? Ok on ne peut pas vous le reprocher? Si c’est justifié. Pourquoi? Parce que? Sinon c’est sans fin. Le propre c’est la bibliothèque de Babel le propre de la lecture. C’est que quand on a lu un livre c’est 10 livres qui n’ont pas été lu.

Donc à un moment il faut arrêter. Ce qu’on va appeler l’extension. Donc la différence entre l’extension et définition, c’est assez classique la définition ce qui définit un terme l’extension. C’est tous les exemples. De quelque chose de cet étang? Bon! Et il y a un moment où pour élaborer une connaissance?

Il faut lui créer une limite. Une finitude. Ah non moi je veux pas entendre ça. Ok parce que sinon. Vous avez aucune protection? Il y aura toujours quelqu’un qui dira. Mais ça vous avez pas pensé à ça? Pas pour ça tout. On ne peut pas penser à tout. Donc?

La méthodologie l’un des éléments fondamental de cette méthodologie. Ça va être de limiter de créer une finitude. Des limites? À votre projet. Temps artistique. Que théorique? OK. Le deuxième élément. Ça va consister Articuler. La partie écrite. Qui à mon avis est indispensable, il ne faut pas faire une thèse de doctorat si on n’a pas envie de théoriser.

Si on n’a pas envie d’écrire si on n’a pas le goût de ça, ce n’est pas une manière de poursuivre simplement une pratique artistique très clairement. C’est pas le lieu pour ça. Faut vraiment avoir envie d’écrire quoi? Même si ça fait un peu peur même si mais faut avoir envie de ça c’est ça.

Une thèse doctorat, c’est un truc principalement écrit. Et donc va falloir trouver. Une manière d’articuler. La discursivité écrite. Quelque chose qui relève du discours de l’articulation mentale. Et donc de l’idéologie au sens de l’organisation des idées. Et de l’autre côté, quelque chose qui est une pratique qui opère souvent différemment pas toujours.

Mais qui va opérer de manière, on va dire en première approximation un peu plus intuitive. Un peu plus intuitive. Avec peut-être plus d’implicite? Plus d’implicite plus de réserves de sens. Ce qu’il y a c’est que chacun et chacune d’entre vous par rapport à ce lien entre théorie et pratique.

Sachant que on le verra, ces deux termes sont injustifiés. Vous ne partez pas du même point et vous n’allez pas arriver au même point. Certains et certains d’entre vous sont plutôt thériciens, d’autres plutôt praticiens. Certains les deux sont mélangés, chacun. Vous avez des proportions différentes et vous avez des agencements différents par rapport à ça.

C’est pour ça que je ne peux pas avoir de discours général. Sur la manière d’articuler les deux parce que c’est un champ de négociation tellement personnel. Tellement personnel et si vous engagez dans une thèse doctorat, ça va prendre entre 3 et 50 votre vie nuit et jour. Donc c’est personnel et il faut en faire une affaire personnelle.

Mais il y a une manière d’articuler ça. Par exemple, je vous donne un exemple alors je vais vous donner moi ce que j’ai l’exemple que j’ai fait l’un des premiers trucs en méthodologie que j’ai fait. Pour justifier. Que l’art et la théorie les deux m’intéressaient mais n’étaient pas semblable et que le dos se suivait.

Sans? Je sois dans l’obligation de commenter mon travail artistique, ce qui me semblait le truc le plus absurde de la terre parce que c’est un peu c’est un signe de solitude absolue. Quoi quand on est le seul à pouvoir parler de son travail, c’est vraiment horrible quoi? Donc pour résoudre ce truc là de décrire sur le travail.

Donc comment je peux faire une thèse doctorat? Sans commenter mon travail sans l’analyser. Donc? Je me suis amusé à reprendre une fausse une interprétation inexacte de l’éthique de Spinoza chez lights qu’on appelle la théorie du parallélisme entre. L’âme et le corps entre l’esprit et le corps. Ou la Nyx dit?

Les deux se suivent mais il y a pas de rapport de causalité entre les deux. Il y a un rapport d’influence mais pas de causalité. Donc ça se suit. C’est une analogie mais c’est pas de la causalité entre les deux. Moi à partir du moment où j’avais fait ça c’était réglé.

J’avais plus à commenter mon travail. Ouf! Je ne voulais pas commenter mon travail. Donc c’est vraiment des outils théoriques. Qui vont vous permettre? De justifier la manière dont vous souhaitez procéder de votre façon. Il y a un écueil à éviter, c’est la méthodologie. Blur. C’est-à-dire je sais pas peut-être.

L’art c’est le flou. C’est l’incertitude c’est La physique quantique c’est? C’est à dire d’essayer de soutien de soustiller. Pour justifier des? Des incapacités? C’est pas de ça dont il s’agit. Oui. Avec la théorie du parallélisme, comment est-ce qu’elle est venue? Je pourrais je pourrais? Je pourrais vraiment développer après.

Je veux pas trop parler de mes affaires mais c’est juste rapidement là on va avoir de cours sur ces questions. C’est pour vous montrer que moi j’avais un problème dans ma thèse de doctorat. Je ne voulais pas commenter mon travail parce que je trouve ça obscène et un peu ridicule.

J’avais de la gêne, j’étais un peu gêné bon. Commenter mon travail, analyser mon travail interpréter mon travail dire la signification qu’à mon travail c’est pas possible je trouve ça absurde. Je vous retrouve que c’est un manque d’élégance complet j’ai pas envie de faire ça pendant trois ans etc. Donc j’ai trouvé une méthode.

Qui me permettait? D’expliquer pourquoi je ne le je n’allais pas le faire mais pourquoi pourtant? Il y avait un lien entre ce que je pensais et ce que je faisais. Donc moi ce que enfin cette théorie du parallélisme c’est une manière de dire, je vis artistiquement et discursivement. Mais par exemple, je ne vais jamais avoir une idée philosophique et l’appliquer dans une œuvre d’art.

Jamais où je vais jamais tirer une idée philosophique de mon travail artistique. Mais je vis les deux. Vraiment! En parallèle. Donc pas des liens de causalité mais des liens, d’influence ou d’analogie. De mise en rapport non, il n’y a pas de cause et des faits. Il y a des rapports de feedback.

On va dire pour le dire. Voilà. Le réciprocité comme ça? Ok mais c’est un exemple faut pas faire ça faut pas reprendre la grande théorie du parallélisme. C’est ça le truc? Ah oui alors la miss? Voilà et moi ce qui m’amusait c’était aussi de reprendre une théorie philosophique qui était une fausse interprétation d’un autre auteur la limite qui interprète mal Spinoza donc je trouvais ça marrant.

Je trouvais qu’en tant qu’artiste c’était une manière aussi de me moquer un peu de la philosophie de prendre d’utiliser une idée inexacte mais qui est utile mais inexact dans mon propos donc. Donc la méthodologie va avoir pour objectif donc d’annoncer le chemin que vous allez prendre avant de le prendre.

Un effet d’annonce. D’organiser et de justifier les choix que vous allez opérer d’être maître. Un peu donjon et Dragons d’être le maître du jeu. De donner les règles de votre jeu règle qui seront bien sûr contestables mais qui seront là justifiés. Donc ça vous donne un peu plus de.

Voilà de. Enfin une petite armure! D’arriver à résoudre d’une façon ou d’une autre et à votre façon la dialectique entre théorie et pratique. C’est à dire souvent de mettre un peu de pratique en théorie et un peu de théorie en pratique, c’est-à-dire d’estimer que la théorie c’est de la pratique.

La pensée c’est de la pratique. La théorie pure ça n’existe pas. C’est des modes d’existence. Et que dans la pratique on n’arrête pas de penser pour autant. Voilà mais que il est vrai que on a une tendance parfois spontanément un peu sentir une tension entre les deux. Comme si on était constitué à selon une vieille opposition quoi même pas vieille.

Elle est même pas vieille une opposition qui n’a jamais d’ailleurs vraiment existé dans l’histoire de la pensée mais qui a été un peu reconstitué. À plus aiori bon! Chose étendue, chose pensante, etc. Et de rendre plus compréhensible? Votre test de doctorat qui fera. Quelques centaines de pages. Qui sera peut-être un peu confuse?

Pour vous et pour votre lecteur? Et de lui donner en introduction et de vous donner par les mêmes occasions. Un petit cadre. Pour pouvoir lire votre test de doctorat et savoir où vous voulez en venir. Et vous voulez en venir? À faire plusieurs choses. On va reprendre après tout ça en détail.

Alors? Vous voulez? Que votre pensée. Rentre en dialogue avec votre pratique artistique d’une façon ou d’une autre. Vous avez ce besoin là? Et ça peut prendre plein de formes. J’insiste c’est pas seulement un commentaire de ce que vous faites. Style je m’attache de doctorat comme catalogue. Raisonné Un peu la catastrophe.

Ça veut dire que personne ne le fait? À part vous. Deuxième chose. Ça doit proposer quelque chose de singulier? Qui potentiellement va intéresser d’autres personnes? Ce n’est pas que votre petite affaire personnelle. Et donc et ça c’est un vrai problème qui a une transférabilité. Qui est utilisable? Par d’autres ce qui peut sembler contradictoire avec le fait que votre méthode et votre travail est un travail singulier.

Mais on va voir comment on peut faire ça. On parle de la thèse, on parle de la thèse. Que la moto de vie alors? C’est la thèse et c’est la méthodologie. C’est-à-dire que il y a une tension dans la méthodologie entre le fait que la méthodologie est adaptée à votre travail de création et à votre.

Relation comme chose étendue et chose pensante. Voilà! Et qu’en même temps comme c’est dans un milieu académique et c’est de la connaissance. Il y a de la transférabilité. Ça doit être audible par quelqu’un d’autre. Sinon autant faire un psychanalyse. Ou autre chose? Ok et donc il y a une tension à négocier qui est pas évidente mais qu’on va voir dans chacun de vos projets?

OK. Donc ça c’est un peu le cadre général. Ou la méthodologie se place au début de votre thèse? C’est ce qui ouvre la thèse de doctorat. C’est l’explication de la méthodologie. Alors? Et une tasse de doctorat j’oublie bien sûr. C’est un exercice individuel personnel qui correspond à. Mais c’est d’abord un travail académique.

Institutionnel? Et il faut là aussi négocier entre les deux. Alors? Le problème dans ce que je vais dire c’est que moi je vais avoir une vision idéale de la méthodologie en recherche création et de la thèse de doctorat. Je vais vous parler d’interdisciplinarité de de de de de relations entre théories pratiques la réalité.

De la thèse de doctorat, elle est souvent un peu plus abrupte c’est pas en quoi on parle d’interne de multi de transdisciplinarité ou de ce que vous voulez comme ça en fin de compte par exemple faire un truc interdisciplinaire aujourd’hui en France c’est super compliqué. C’est limite impossible. Tout le monde en parle tout le monde le veut.

Mais avoir faire une thèse doctorat avec une double direction artistique. Et disciplinaire? C’est très compliqué. À obtenir. Bon! Donc donc voilà donc l’état aussi. De la manière dont ça se passe dans les faits et pas et pas si simple. Est-ce qu’il y a des pour l’instant? Il y a des réactions des questions?

Ça tu veux dire en terme de financement quoi que c’est pas possible en terme de réalité trouver des enseignants de trouver des? Quelque chose parce qu’ils sont pas chaud souvent d’avoir une double direction parce que. Parfois c’est pas la même école au doctorale c’est pas ça. Pose plein de problèmes très concret.

Donc moi je vais laisser un peu de côté bien sûr mais mais auquel vous allez être nécessairement confronté. Voilà quand la tête était validée justement ils avaient parlé d’un gars qui avait pas. Sa thèse était trop entre deux chaises. C’est ce qu’on appelle l’interdisciplinarité justement c’est à dire que Alors c’est Louis sûrement.

Celui qui avait travaillé sur le lithium. C’est qu’effectivement. Globalement il y a votre travail de recherche et il y a la manière dont selon le contexte, vous allez devoir le présenter. Et si vous voulez un financement? C’est pas le financement qui s’adapte à vous. C’est vous qui vous adaptez au financement?

En l’occurrence il a des questions de passer au CMU donc la thèse était passée. Alors oui mais parce que effectivement le cnu qualifié au niveau pour être enseignant. Quoi pour pouvoir appliquer? Alors c’est tout simplement. C’est pour une raison très simple c’est que. Quand on est quand on rentre sur le logiciel Galaxy pour les qualifications assez anus.

On est dans une section. Et on est dans une section. Voilà! Et une section c’est des sections disciplinaires. Et je ne recommande. Je ne recommande pas d’être dans de section. Voilà, c’est aussi simple que ça. Pourquoi? Parce que vous avez une chance de n’avoir aucune des deux. Parce que c’est la seule qui va être plutôt l’hérante du fait que tu as fait un peu de philo avec alors.

Les philosophes par exemple pour dire bah en fait la philosophie elle a un peu. C’est exactement c’est exactement ça. C’est qu’en fin de compte le truc vous allez être en section 17. 17. C’est la section c’est là. C’est la section 17. Voilà. On pourrait appeler renommer le cours section 17.

À 17. Alors c’est 18 18 c’est parce que moi je suis doublement qualifié sur ça. Je suis en philo et on a c’est pour ça. Mais bon! Donc c’est possible oui mais c’est bon je parle. On en parlera encore quoi non? Mais moi c’est un cas particulier mais en général.

En tout cas moi ce que j’ai vu en France. C’est que concrètement on a une seule qualification. Et qu’effectivement la qualification artistique est plus tolérante. Parce qu’en général elle a l’habitude de s’adosser à d’autres disciplines alors que toutes les autres disciplines quoi pas toutes. Beaucoup d’autres disciplines. Leur procès de connaissance est un procès d’autonomisation d’émancipation par l’autonomie de la discipline.

Une pulsion d’autonomisation et donc l’autonomie d’absolutisation absolue. C’est absolument c’est ce qui est sans lien, ce qui est dédié. Et donc effectivement d’isolement. Donc si vous faites une thèse de recherche création. Au final vous serez en art. Ce qui est pas gênant. Mais au final vous serez? Non non mais c’est.

Et après? Comment? Ça change là où tu en scène? Oui ça change du de la discipline ou t’enseignes. Et bon c’est assez logique qui a ces qualifications se parlent discipline parce que si on passe si on passe une thèse en recherche création on va pas devenir professeur de mathématiques.

Non mais c’est un vrai problème.

Plutôt plus classique et ce que je peux après accepter? On a tu vois en section si si il y a pas eu dans le jury c’est ça? C’est un vrai problème c’est que s’il y a pas. Une thèse qui est artistique. C’est pas possible de d’appliquer. En art. Après?

Mais tu peux faire une thèse en art qui ne soit pas qui n’est pas de pratique qui ne soit pas recherché. Création qu’il soit une thèse théorique sur l’art par contre. Non parce que là tu vas être en histoire de l’art ou tu où tu vas être en philo?

La 18 a priori après même dans 18 qu’on soit qualifié en histoire de l’art en art, etc. C’est pas la même chose. C’est que de toute façon pour enseigner en art et puis vu la concurrence qui a actuellement puisqu’il y a une augmentation du nombre de tests de doctorats dans ce champ là.

C’est que il faut passer une thèse doctorat. Avec. On peut pas tout avoir en fin de compte, c’est difficile de tout avoir. Voilà! Donc il y a des choix à opérer? Il faut le savoir et que quand on veut enseigner en art il faut mieux passer une thèse. Où il y a une pratique artistique?

Sinon c’est difficile de revendiquer une compétence. Comme praticien. C’est juste difficile. C’est un mode de connaissance là. Bon. Mais ça bon ça dépendra de chacun. On va pas. Ça peut sentir sur chaque cas parce que chacun est particulier. On en parlera qu’on aura des entretiens individuels. Pour voir comment?

Mais quand vous aurez bien intégré les questions de méthodologie. Parce qu’avant c’est un peu absurde. Ce qu’il faut que ce soit adapté à chacun à chacune d’entre vous. Chacun des cas est particulier, répond à des exigences particulières etc. C’est comme ça que je vous propose de faire. Après vous pouvez avoir des problématiques individuelles qui ont un intérêt collectif mais c’est pas toujours le.

Est-ce que c’est bon? Pour l’instant OK. Donc? Le problème alors pour moi le à titre personnel. Le problème fondamental.

Comment faire de l’art un mode de connaissance? C’est pour moi, c’est quand on fait une thèse en recherche. Création on a 7 questions là devant soi. En quoi l’art est un mode de connaissance et même plus précisément? En quoi la recherche ou la pratique en art est un mode de connaissance?

C’est-à-dire? C’est-à-dire non mais ça peut paraître absurde mais dans quel sens? Dans le sens où?

Dans le sens où il y a des pratiques qui sont artistiques et qu’on peut qui s’aborde que par le biais artistique. Et du coup de là c’est une connaissance? Enfin je sais pas pour faire du par exemple du trapèze la connaissance du trapèze elle se fait que en faisant du trapèze et c’est que dans un alors quand je parle de connaissance.

Je parle pas spécifiquement de connaissance pratique. Je parle de connaissance plutôt discursive. À voir avec le langage. Bien sûr il y a le savoir-faire du trapèze ou le savoir ou le savoir faire vraiment trapèze. Bon ok qui est très important. Qui est de la connaissance et qui peut faire partie d’une thèse de doctorat?

Ça, j’y reviendrai après. Mais il y a il peut y avoir aussi. La question de qu’est-ce que la pratique du trapèze nous apprend? Nous apprend. Même quand on n’est pas trapéiste. Pour quelqu’un d’autre, est-ce que il y a? Est-ce que c’est constitutif d’une connaissance? Transférable. Au-delà des limites de la pratique.

Ok et qui ne serait pas seulement? Une analyse? Mais qui serait un mode de connaissance? Par exemple, je sais pas d’un certain régime du corps. Qui? À une portée. Plus général. Que la localité de cette discipline. Ok dans chaque cas. Quand je dis ça c’est problématique c’est problématique et dans chaque cas ça se négocie différemment?

OK. Par exemple, les questions de la connaissance moi quand j’enseignais au Canada, j’avais des étudiants en musique. En théâtre je acteur. Etc et chaque fois on se posait la question en quoi c’est un mode de connaissance ça en quoi? Et comment ça peut constituer de la connaissance alors? J’ai poursuivre un peu dans cette voie là.

Après dans les propositions que je vais faire il y a des choses qui sont pas claires immédiatement. Qu’on va voilà! Donc? Alors globalement. Habituellement la connaissance? Académique. Elle a certaines caractéristiques. L’une de ces caractéristiques. C’est qu’elle est générale?

Quand Einstein? Imagine que égal mc2 La portée de e=mc2. C’est que c’est vrai. Pas seulement pour Einstein. OK. C’est vrai pour une. Communauté qui négocie qui est en accord sur E = mc2 OK. C’est pas la vérité égale mc2 c’est une c’est une formule. Qui est qui décrit et qui anticipe certains phénomènes qui permet de calculer certains phénomènes?

E = mc2 et pas dans la réalité en tant que tel. C’est une connaissance temporaire jusqu’à l’élaboration d’une nouvelle théorie. Plus simple plus économe plus élégante mais Il y a un accord d’une communauté. Autour de ça? Quand Picasso et braque? Cubisme. Quel est le mode de vérité du cubisme?

C’est pas du tout le même bon de vérité que eux = mc2 OK. Donc en quoi ça constitue une connaissance? De quel c’est pas le même type de connaissance? Ça ça va? Être un élément absolument fondamental C’est que il y a des connaissances. Qui sont d’un mot qu’on n’aime pas mais que là on va utiliser.

Qui sont non pas universelles mais universalisables je tiens au côté universalisable plutôt qu’universel. C’est à dire dont la tendance? C’est la généralisation. OK. Et le fait de convaincre?

Autour d’une communauté? C’est le cas des sciences physiques c’est le cas. Par exemple de la boue de la sociologie. Et on va parler à ce moment-là de découverte. Alors pourquoi on parle de découverte? Parce qu’on a le sentiment d’arriver à décrire un phénomène qui préexiste. À la manière de décrire ce phénomène.

C’est un peu plus compliqué. Mais globalement! J’explore le monde et j’essaye de le comprendre. Et je vais poser dessus des théories. Pour expliquer le monde tel qu’il est. Le propre de l’art. C’est que ça ne décrit pas la réalité, ça produit de la réalité. Ça produit des nouvelles choses!

Donc? Le mode de connaissance de quelque chose? Qui ne préexistent pas? À cette connaissance. Qui lui est contemporaine souvent ou avec un léger décalage? Mais. Qui est dans le cadre de la recherche création? Exemple c’est c’est Einstein E = mc2. C’est pas Einstein qui a créé l’énergie. Si Picasso fait sa thèse de recherche création sur le cubisme c’est lui qui a créé le cubisme avec d’autres mais bon.

Et donc ça pose le problème d’une connaissance où on est jugé parti? On élabore la connaissance et on produit l’objet de la connaissance. Il y a rien de pire en science. Rien de pire!

Je produis un phénomène qui correspond à ma connaissance. Donc? Ce régime de vérité de l’oeuvre d’art est très particulière. Il faut le prendre au ras des pâquerettes à mon avis. Aura des pâquerettes vraiment c’est la production de quelque chose de nouveau même bien sûr si ça parle de quelque chose même si ça document quelque chose.

Et après dans chez chacun et chacune d’entre vous, il y a des degrés différents. Il y a des ça se joue différemment mais voyez ou voilà. Et il faut que cette connaissance ne soit pas seulement la connaissance du travail artistique. Parce que bon à la limite, sinon c’est du commentaire.

Il faut que ce qui ça produit comme connaissance il faudrait. Que ça aille une portée un peu plus générale. C’est à dire que ce dont je vais parler. Dans ma thèse de doctorat à travers des œuvres et à travers de la théorie. Ça intéresse! Quelque chose qui va au-delà et qui peut intéresser d’autres personnes.

Un thème, une problématique, un fragment de monde. Quelque chose au dehors? Il y a quelque chose d’odeur? Il y a quelque chose en dehors de l’oeuvre d’art? Il y a quelque chose en dehors? De la thèse de doctorat. OK. Est-ce que ça va? Est-ce que c’est? Est-ce que c’est clair?

Ok donc on essaye de comprendre comment un objet artistique peut devenir un mode de connaissance dans ce sens-là. Juste une question. Euh là tu parles beaucoup de la thèse. Ce qui est très bien et pourquoi ce sourire.

Comment on fait pour en arriver là et commence ton discours? Ce discours que tu as sur la tête sur la bonne compréhension de l’antenne comment ça peut nous aider? Créer un projet. De thèse qui soit viable et comment décrocher en fait et comment on pourrait l’appliquer quoi mais on parleras certainement.

Bon peut-être que tout ce que je dis, ça est totalement évident et ça relève de la banalité non non mais c’est tout à fait possible. Et j’en serais très heureux. Mais oui on a on va y aller doucement. On y va progressivement si vous voulez par étape et faire le cheminement etc.

Parce qu’il y a bien sûr pas de recette. Juste sur le dernier point que tu as développé là tu précises ça parce que il faut convaincre de ça que Parce que ça c’est pas déjà. À qui en recherche? Relation que Que? Oui en fait que que on produit qu’on produit que que la pratique artistique produite est en mode de connaissance.

Autre. Est-ce que vous est-ce que vous pensez que c’est quelque chose? D’acquis que l’art est un mode de connaissance? Est-ce qu’il y a un accord sur ce truc là? Que c’est un mode de connaissance aussi digne que les autres domaines académiques qui a pleinement sa place, je sais pas.

Il faut l’Académie tout le temps. Je ne pense pas surtout parce que par rapport au sujet très personnel. Ça peut apporter justement des questions qui sont vus. Regardez comme des questions qui sont pas dignes d’être à l’université. Pour montrer que c’est des approches scientifiques et du coup elle ne crée pas la réalité alors que dans une perspective discursive les sciences sociales en décrivant la réalité la concret.

C’est pour ça que en tout cas dans aujourd’hui c’est pas du tout quelque chose d’acquis Et d’ailleurs c’est pas quelque chose qui ni au niveau académique, ni au niveau que soit un mode de connaissance. C’est souvent considéré comme un mode d’expression. Mais pas un mode de connaissance. Et c’est d’ailleurs.

C’est aussi un domaine l’art. Ou le plus incompétent en est le plus? On en parle. Quand vous dites que vous faites de l’art, tout le monde a un avis là-dessus. Surtout les gens qui vont jamais à des expos qui voient jamais des spectacles qui vont jamais rien voir mais ils ont un avis tout le monde.

Un avis par exemple sur l’art contemporain. Même si la personne n’a jamais vu une exposition d’art contemporain. C’est le seul domaine où il semblerait que pour s’exprimer. Alors maintenant il y a beaucoup de domaines qui sont comme ça de plus en plus fréquents. Pour le coup ça c’est un peu généralisé.

Mais il n’empêche que ça fait plus longtemps. Nous on est un peu à l’avant-garde de cette décadence de la connaissance, c’est-à-dire que depuis très longtemps. Il y a ce fameux oncle du dimanche après-midi, un peu un peu facho et tout ça qui. Ah tu fais de l’art? C’est de la merde.

Et il y a un avis et il est absolument persuadé qu’il a raison et que ce qu’il dit est vrai. Parce que alors ça peut s’expliquer. J’ai l’air de me moquer de ça mais il y a des raisons profondes à ça. C’est lié par contre c’est lié à la question de l’universalité du jugement de goût choquante.

C’est que le jugement de goût étant universalisable. Tout le monde en est digne en tant qu’être humain et donc l’oncle un peu facho. Il peut en parler. Voilà et le fait de faire admettre socialement et académiquement qu’en tant qu’artiste on a de la connaissance. Qui est une vraie connaissance mais qui est spécifique.

C’est très compliqué à appliquer très compliqué. Même dans la recherche même là où?

Non.

Nous dans les jurys on est on est tout même des méchants gauchistes hein faut pas déconner mais non non. Est-ce que est-ce que ça? Il faut aussi déjà le déplier? C’est juste pour répondre. À la remarque et à la réfutation que tu m’adressais et qui est effectivement justifiée. Qui est mais est-ce que c’est pas acquis que l’art?

C’est un mode de connaissance? Digne! Et il me semble que bien sûr. Donc et il me semble que? Tu trouveras effectivement des gens qui sont d’accord avec toi. Mais que majoritairement il y a quelque chose qui traverse la société pour des raisons profondes? Et même dans des domaines? Euh je dirais.

Soit disant cultivé. Qui est que? L’évaluation la mise en connaissance du travail artistique n’est pas nécessairement lié à. Connaissance! Voilà! Et que donc ce n’est pas? Me semble-t-il et que la thèse de doctorat à mon avis mais ça c’est mon point de vue. Pour moi il y a un enjeu.

C’est d’amener la pratique artistique ou la vie artistique. À la hauteur de la dignité des autres connaissances avec ses caractéristiques. Dans la situation qui est la nôtre qui est une situation de précarisation, il y avait quelqu’un qui avait levé la main mais comme un fou furieux. Donc j’ai un prix.

Enfin je comprends aussi la question. Comme? Enfin, Florence comme On parle à des gens qui aussi sont censés être d’accord avec cette idée-là quoi que? L’art est un mode de connaissance et mais justement en fait non mais je me dis on pourrait a priori le penser. On pourrait priori ça nous exempte pas pour autant de chercher à le démontrer que c’est notre démarche dans la tête.

Quoi c’est quand même un devoir. Alors oui tout à fait, je pense que là tu as tu as dit quelque chose de très juste. C’est à dire? Qu’effectivement Dans le doute. C’est préférable par ailleurs, c’est intéressant élaborer pour soi. Et après sur la constitution des jurys c’est toujours compliqué parce que les jurys sont très variables mais moi je sais qu’il y a des jury en recherche création.

Où il y a pas d’artiste? Dans les jurys? Et à mon avis, il y a dans la pratique artistique quelque chose qui est. Il remplaçable en termes de connaissance. Et même si on est on fait de la philosophie de l’art même si on est historien de l’art et c’est un mode de connaissance mais ça ne remplace pas.

Ce qu’on appelle le jugement par ses pairs. Qui est la question? Une question de la n’ayons pas peur des mots de la scientificité du travail artistique. Moi je vais parler de scientificité d’un type de scientificité très particulier qu’on peut définir mais je crois qu’il faut se mettre à cette hauteur de à cette exigence là oui.

Et puis après? Il fallait dire parce que là c’est chacun son tour c’est pas possible. Non je sais pas je disparaison.

Enfin, je me dis genre, j’arrête dans cette démarche de légitimer justement là comme des connaissances qui sont aussi des enjeux, j’imagine professionnelle etc. Enfin ça peut étouffer aussi par la force de vouloir être dans le désir de montrer il y a une sorte de et du coup de d’embrayage de la machine et où le méthodologisme prend toute la place.

Quoi? Oui bien sûr, après c’est comme tout si c’est toujours développé, ça devient une excroissance et ça finit par être contradictoire avec l’objectif souhaité au départ. Je dis juste que l’une des questions qu’on peut se poser. En tout cas que moi je me pose. Dans le cadre d’une thèse doctorat, c’est est-ce qu’il y a de la production de connaissances ou pas?

C’est pas de dire, il y a de la connaissance. Il y a de la connaissance et puis de l’annoncer de l’annoncer de l’annoncer c’est après. Je vous donnerai des exemples. Est-ce que ça produit de la connaissance? Au-delà de la pratique singulière de la personne. Voilà et ça se répond pas par la méthodologisme.

Mais par? La problématique. Sur lesquels on va arriver? Et la réponse à la problématique, une thèse doctorat pose au moins une question et y répond. Et il répond?

Alors donc la méthode, la méthode comme je vous le disais? C’est.

Et de l’annoncer donc ça c’est vraiment l’étymologie Méta c’est après, c’est ce qu’il y a après. C’est le chemin, la voix etc le moyen. Ça veut dire que la méthodologie c’est la description? D’un chemin? Ou qu’on va suivre? Et soit? On va avoir une méthodologie constatative, le chemin qu’on a suivi.

Soit comme c’est dans le cas dans la méthodologie recherche création. Une acception normative, c’est-à-dire le chemin. À suivre ou qu’on va suivre, oui. Qui sont sur l’entrée va être mais? Comment on peut définir? Enfin la méthodologie c’est quelque chose qu’on construit j’imagine au fur et à mesure c’est pareil parce que si on regarde une méthodologie si on n’a pas encore avancé dans le fondant alors c’est là c’est pas.

C’est au cœur. C’est au cœur du problème. C’est qu’il faut annoncer quelque chose qu’on n’a pas déjà fait. Et le chemin change en cours de route à cause de d’un phénomène qu’on va voir très fréquemment qui est le ristique? Donc tout le monde sait ce que ça c’est bon.

Tout le monde a la définition. Donc le ristique c’est un phénomène. C’est vraiment le. Le truc le plus commun en art. C’est que en faisant quelque chose, j’ai un projet et en faisant cette chose ça modifie mon projet. Donc c’est ces boucs de rétroaction permanentes entre mon projet et sa matérialisation et sa réalisation.

Et qui fait que finalement en art bien évidemment, c’est pas une idée que j’ai et que juge. Je réalise. Ça va de soi. C’est une espèce de boucle ou un ment, la cause et les fesses s’échangent. Et va faire que j’arrive souvent à un résultat qui est différent de ce que j’avais visé au départ et c’est ça le plaisir c’est la production de la ou du travail en atelier mais oui.

Du coup la méthodologie en question qu’on doit construire pour soi-même? Ça fait partie aussi du coup de la littérature grise qu’on va produire. Pour avoir un financement pour approcher ne soyez pas pour l’instant. On parle de la thèse doctorat. On va pas parler du financement. Non mais pas que du financement mais je veux dire pour accrocher.

Un directeur ou une directrice de thèse pire pour être encadré. Alors ça va? Être un élément fondamental Même si elle est incomplète. Pour que rapidement la personne, votre interlocuteur ou institutrice sache où vous êtes. Puis vous situer? Et que? Et que surtout? Vous fassiez attention en fin de compte une méthodologie.

C’est constructiviste. C’est fondamentalement constructiviste c’est-à-dire que Vous évitiez de penser que votre idéologie? Ou vos idéologies? Sont naturels et vont de soi. Ça permet de dire rien ne va de soi. Donc la méthodologie c’est contre vos réflexes. Il faut arriver à problématiser et à thématiser vos réflexes. Par exemple vous avez une approche, j’ai pas féministe.

Bah ça ne va pas de soi, c’est un choix. Qu’on n’est pas obligé d’adopter. Et donc même si ça semble légitime aller de soi. On est tous d’accord là-dessus dans le langage commun. On est d’accord dans la vie quotidienne. Mais dans un travail académique, c’est un choix qui est une construction qu’il faut présenter comme construction.

Il faut dire comment le construire? Donc il faut éviter. Tout ce qui relève ou tenter d’éviter c’est des objectifs. C’est des idées au régulateurs. Tout ce qui relève de l’opinion. Or la grosse difficulté c’est que quand on est artiste ou quand on est une personne quelle qu’elle soit. Au niveau académique?

On vit dans le monde de l’opinion et dans le monde de la connaissance, on vit dans le monde de l’opinion à cause des dînés familiaux. Parce qu’on va ses copains ou ses copines le soir, on discute de trucs, etc. Et on dit ce qu’on pense? On pense des trucs et on en parle et chacun donne son point de vue.

Bon ça c’est de l’opinion. Quand on produit de la connaissance c’est pas exactement la même chose. C’est qu’en fin de compte on va arriver un peu moins vite à la conclusion. On va un peu différer la conclusion. On va prendre. On va aller lentement. Dans l’opinion on saute à la conclusion.

Parce qu’on est plusieurs à parler. Dans une thèse doctorat, vous êtes seul à parler. Et en plus vous choisissez avec qui vous parlez parce que vous choisissez vos livres. Vous interlocuteurs et intellectrices donc. Donc? Il faut sortir de l’opinion et quand je vous dis ça, c’est lié à des lectures de tests de doctor en recherche création ou vraiment des gens expriment leur opinion.

Ils disent ce qu’ils pensent. Il y a d’autres lieux pour ça? Donc la méthodologie va consister à? Tous vos mécanismes etc. À en refaire la construction, pourquoi vous faire tel choix, pourquoi etc. Pourquoi par exemple vous allez faire une généalogie? Des constructionsistes pourquoi quel intérêt ça? Pourquoi je sais pas?

Etc. Après on va faire la liste, il y aura des cartes avec toutes les types de méthodes qui existent etc. Mais voilà! Donc c’est sortir de l’évidence de l’opinion. Par exemple vous dites oui. L’art c’est un mode de connaissance c’est évident. Je dirais. À partir du moment où on dit on dit c’est un acquis.

C’est évident là il faut tout de suite s’arrêter et dire non non. Tout ce qui me semble aller de soi. Dans le cas d’une thèse doctorat et dans le cadre de la méthodologie, faut le reconstruire. Si ce n’est que pour lui donner plus de force d’ailleurs. Mais ça ne va pas de soi dans une discussion avec les copains.

Les choses vont de soi mais pas dans une tasse de temps. Il y avait quelqu’un oui. Excuse-moi! Plusieurs titres je me souviens de thèse. On en parlera. Parce que il y avait un peu il y a toujours automatiquement un peu de titres et soutif et que le sous-titres il déclare quand même en amont même si t’as pas déterminé toute la méthodologie.

Une part de méthodologie c’est à dire que mon agence? En tout cas ça marchait bien avec tous nos exemples. Il y avait un truc de s’inscrire dans une discipline et puis aussi exprimer. Tout à fait en fin de compte mais on le verra. Moi je dans la. Dans la suite là, je vous parlerai de la question du titre.

De comment constituer un titre? Quelles sont les limites du titre etc effectivement. Dans la sous-titre c’est pas nécessairement la méthodologie mais ça situe souvent le titre c’est une problématique, c’est un domaine de réalité et le sous-titre va situer la pensée par rapport à cette problématique ou à ce domaine de réalité.

Au moins donc c’est vraiment l’embryon de la méthodologie quand on situe sa pensée. Mais ça on le verra en détail puis on verra le nombre de caractères maximum. Les écueils à éviter et tout ça. Donc globalement avec la méthode on va essayer d’expliquer. La pensée est folle au départ.

Une pensée c’est une folie. C’est une pulsion. C’est presque une. C’est presque une perversion si on reprend ce qu’avait dit analogo. Lors du dernier cours. Avec la méthode, on va essayer dans une certaine mesure. D’expliquer la manière dont on conduit sa pensée. Quel ordre on va suivre? Comment on va constituer un semblant de connaissances?

Depuis le 17e siècle. La question de la méthode en science et en philosophie est absolument centrale. C’est apparu comme? La condition de possibilité de la pensée. C’est sa condition. Par rapport au régime de l’opinion. Et à partir du 17e siècle ça c’était vu avant mais ça va. Ça va beaucoup s’inscrire au 18e siècle.

La question de? Qu’est-ce qui précède la pensée et qu’est-ce qui conditionne? Au sens de la possibilité, la pensée va apparaître comme ce qu’il faut faire en priorité. OK. C’est à dire que la question de la méthode c’est ce que tu disais. C’est il s’agit de penser ce que tu disais toi.

C’est ce qu’il s’agit de penser avant avant d’avoir pensé. Espèce de précession de la pensée. Non et ça à partir du 7e siècle? De Descartes et puis de quand surtout et dans les sciences? Cette précession de la pensée va sembler absolument essentielle et c’est très paradoxal bien sûr. Donc la méthode?

C’est pas une description, c’est une fiction. Une fiction performative qui nous engage. C’est un pari. Avant de penser je dis comment je vais. Et je fais le pari que c’est comme ça que je pensais. Et bien sûr, je vais penser un peu différemment. Mais c’est de penser un peu différente va être une dérive par rapport à cette fiction de départ.

Et pour penser il faut toujours parier au départ? Parce que sinon on sait pas d’abord. Qu’est-ce qu’on met en jeu? Quelle est la nature du pari? Qu’est-ce que je peux perdre? Qu’est-ce que je peux gagner? Voilà donc il faut vraiment voir ça comme une fiction qui nous engage. Et comme un jeu c’est ludique.

Un problème c’est que est-ce que la méthode c’est pas déjà de la pensée? Et donc est-ce que c’est pas déjà fou de poser une méthode? Une réduction à l’infini il y a une il y a une il y a une remontée. À l’infini comme ça on peut remonter ça, c’est la tendance au méthodologisme, c’est-à-dire que comme on dit, la pensée la plus digne, c’est la pensée méthodologique parce que c’est elle qui conditionne toutes les autres pensées.

Il y a des gens qui deviennent absolument dingues. Et qui disent? Moi je suis un artiste de la méthode. Je fais des méthodes. Ma production c’est des productions de méthode. Ou je l’ai vu? Il y a des gens qui à une époque faisaient des logiciels informatiques en disant c’est ça qui va permettre de faire toutes les œuvres possibles.

Donc une espèce de remontée sur le fleuve de la condition de possibilité absolument folle qui a atteint des sommets d’abstraction et effectivement à un moment qui je sais pas comment s’appelle mais quand il y a des espèces vivantes qui développent une. Une fonction organique au départ qui au départ est fonctionnel mais tellement que ça devient complètement dysfonctionnel.

Il y avait un livre sur ça. Comment ça s’appelle? Il y a un nom en biologie là-dessus? Bon ben, il y a des il y a ces espèces de trucs de réification quand on pousse à l’extrême quand on radicalise certaines tendances discursives, ça devient contradictoirement donc effectivement. Donc c’est pour ça qu’il faut le prendre de manière un peu.

Ludique. Comme une annonce d’une manière de faire et on pense. Il faut voir la pensée comme une manière de faire tout comme l’art. C’est une manière de faire. Ne marche pas de cette méthode qu’on annonce. On change de PS quoi? Alors? Alors il y a deux il y a deux possibilités.

Première possibilité. Soit c’est un échec complet. Et? Il faut quand même inclure que c’est possible que ce soit en échec, c’est-à-dire qu’on peut avoir une intuition sur quelque chose. Proposer une maison en fin contre dans la réalité, abstraitement tu as raison. Concrètement réellement en fait la meilleure où ça se passe c’est que ça c’est une dérivation par rapport au projet de départ et auquel cas on explique ce qui a fait qu’on a un peu dérivé.

Qui a eu un changement en cours de route? Et là on peut dire? Par exemple, la pratique en atelier a fait que j’ai découvert que je voulais développer. Je voulais répondre à cette problématique et finalement en cours de route chemin faisant j’ai découvert que j’ai découvert autre chose. Donc ça bon bah c’est la sérénandité c’est bon.

Voilà ça ça a été même en science dans le domaine scientifique. Bien sûr ça existe, c’est des choses, la découverte chemin faisant. Mais si c’est un échec complet en général, c’est dans une tasse doctorat en recherche création. Ça va être un élément de blocage. Ça va être juste, on va pas y arriver.

Donc moi je verrai ça plutôt comme. Une petite dérive à un moment ou une assez grosse dérive. Qu’on peut parfaitement intégrer soit en conclusion, soit bien sûr. Comme vous le savez l’introduction l’écrit en général à la fin. Mais en la présente pas comme quelque chose qu’on a écrit à la fin.

Et que donc on peut intégrer ça? Par contre façon il va être important avant que vous que vous écriviez que vous rédigez votre test doctorat. Que vous disiez le chemin que vous allez prendre parce que sinon personne ne va rien comprendre du tout. Et vous allez pas trouver de prof?

Vous allez pas trouver de financement et vous allez être tout seul? Voilà donc à un moment où vous allez être pris de toute façon dans ce truc. Qui est de la même manière qu’une oeuvre d’art quand on cherche un financement? C’est terrible, on doit et c’est encore pire. On doit parler d’une oeuvre d’art avant de l’avoir fait.

Franchement on en a pas envie. Personne n’en a envie. Très peu quelques pervers mais. Mais c’est assez rare. Voilà! Moi j’adore ça donc. Mais le truc c’est que. Ça veut juste dire que il y a ce jeu là. Il faut le prendre plutôt de façon ludique et essayer de jouer avec cette limite là.

Voilà mais c’est un jeu. Comment? Oui mais moi j’ai vu aussi tellement de discours sur le discours de l’échec de l’incapacité. J’en ai vu tellement en maîtrise dans les diplômes en école d’art dans les doctorats et en général c’est pas intéressant à lire. C’est juste ça tombe des mains quoi?

Il y a très belle. Il y a très peu de belles théories de l’échec. Il y en a quelques-unes. Que je vous donnerai parce que ça se terrorise les chèques mais il y a des vraies théories de l’échec. Il y a des vrais écrivains de l’échec ou etc. Mais Si on veut thématiser l’échec.

Il faut vraiment être exigeant par rapport à ça aussi. C’est pas un pisaler. Il y avait des mains. Il y avait des mains. J’ai vu des organes. Non je pensais à pendant les rencontres Arte. On a eu la présentation de Boris Leroy et Théo bourgeron qui ne tu vois pas.

Parce que eux nous ont présenté. Du coup j’ai l’impression une étape ou alors c’était la fin parce qu’il a déjà son fils à thèse dans cette voiture de d’ateliers d’écriture de fabulation qu’ils ont eu avec des financiers. Et lui semblait dire que ça avait pas marché. Enfin, je veux dire qu’ils avaient été quand même un peu un échec.

Qu’est-ce qui avait été un échec? Ben ça thèse de base qui était que en gros lui il disait que ils ont inventé une sorte de truc qui s’appelle le fantastique capitaine capitalisme. Qui en gros reprenait l’idée de la narration spéculative la fabulation spéculative mais retourner la chose c’est-à-dire plus parler uniquement du point de vue des dominés mais parler du point de vue des dominants et donc ils ont construit des espèces de méthodes fictives de d’ateliers, de fiction avec des banquiers, des financiers etc.

Et en gros il semblait dire que que en fait ça avait pas hyper bien marché ou je sais pas quoi mais moi j’aurais justement dit que c’est parfait. Exemple c’est que la thèse qui échoue mais pareil. Alors pour essayer de répondre à ça. Euh je dirais, c’est pour ça qu’une méthodologie est ouverte.

Si la méthodologie consiste à dire, je vais mettre en place un dispositif pour atteindre ce résultat. Alors ce n’est pas une méthodologie, la méthodologie n’anticipe pas le résultat. À découvrir à expérimenter! Ça c’est une hypothèse, peut-être c’est une hypothèse. Et l’hypothèse elle peut être vrai ou fausse mais ça n’a rien à voir avec la méthodologie.

Par contre c’est pas c’est pas ça la méthodologie. La méthodologie c’est de quelle manière je vais procéder. Par rapport aux différentes choses que j’ai à faire dans une thèse de doctorat en recherche création. Au niveau et c’est pas du tout la même chose en fait c’est vraiment. Une demande moi j’ai senti très fort alors peut-être là par exemple pendant les rencontres etc qui me demande de résultat.

C’est une demande de résultat et que donc que tu dois quelque part et ça rejoint aussi je ne peux je ne peux que je ne peux qu’exprimer mon étonnement et le fait que. Exemple je ne pense pas que ce soit la voix. Scientifiquement souhaitable. Je pense par contre c’est pas la question du résultat.

C’est pas exactement ça. Et on va on va préciser. Est-ce que tu pourrais? Enfin ça ira plus tard mais c’est une question que j’aimerais évoquer quand même. Le mode du projet peut à la fois. Mettre un accent sur la méthodologie et du coup le processus mais le mode du projet peut aussi peut-être donner cette impression.

Peut-être de paraître fausse idée de ce que c’est le projet ou je sais pas quoi que il y a un résultat enfin que le projet c’est une sorte de flèche vers un but résultat attique quoi? Moi ma seule manière de répondre à ça. C’est que le fait qu’il y ait des résultats et on verra.

Quelles peuvent être ces résultats? Ça ne veut pas dire. Que par rapport au discours de l’annonce qu’on doit faire? On doit anticiper la qualité des résultats qu’on attend. Voilà! Ni en définition ni en extension. Voilà parce que sinon! Bah c’est du bullshit. C’est juste n’importe quoi. Si je dis je mets en place un protocole.

Pour bien vérifier que finalement le capitalisme c’est juste n’importe quoi et c’est de la spéculation pure et c’est une fabulation et en fin de compte c’est fondé sur rien et que. Le capitalisme économie c’est pas une vraie économie ça? C’est à mon avis, ça c’est pas une thèse de doctor.

C’est un essai. C’est autre chose, c’est un parti pris idéologique qui n’a pas en fait dans une thèse doctorat. Ton principal ennemi c’est toi-même.

C’est à ça qu’il faut s’adresser. Voilà! Il y avait des mains. Des organes? Ça m’a fait un truc euh.

Parce que? Du coup très personnel mais je me demande aussi comment partager ce qui pour moi et acquis de que. Que l’art est un mode de connaissance. Et que et qu’en fait comment la méthodologie? Peut déplier ça pour le parfum. Peut être le cadre qui permet de le partager mais du coup là ça me fait un truc où je me dis.

Ah bah ce que c’est un essai alors c’est. J’ai pas très bien compris. J’ai l’impression que tu veux dire Florence c’est que. Tu tu tu veux prouver en fait que là ça pourrait devenir un risque quoi là? J’ai une idée qui m’est venue par la pratique et que ça j’ai envie de la déployer un endroit.

De rechercher plus théorique et comment en fait la méthode. Elle est c’est de la méthode qui traduit en fait cette pratique pour des gens qui la pratique pas. La méthode va juste. Dans le cas, si j’ai bien compris va juste expliquer. Avant de le rédiger. La manière dont tu vas procéder pour vérifier que l’intuition que tu avais.

Est une connaissance constituable. Voilà! Mais du coup c’est ça qu’il faut mettre en jeu en fait ce qu’il faut mettre en jeu c’est? Quels sont les critères? Après on va, on va parler de chacun particulier. Quels sont les critères? Qu’est-ce qui fait que je peux savoir que c’est une connaissance que ça reste juste un état d’intuition?

Quels sont mes procédures de vérification? Je sais pas. Imaginons Je fais une installation interactive et je veux démontrer je dis une connerie. Et je veux savoir si c’est plutôt l’oeil ou la main qui est mobilisé. Dans le dispositif sans sirop moteur. Et donc je vais faire une quantification alors là je suis un peu dans les trucs quantitatifs mais qu’il faut pas du tout laisser de côté.

Je vais juste faire un truc quantitatif avec du tracking de regard et la main. Et voir qu’est-ce qui bouge le plus? Par exemple? Donc il y a un moment il faut un protocole de vérification. Je sais pas où je le verrez ce protocole de vérification il y en a aucun en philo.

Il y a aucun il y a rarement des protocoles de vérification. C’est le preuve de la philosophie c’est. Mais sinon! Aucun doute sur le fait que la philosophie est en mode de connaissance.

Par rapport à l’AR. Ok oui socialement par rapport à l’art. C’est le prestige de la philosophie d’aristote qui fonctionne bien. Aujourd’hui c’est complètement déconstruit pour le coup Aristote c’est c’est il a dit du bullship de A à Z quoi.

Tranquillement Aubervilliers. Je veux pas rentrer, je veux pas nécessairement rentrer dans le rapport art philosophie. On pourra se faire un truc spécifiquement là-dessus. C’est un truc en soi. C’est un sujet en soi. Des exemples? Par exemple de méthodologie? Ah oui mais bien après ce sera la semaine prochaine. On n’est pas du tout.

Bien revenir sur la question des expert.

Euh. Qu’il faut se méfier de soi et en même temps il faut faire confiance. Oui ça devrait partir quand même. C’est très simple non mais c’est très simple. C’est qu’on commence un projet de test doctorat avec une intuition de départ. C’est une hypothèse bon. Et que pour que cette hypothèse soit convaincante par rapport au contexte académique, on est faut que ce soit un peu démonstratif.

Ok on peut pas juste voilà et que au niveau démonstratif il faut expliquer? Comme c’est une discipline un peu bizarre, la recherche création etc. C’est pas normalisé. On n’est pas en sciences de la gestion. On n’est pas en sciences physiques bah il faut juste annoncer de manière un peu vague.

Comment on va procéder? Pour vérifier ces résultats et. Quelles sont les attendus? Voilà ça va. Pas plus loin que ça, c’est assez modeste. Après je le dis d’une manière peut-être un peu avec un peu sentencieuse mais c’est assez modeste. C’est juste pour rendre un peu communicable son truc parce que parfois il y a des tests doctorat ou des masters, on les lit.

On lit du début à la fin on ne comprend rien. Mais rien c’est incompréhensible et on pense que la personne qui l’a écrite elle s’est lancée. Dans l’écriture en se disant je comprends rien mais j’y vais je fonce. Donc je dirais. C’est juste une précaution minimum de communication avec son interlocuteur et quand je dis ce jouet contre soi c’est arrêter de croire qu’il y a des évidences.

C’est à dire que parce qu’il y a toujours dans le jury quelqu’un qui ne va pas et d’ailleurs c’est leur objectif qui ne va pas être d’accord avec toi et donc qui va il faut intégrer la réfutation. Et donc c’est juste un principe de précaution et d’humilité je dirais.

C’est juste de l’humilité. C’est pour juste rebondir très rapidement. C’est que j’ai l’impression que c’est. Prendre le risque de se tromper quoi? Et de dire j’ai cette intuition par rapport à au mode de connaissance qui est là. Mais c’est se dire que la thèse ça peut devenir. Déjà une réputation quoi ça peut aussi être le risque d’une réputation.

Si tu veux vraiment le communiquer. Ben c’est possible que tu te confrontes au fait que tu te sois trompé et que. En fait c’était pas vrai et donc là rentre la méthode. Peut-être de te dire comment on fait. Je fais pour pour le démontrer pour faire cette démonstration. Enfin je sais pas c’est comme ça.

Évidemment c’était une intuition. Enfin je dirais après c’est juste comment lisible d’une part et tu lis. Les deux exigences de la théorie la pratique mais franchement si c’était un peu honnête avec toi même. Globalement les soupçons que vous avez vous exprimer et vous avez tout à fait raison de les exprimer.

Ils sont liés à une tension. Qui est inhérente un travail de recherche? Création qui est une tension entre d’un côté. Une certaine demande de rigueur et de cohérence. Académique minimale discursive. C’est à dire une certaine précision? Une certaine minutie. D’avoir une argumentation à peu près crédible à peu près logique.

Et de l’autre côté le fait que la création? Va être plutôt du côté esthétique va mettre en avant l’originalité c’est à dire le sans comparaison. Quelque chose qui peut relever de l’ordre de l’expression et donc inévitablement. Il y a un peu une tension entre les deux ce qu’il faut c’est trouver une manière de négocier cette tension entre les deux qui vous correspond à chacun et à chacune d’entre vous.

Voilà donc ça c’est c’est un truc façon. C’est une jeune que vous allez avoir tout le long de votre test de doctorat. Et voilà!

Et je sais pas si ça peut être si il peut y avoir des points communs mais en anthropologie pour la méthodologie par exemple. C’est vraiment l’idée d’essayer de faire. Table rase de ce que tu penses savoir donc juste pour prendre la distinction entre l’intuition que j’ai et puis la méthodo que je vais me mettre pour prouver.

Je prends l’exemple de la scientologie mais c’est je de base. On peut penser que c’est un mouvement sexuel mais si je dois l’aborder. Je dois me faire fi de ce que je pense avoir sur ce mouvement et comment ça fonctionne donc ça peut être juste ça en fait mais du coup là ça déploie ta question et du coup la méthodologie de Ben comment est-ce que j’aborde un mouvement?

Sur lequel je laisse tomber mes présupposés et du coup ok comment est-ce que je suppose? J’essaie de définir selon moi. Comment est-ce que je peux en constituer? Alors? Donc cette chaîne que vous ressentez pour aller dans le même sens c’est lié au fait qu’il y a plusieurs régimes de il y a une multiplicité de régime de vérité.

Et que ces régimes de vérité leurs limites est poreuse. Et il y a des négociations? Il y a dans le milieu académique il y a trois grands types de vérité. En plus des vérités bureaucratiques.

Il y a dans la recherche scientifique. Il y a le fait que on établit une vérité. Temporaire. Mais qui se veut causale rigoureuse. Et dont les présuppositions sont acceptées par une communauté de recherche.

Qui se crée dans la recherche scientifique? À une caractéristique. Ça doit être réutilisable et cumulatif, c’est-à-dire être le fondement possible d’autres connaissances? C’est pas une connaissance isolée le propre de la connaissance scientifique. En recherche en sciences sociales et humaines c’est un peu différent. On va substituer le modèle de la compréhension par le modèle de l’explication.

On va expliquer les phénomènes. La physique n’explique pas des phénomènes. Elle les comprend. Et donc on va chercher pas la vérité mais plutôt la crédibilité. D’essayer d’avoir une explication crédible.

Donc en sciences humaines et sociales, ce sera beaucoup plus difficile d’avoir le consensus. Beaucoup plus! Nécessairement. On recherche création. D’où le problème. On a un renversement complet. Ce renversement. C’est que? Globalement, la création artistique implique souvent de ne pas savoir précisément ce qu’on cherche. Souvent pas toujours mais souvent.

C’est-à-dire qu’on accepte dans la recherche création. Qui a quelque chose qui se fait à notre insu?

Et que donc toutes les précipitations ne peuvent pas être déployées. Dès le départ. Mais ça! Ça se méthodologise. Assez bien. C’est pas vraiment un problème.

C’est-à-dire qu’on va et c’est pour ça que le cas de la fiction spéculative était amusante. Je pense qu’un travail en atelier ça va être souvent. D’aller vers l’inconnu? De se donner les conditions de l’inconnu. Plutôt que d’aller vers un savoir. Voilà! Donc c’est toi même une grande grande différence.

Alors on recherche création. Il y a pas de méthodologie vraiment spécifique à la recherche création. Il y a pas de normes. Les gens qui vous disent le contraire à mon avis ont tort. En général, les méthodologie en recherche création vont souvent emprunter à d’autres disciplines. Le plus souvent en sciences humaines et sociales.

Une tendance à dire c’est bien dommage. On a assez peu de cas en sciences dures et tout ça c’est un peu dommage. Alors? Il y a une espèce de truc que vous allez découvrir pendant votre test de doctorat et ou que vous avez déjà découvert. C’est ce qu’on va appeler le mimétisme.

Le mimétisme c’est que souvent la forme, le style, la tonalité, la ch’timung, la tonalité affective de la méthodologie théorique. Et de la pratique artistique. Ce mime l’un l’autre. C’est à dire que souvent on va aller vers des méthodes. Théorique. Qui ressemble au style de ce qu’on fait? Comment? Ce qu’on dit ouais!

Artistiquement! On va être mené à ça à chercher non pas. Nécessairement un rapport d’explication ou vérité entre les deux. Mais un rapport de ressemblance. Plutôt un rapport d’analogie. Faire des choses qui sont différentes. Mais qui montait l’une avec l’autre produisent quelque chose? Donc je vous renvoie. À la revue, document de bataille et Il y a un très bon livre sur les raisonnements analogiques qui peut être utile recherche création c’est le livre de Didier urban.

Qui s’appelle? Je sais plus comment sur la revue document de bataille, je sais plus comment il s’appelle, ça se retrouve. Avec un très bon livre sur les montages analogiques. Alors? En création et en recherche à supposer que ces deux domaines soient distincts, on va travailler les concepts mais pas de la même façon.

Donc au niveau créatif on va aller travailler de manière expressive esthétique, symbolique bon artistique comme on veut. Avec une finalité esthétique. Réflexive. Alors qu’en recherche? On va être plutôt discursif et argumentatif. On va avoir comme finalité plutôt l’explication et l’interprétation. Convaincante. Tout ce que je vous dis comme catégorie, il serait très drôle de les inverser bien sûr.

Bien sûr tout ce que je dis c’est fait pour être détourné. Je vous donne juste un cadre après. Voilà. Parce que toutes ces limites sont poreuses bien sûr. Mais c’est bien déjà de savoir qu’est-ce qui sépare classiquement les choses. Alors? On va avoir. Plusieurs types d’approches et après je donnerai des exemples de recherche création.

Peut-être la semaine prochaine? Cette semaine? Donc on va avoir des approches qui vont plutôt être phénoménologiques et heuristique.

C’est à dire qu’on va élaborer des nouveaux savoirs? À partir de l’interprétation d’expérience subjective Extrêmement dangereux. Aucune vérité, aucune vérification possible ce que fait tout le temps la philo c’est génial. Ça c’est extraordinaire mais voilà c’est une manière de faire. Et souvent dans les approches phénoménologiques et heuristiques que je vais détailler plus tard.

On va souvent avoir ce qu’on va appeler un bricolage méthodologique, on va retrouver souvent ça. On va avoir plusieurs disciplines qu’on va mobiliser pour interpréter son expérience des expériences subjectives. Parce qu’on estime que l’art, c’est de la subjectivité tout simplement. Ensuite il y a des approches. Qui sont liées à la définition et à la qualification de relations?

Donc par exemple on va qualifier les relations esthétiques. Entre une œuvre et un public. Ou entre un artiste et une oeuvre c’est de manière poétique. Sur le processus de production. Ça on va le voir. Après ça peut prendre la forme dans beaucoup de tests de doctorat. Du journal de création.

Journal de bord. Qui peut être un élément important et qui a souvent comme objectif? De définir la relation politique c’est-à-dire la relation entre un artiste et son travail. Qu’est ce qui se passe? Comment ça opère? Comment le travail se fait? De méthodologie? Non non là c’est des premières approches.

N’ayez crainte, vous allez avoir des cartes avec des documents etc. Dans la forme de la thèse prend pas la forme du journal. Non mais ça peut c’est possible. C’est un des un des éléments qu’on peut avoir sous la main. C’est un peu bêta mais Ça peut être utile. De tenir un journal.

Mine de rien. Ensuite on peut théoriser aller un peu plus loin et théoriser. Qu’on appelle la théorisation dans l’action. Ça a été terrorisé ça aussi la théorisation dans l’action. Donc de mettre en avant l’importance de la réflexion sur le fer. Et des types de connaissances? Et de théorie qui émergent de la pratique elle-même.

Parce qu’il y a bien sûr des théories qui émergent de la pratique elle-même. Bien évidemment. Mais sa stéroise.

Et ça va aussi passer par ça de l’introspection et du récit de pratique. Pardon, juste l’approche dans l’action et la théorie dans l’action. L’autorisation dans l’action c’est simplement que dans le dans la pratique il y a des idées qui émergent. Et que une thèse de doctorat peut tout à fait dire.

Voilà j’ai fait ça. Et ça a convoqué j’y réfléchi. Parce que je suis pas un légume. Je dis ça pour les légumes. Euh pas pour les êtres humains donc le truc c’est que j’y réfléchi et De se faire? J’en tire cette idée. Mais ça c’est la partie création de la recherche création.

Non c’est la partie recherche. C’est de l’introspection sur ma pratique. Ça se fait parfaitement recherche création. Il y a aucun problème. La pratique ça va être la pratique. Mais après je peux faire. Je peux réfléchir à ce que j’ai fait et je peux tiens. J’ai fait ça et j’ai découvert ça.

Mais c’est quoi la différence avec le journal de bord? Bah c’est lié au journal de bord sauf que le journal de bord ça va me permettre. Je vais raconter des trucs et ça va me permettre six mois plus tard d’y revenir et de refaire le fil et de me dire tiens à ce moment-là, il s’est passé ça.

Tiens je refais le truc et le journal de bord. C’est un peu un peu enfantin mais en même temps. C’est super utile dans une tasse de doctorat.

Alors le bricolage méthodologique on recherche création, c’est généralisé. Ok on peut prendre tout de tout etc. Ça vraiment et vous prenez ce dont vous avez besoin. Il y a pas des méthodes, les unes contre les autres etc. Et il y a à ma connaissance il y a aucune exclusion.

Faut pas non plus tout prendre. Mais non non c’est vraiment des outils des avec lesquels il faut bricoler là je vous cite pas les trucs les méthodes je donne juste des premières approches très concrètes oui. C’est une question par rapport à ça de bricolage de prendre un peu partout justement dans l’histoire de.

D’autres discipline 3 qui peuvent habiter notre recherche? Le fait d’aller piocher dans une méthodologie par anthropologie un peu dans une autre. Ça ne peut justement pas de problème bien sûr, mais j’ai la solution. Pas de problème, alors moi la solution la plus économe que je vous propose mais après à vous d’inventer la vôtre.

C’est le grand danger, c’est de faire de l’entrepôt de l’etnau. Et là dans le jury?

Bon! Ne correspond pas du tout à la salle. Qu’est-ce que vous faites vous faites vous vous utilisez? Pour faire votre cuisine mais c’est ridicule. Donc faut faire de l’art. Voilà vous faites de l’art. Vous faites de la recherche création? Et vous utilisez dans le cadre de la discipline artistique.

D’autres champs de connaissances. Et tu as envie surtout pas l’anthropologue? Et surtout jamais de philosophe jamais l’anthropologue parce que ça va être ceux en. Par contre c’est des gens qui ont une incapacité physique. Par rapport à l’altérité. Mais vraiment! Sert juste l’altérité disciplinaire de se dire. C’est un il y a de la philo ou de l’entrepôt, etc.

Mais pour autre chose et c’est intéressant parce que c’est drôle c’est des gens qui n’ont pas d’humour à la base. Non mais tout on pourrait dire ça de toutes les disciplines?

La meilleure manière de faire c’est pas de dire je fais en fin de compte. Pour le dire simplement faut pas se dire je suis artiste philosophe anthropologue je suis artiste et je m’intéresse à l’anthropologie par ailleurs. Parce que ça m’est utile parce que c’est des bons exemples et ça m’est utile pour soutenir mon discours disciplinaire sur l’art, il faut se simplifier la tâche.

J’emprunte et par contre en méthodologie j’explique? Comment j’emprunte c’est-à-dire? Je fais pas d’anthropologie. Je fais pas de philosophie. Parce que sinon je vais faire coincer par un philosophe. Mais par contre je cite de la philosophie. Comment je fais? Comment j’explique ça et ça c’est très intéressant et c’est très drôle à faire.

Il y a que moi qui trouve ça drôle mais Mais par exemple comment on peut utiliser de la philosophie sans se soumettre? Au discours philosophique. Aux critères philosophique. Bon mais ça on pourra en parler donc. Non mais on peut en parler après mais en tout cas c’est non mais je pour l’instant c’est des questions.

C’est un ensemble de questions pour vous expliquer. Moi je parle trop fermé les trucs pour vous expliquer la méthodologie. À quelle question ça doit répondre? Comment j’utilise d’autres disciplines? Je n’ai les utilise pas comme étant un participant à cette discipline sauf si je donne toutes les toutes les garanties scientifiques de mon absolu.

Niveau de test de doctorat dans cette discipline si je ne fais que citer. Il faut que je dise comment je le fais? Ça ça s’applique aussi pour les sciences humain. Ah oui surtout! Dès qu’il y a le mot physique quantique alors là moi tout de suite c’est l’arrêt tout de suite.

On freine tout on arrête on freine et on prend la carte et là on on. On reprend le chemin à zéro. Dès que vous voyez arriver la physique quantique vous vous arrêtez?

C’est une blague? Parce que dans toutes les tests doctoratoires l’observer l’observateur.

Pas assez de recherche qui prennent de la méthodologie? Oui oui effectivement qui prennent des connaissances en sciences et après comment on emprunte comment? Et ce qui est intéressant, c’est comment l’art et l’art fait souvent ça? Comment l’art? Va emprunter. D’autres types de connaissances? En étant tout de même. En ayant une forme de rigueur qui n’est pas nécessairement la rigueur.

De la science ça c’est un vrai débat parce que l’affaire focale la fameuse affaire socale ou De scientifiques ont critiqué. Lacan Foucault de le squatari et d’autres philosophes théoriciens Pour avoir emprunté aux sciences dures. Mais sans comprendre ces sciences dures bon la théorie des ensembles, de Google ou etc.

Mais ainsi de suite ou le calcul différentiel riemann souvent mathématiques. C’est fondé sur une incompréhension c’est à dire que effectivement. Ça on pourra en parler vraiment précisément si si vous en avez besoin. Il y a une manière d’utiliser les sciences. Sens ou plus exactement la vulgarisation scientifique j’insisterai plutôt sur comprendre la vulgarisation scientifique.

Pour en faire un usage dans un cadre artistique. Voilà et ça c’est très important parce que sinon comme c’est une thèse de doctorat. Vous devriez avoir un niveau de docteur dans cette discipline scientifique alors peut-être que certains et certains d’entre vous l’ont mais peut-être pas. Tout ça c’est hyper bon avantage exactement en train de faire tout de suite ce qui est quand même.

En postulant la techno 3 en postulant avec un. Et que tutelle dans deux universités potentiellement dans d’autres pays etc. Mais aussi dans d’autres disciplines on peut profiter du fait qu’on est un peu entre ici. Parce que moi ça me fait de plus en plus peur de me dire que je vais me retrouver potentiellement avec un contrat en philo et j’ai envie de perdre de l’art et qu’on va me taper sur les doigts.

Toutes les 30 secondes sont très mauvais goût en art c’est une catastrophe à part Van Gogh ils ont il faut que les artistes se suicident et tout ça c’est une obligation. C’est vraiment! À part quelques-uns, c’est vraiment une catastrophe. Alors? Pour simplifier la tâche. Le champ des possibles est infini.

Et on s’y perdre? Et on s’y perdre? Je vous recommande vous faites comme vous voulez. C’est votre vie. Mais ce que je vous recommande. C’est d’essayer d’élaborer un projet de thèse. Qui vous convient? Et qui au niveau académique dans une discipline? Vous correspond et semble légitime? Et dans un deuxième temps selon le contexte de financement.

Vous l’adaptez? Par exemple? En utilisant tchat gpt. Ça marche. Vous écrivez un projet de thèse et vous lui demandez de l’interpréter dans tel ou telle discipline. Il l’adapte, ça vous permet de gagner beaucoup de temps. Ça marche aussi très bien pour les résumés pour les abstracts, c’est-à-dire écrire un long texte et arriver à en faire un texte court.

Ça fait gagner du temps et ça fait gagner de l’énergie. Donc moi je vous conseillerais de vous concentrer sur votre projet de test de doctorat plutôt que de le laisser dès le départ s’infiltrer par les conditions de réalisation de cette doctorat où vous ne saurez plus où donner de la tête et où vous allez perdre toute cohérence.

Et vous allez vous perdre? J’ai quand même l’impression que bon dans ton cas précisément. Sur lesquelles plus tôt intérêt à le faire en art. Quitte à développer dans la thèse en art. Une approche philosophique de toi, de ton travail. Et ce qui t’empêcherait pas ensuite qu’on? Pas en art d’avoir tout un plan philosophique, tu vois surtout que c’est quand même beaucoup plus poreux à cet endroit-là.

Plus contrairement quoi? C’est juste que dans l’aspect. Trouver un contrat à. Peut-être tu fais un beau vélo aussi donc tu fais dans les deux. En fait c’est la pire stratégie à adopter parce que sinon je me retrouve coincée avec le financement je suis en cotutelle mais mon financement et les côtés philo du coup là l’exigence est beaucoup plus haut.

Et je me dirais également oui la meilleure là dans c’est un cas précis, mais la meilleure manière, ce serait de d’essayer de trouver un professeur de philosophie qui est HDR dans une école des Beaux-Arts. Tout simplement, c’est-à-dire qu’il a l’habitude. Il est confronté à des étudiants qui sont des praticiens et donc voilà par exemple.

Est-ce qu’il y en a? Il faut chercher, je sais pas. Voilà! Mais dans chacun c’est particulier. Donc dans le fait que je reprends. Si vous voulez bien. Dans 2 minutes. On peut la faire maintenant? On fait 10 minutes de pause ça vous va? Travail dans deux. Parce que on a, je me rends compte qu’on a.

On a plein de choses à voir et qu’on a. On a alors on a beaucoup avancé parce que vous avez posé plein de questions et c’était passionnant. Mais moi j’ai pas j’ai pas répondu à mon plan de travail donc je suis un peu. Donc pour reprendre rapidement donc l’un des problèmes de la méthodologie on recherche création ça va être.

Le lien entre théorie et pratique sachant qu’on va être confronté. Au niveau social? À une séparation entre théories et pratiques, on sait que dans le milieu académique. Les savoirs pratiques sont un peu dévalorisés. Comme étant des savoirs mécaniques. Comme étant des savoirs de purement instrumentaux. Et que on recherche création l’objectif ça va être de donner une dignité à la connaissance pratique.

En montrant que dans les pratiques artistiques. Il y a toujours déjà de la réflexivité. Et que il y a pas de corps pur? Que le corps est un énorme dispositif réflexif. Énorme! Et donc il s’agit selon vos manières de faire. De de modifier. Profondément historiquement. Ce rapport entre théorie et pratique.

C’est à dire que de dire? Que toute théorie est pratique. C’est à dire que quand on pense on pratique? On devient pas. Un pur cerveau ou une pur immatérialité? Et que on n’arrête jamais de penser. Dans la pratique. Mais qui a des régimes différents? Et que en particulier dans le cas d’une perspective constructiviste qui serait sale de la recherche création en art.

C’est-à-dire du fait qu’on ne recueille pas des données. Pour les soumettre? Un protocole d’analyse? Mais on va créer des données, c’est-à-dire des œuvres d’art. Et bien justement ça met en jeu le rapport entre théorie et pratique. De manière différente. Dans beaucoup de cas alors moi je vous en parle sans trop de parti pris parce que c’est pas mon truc mais ça fait partie des choses disponibles.

Dans beaucoup de tests de recherche, création, la démarche réflexive. Sert d’auto introspection. Ou d’introspection? Et très fréquente. Ce serait une introspection par rapport à sa pratique de création. Donc un esprit qui revient à lui pour prendre conscience. Et qui se remémore? Le passé? Pour réfléchir à la Constitution son vécu.

Il s’agirait de dans cette démarche réflexive donc les il y a plusieurs manières de faire mais. L’une des manières de la démarche réflexive en art. Ces deux bien sûr suspendre ces activités. Euh habituel. De faire un acte de rappel soutenu ou pas par un carnet de pratique.

Et de déclencher des rappels soit par des œuvres soit par des esquisses des brouillons soit par ce carnet donc. Soit par une documentation. Qui permet ensuite de? De rendre intelligible ce qui a été vécu. Et donc de ne pas laisser la pratique artistique dans son coin. Quand il a eu lieu dans son présent?

Mais de le ramener alors il y a une il y a une division chez stiegler. C’est Bernard stiegler qui va nous être utile. C’est la distinction entre rétention primaire, secondaire et tertiaire. On l’avait vu? Alors ça peut être utile dans le cas de la recherche création donc la parce que vous allez pouvoir l’appliquer assez facilement sur vos doctorats.

Donc la rétention primaire c’est? J’explique pas la généalogie tout ça peu importe. Je vous dis juste, c’est juste utile la rétention primaire. C’est une note de musique entendu dans son présent. Donc vous entendez une note de musique. C’est le présent du présent. Comme il se présente. La rétention secondaire c’est quand vous écoutez, vous entendez une deuxième note de minuit musique et vous entend et vous, vous souvenez de la première que vous avez entendu.

Et donc ça commence à produire une mélodie. Parce que? Toutes les notes s’accumulent. Elles ont pas la même mémoire. Mais évidemment quand on entend de la musique on n’entend pas une note. On n’entend pas que le présent. On se souvient du passé dans le présent et c’est ça qui crée une mélodie la musique.

Les rétentions tertiaires ou ternaires? C’est le disque. C’est l’enregistrement d’un morceau de musique sur un support à matériel qui permet de le réécouter encore et encore et encore et encore. Je voudrais pas te contredire mais je viens de lire un article là-dessus et je me souvenais que la rétention de la seconde guerre où tu parles.

La secondaire, c’est la mémoire, donc il y a trois jours, j’ai entendu une chanson, alors ça dépend. Là, je parle de Bernard stingler. Dans le cadre de Bernard sticker, je suis affirmatif sur mon. Sur mes définitions. Je suis vraiment il y a pas de il y a pas de doute.

Il y a pas de doute possible, c’est si l’article parlait de ça. Soit il a fait une erreur. Soit il? Mais c’était assez vieux, donc peut-être que. La mémoire primaire c’est le présent de la note de musique parce que en fait la mémoire primaire ça vient pas de stingler.

Ça vient dure seul donc c’est la rétention il sertienne la secondaire c’est la mélodie. C’est tout simplement l’accumulation des notes la tertiaire parce qu’il n’y a que trois rétentions chez stiegler. Ce qu’il amène c’est la rétention tertiaire. Si de leur il ne crée que ça dans son concept. C’est le support matériel l’archive le document.

Qui est fondamental? On a puisqu’on ne fait quasiment. Que des rétentions tertiaires on a? Quasiment que ça. Le théâtre par exemple? Il y a quoi comme c’est le problème? Ça c’est un vrai problème, oui, mais le théâtre. Comment tu comment tu le connais? Comment je le connais c’est à dire dans le cadre dans le cadre d’une caisse de doctorat?

Tu veux dire comment tu as accès? Donc façon en général façon dans une thèse de doctorat. On ne traite quasiment que des rétentions tertiaires. Par ailleurs je vous enverrai cette semaine vous ça vous a pas été envoyé le carnet des de toutes les types de références qui existent? Ok donc je vous enverrai un carnet pour la recherche création pour les thèses en recherche, création la manière dont on cite tous les documents possibles.

C’est à dire les vidéos, les offres des trucs les machins les Volume 3. Alors peut-être que Yves l’a mis mais c’est un truc. C’est bien une cinquantaine de pages. C’est un gros paquet. Pour ce qui est de la performance, par exemple du théâtre ou des formes qui sont vivantes, même une exposition j’imagine.

Euh, la soutenance de test peut se faire dans ce cadre là ou sinon ou c’est rare. Alors de mon point de vue mais c’est mon point de vue, j’estime qu’une substance de thèse en recherche création c’est. La soutenance de thèse. De recherche et la visite d’une exposition. Ou je parle des arts visuels?

Ou de quelque chose? Mais c’est très important pour moi que le jury ne voit pas qu’une documentation du travail sauf si c’est il y a pas autre chose et voit l’oeuvre comme oeuvre. C’est fondamental et de les confronter à ça parce que sinon le risque même dans le domaine artistique, c’est qu’il reste dans leur zone de confort théorique finalement et c’est bien qu’ils voient l’oeuvre en covivre et pas seulement un documentation.

Parfois ça pose des problèmes d’organisation et c’est bien de s’y prendre à l’avance quand c’est possible. Alors donc la démarche est flexive tac tac tac donc le fait d’expliciter de se remémorer d’expliciter les choses qui ont été vécues. À un moment donné. Et d’analyser? Pour repérer et identifier. Des cycles, des ruptures et des répétitions ou des correspondances entre différents événements.

Donc créer des liens entre différents événements. Et puis aussi dans les démarches réflexives ce qui va être important, ça va être de situer sa pratique et de l’inscrire dans un contexte plus large. Et là je vais. Il y a un truc sur lequel j’insiste beaucoup mais ça marche jamais auprès des étudiants.

J’arrive pas à imposer ça dans les tests doctorat. Souvent on fait une bibliographie dans les tests doctorants recherche création. Et moi j’aime beaucoup quand il y a cette bibliographie et à égalité. Il y a aussi un corpus d’oeuvres. Et qu’on se met en référence avec des théoriciens mais aussi et à égalité avec des artistes.

C’est à dire qu’il faut déjà aussi dans les références. Mettre à égalité la partie recherche et création. Il y a en général un tropisme dans les tests de doctorat en art, un tropisme théorique. Le désir. De jouer le chien savant. De faire de la théorie à tout prix. Et je pense que c’est très important d’avoir un corpus d’oeuvres d’art comme on a un corpus de d’oeuvres Théo de décret théorique.

Et de les traiter en parallèle? Et deux et que le travail artistique ne soit pas limité à son propre travail. Et que la filiation ne soit pas qu’une filiation théorique mais que la meute soit aussi une meute artistique ou d’autres domaines d’ailleurs.

J’ai une question par rapport à ça. Par exemple? Que moi ma pratique artistique elle est liée à l’écriture donc ça veut dire que par exemple un roman. Qui m’intéresse, il y a des concepts dans le roman qui m’intéresse. Je vous mettrai dans la partie oeuvre plutôt que la ville de gratitude.

C’est vrai que mon master, je me suis confronté au même problème. Du coup la façon dont je l’ai résolu c’est que j’ai fait une petite holographie le mieux de mettre des références de. De texte j’ai mis des personnes qui m’ont inspiré. Il était à la fois des performances, des artistes, des écrivains des philosophes.

Alors de façon générale, dans une thèse doctorat, je vous recommande de ne pas faire des corpus de personnes. Parce qu’en fin de compte d’un point de vue académique ça ça tient pas. On fait référence à des au niveau master, ça peut tenir parenthèse à mon avis pas en test doctorat.

Au niveau au niveau doctoral, on s’attache à des œuvres particulières. Un corpus précis qui sont des offres qui sont des rétentions tertiaires justement. Mais pas aux gens en tant que tel parce que Le rapport entre les gens ce qu’ils font ça évolue avec le temps. C’est et puis sa personnalise beaucoup la connaissance.

Et? Je pense que dans le corpus ça. Ça peut se faire mais il faut vraiment le justifier. C’est se mettre un c’est se mettre une difficulté supplémentaire. Il faut bien voir si ça en vaut la peine. Moi je dirais il faut créer des corpus pour une biographie c’est aussi encore plus.

Donc le statut des romans est un peu mixte. Ça reste de l’écriture. Mais effectivement on est dans le champ artistique. Donc en général on distingue les corpus. On peut les distinguer par type de rétention? La théorie, la littérature, les œuvres d’arts, visuels les œuvres de spectacles vivants, etc. Je pense qui?

Il faut mieux éviter. Trop grande personnalisation en tout cas un niveau doctoral parce que c’est pas la norme. Et si c’est pas la norme? Si tu souhaites faire autrement, il va falloir le justifier lourdement.

C’est cette façon sur les biographies, moi je vous dirais il y a des normes, il y a des normes pour le coup tout ce qui est note de bas de page, tout ce qui est biographie ça ne s’invente. À mon avis ça ne s’invente pas. Moi je vous recommande pour une tasse doctorat de ne pas inventer les choses.

Donc il y a les normes qui sont les normes Chicago. Qui sont les normes standards? Si vous réinventez les choses faut vraiment justifier. Il faut voir si le jeu en vaut la chandal. L’un des critères d’évaluation d’une thèse doctorat, c’est. Ça correspondance par rapport aux normes bibliographiques. C’est vraiment con mais.

Et je dirais c’est peut-être? Pas là où il faut porter le fer, je dirais en priorité mais c’est un choix ça. Donc ça je vous donnerai, je vous enverrai tout ce qui est. Et aussi si vous les connaissez pas les outils gratuits qui permettent de d’automatiser aussi la production de bibliographie de pas vous.

Peut-être vous êtes tous déjà équipés de ça. Qui vous permet de? De pouvoir ressortir toutes vos biographies selon des normes bibliographiques différentes si voilà si c’est nécessaire, etc. Oui. Déjà quand j’aurais dit le plus simple c’est vu que c’est par oeuvre plutôt que par corpus le roman de. Avec bataille, par exemple c’est roman dans la catégorie gourmands et ces œuvres plus philosophiques dans la catégorie philosophique théorique et du coup même si bataille il est dans deux sections différentes.

Il est quand même classifié selon les types de documents donc ça j’aurais trouvé ça finalement. Et moi la question que j’avais c’est est-ce que tu vas nous envoyer? Ça fait référence à une énorme spécifique que l’on peut trouver dans le scroll de tous ces outils et laquelle ce serait parce que moi j’ai travaillé avec oscola avant quand j’aurai droit et puis ensuite avec d’autres moi pour les sciences humaines.

En général la recherche création c’est plutôt du côté sciences humaines je je je je préconise quoi plutôt Chicago. En Chicago parce que c’est la plus polyvalente la caractéristique de ce que je vais vous envoyer. C’est que c’est surtout ce qui permet de faire des références à des à tous types de documents et en particulier des œuvres d’art.

Parce que c’est en fin de compte, c’est très en France et très peu normalisé. Donc c’est un document. Par contre c’est le document tout simplement parce que c’est eux qui sont le plus avancés sur ces sujets. Je vous recommande de vous simplifier la tâche sur ça et je vous recommande de faire des corpus qui correspondent à des divisions disciplinaires.

Même si dans votre travail. Ça devient interdisciplinaire mais sur les corpus. Pour le coup c’est le travail académique par excellence. Juste pour bien comprendre si on on est dans une super passion ou on parle d’un problème qui est lié à sa pratique et qu’on présente encore plus de biographie théorique et d’oeuvre.

Est-ce qu’on peut à égalité? Du coup est-ce qu’on peut pas nous reprocher d’aller dans l’histoire de l’art sans mettre parce qu’on est artiste ce genre de truc ou est-ce qu’on dit qu’on emprunte à l’histoire de l’art en tant que comment ça se fait? C’est de la même manière que tu as pensé se situe ta pratique se situe.

Donc on peut très bien avoir un certain nombre d’œuvres. Et on sera pas forcément sans avoir les connaissances dans l’historien tout à fait. C’est pas du tout un corpus qui est dans une approche d’histoire de l’art. C’est plutôt la production d’une meute. C’est à dire de quel groupe? De quel est ta généalogie?

Fantasmer imaginaire. Mais quelle est ta généalogie artistique? Comment tu te situes? Moi je le pense plus comme une. Placer ses œuvres dans le campus comme une sorte dans la méthodologie, en fait pour aller pour aller quelque part pour montrer des choses pour regrouper des idées avec ça Atta convenance.

Ah ta convenance mais c’est bien je dirais. Pour être très simple après ça s’adapte de plein de façons différentes selon vos besoins. C’est d’essayer à chaque fois de mettre à égalité. La théorie. Et la pratique et les pratiques expérimentales artistiques d’essayer de faire cet effort-là. Pour que vos thèses de recherche création soit exemplaires.

Du fait que l’art est un mode de connaissance plein et entier. Voilà! Et après ça, s’exprime de façon différente et singulière dans chacun de vos cas. Mais de prendre en fin de compte parce que moi je lis pas mal de thèse en recherche création et je vois ce tropisme ce désir de bien faire en fin de compte.

De faire beaucoup de philo de etc de vraiment. Et de se sentir un peu presque démuni en art presque et d’aimer c’est presque cette fragilité finalement. Et il me semble que c’est intéressant aussi. De se relier à d’autres artistes. Ce qui n’est pas. Le cas de tous les gens qui s’engagent dans une thèse souvent mais de se relier et c’est très agréable aussi de se dire voilà quels sont les thèmes que j’aborde?

Et après j’y reviendrai, ça correspond à un concept pour moi qui est très important et qui est fondamental et rarement appliqué dans le domaine des thèses en recherche création. C’est une étude préalable qu’on va appeler l’état de l’art. Alors l’état de l’art, on l’utilise souvent dans le mode de l’entreprise.

Mais l’état de l’art pour moi. Je crée quelque chose sur un thème. J’aborde les choses. Selon un certain angle, est-ce qu’il y a des gens? Avant moi que je connais ou que je connais pas. Qui ont bossé sur des trucs? Qui pourrait vous faire penser à ça? Et souvent en tant qu’artiste on le fait pas toujours.

Je suis un peu obsédé par ça mais je pense que c’est super intéressant de faire ça d’abord parce qu’on fait jamais les choses de la même façon. Mais c’est super intéressant parce que ça nous met dans un contexte dans une situation de la même manière qu’un intellectuellement qu’on essaie de penser à un truc.

On va rarement penser comme ça tout seul. On va voir. Est-ce qu’il y a des choses qui ont été écrites? On fait un travail de recherche? Voilà et je trouve que le travail de recherche faut aussi l’appliquer Auchan artistique. C’est intéressant. Donc je passe je passe je passe pour aller à l’essentiel.

Bon les typologies des objets de recherche. À la limite on verra ça après. Peut-être qu’on peut voir ça maintenant? Allez on voit ça. Est-ce que je passe directement?

Alors? Les objets de recherche? Globalement en art sur les objets de recherche. Très très rapidement. Globalement on va. On va avoir plusieurs types d’objets de recherche. On va pouvoir être centré sur la pratique de création. C’est à dire par exemple le type de médias qu’on utilise. La manière dont on instaure une offre, comment on chemine par quoi ça commence?

Comment on fait les choses? Bon il y a tout ça ça c’est très très classique. On va pouvoir aussi centrer sur non pas le processus de l’oeuvre mais l’oeuvre elle-même terminée je passe. Les matériaux. Les lieux de diffusion. Le type de public? Et le plus souvent. C’est ça finalement vous allez quasiment toujours faire la thématique ou les thématiques.

C’est quoi une thématique? C’est le plus souvent. Un fragment de monde prélèvement prélevé. On prélève un fragment de monde. Il y a une référence au monde souvent très souvent. Alors je passe comme ça très vite en revue parce que souvent l’approche est thématique. Et thématiques? Mais c’est aussi une manière de vous dire.

C’est intéressant de s’intéresser à la matérialité de l’offre. Ça peut être intéressant sur le mot pratique. Alors? Sur le bricolage. Donc la question du bricolage méthodologique, ça a été théorisé par Michel de sartoo dans l’invention du quotidien. Ou si ça vous intéresse de? Et dans la pensée sauvage de Lévi-Strauss.

C’est l’idée que face à un objet complexe comme une quoi comme une oeuvre d’art. On va assembler. Différentes méthodes afin de s’adapter à une situation complexe qui n’est pas une situation normalisée puisque une oeuvre d’art est singulière. Donc on va utiliser des modes existants de recherche. En art ou dans d’autres domaines?

Pour les assembler les unes aux autres. Alors maintenant comment on fait une thèse? Recherche ration. Quelles sont les étapes? Comment on commence et comment on finit? On les passe les unes après les autres. Je vous propose quelque chose les étapes les unes après les autres. Premièrement. On formule des intentions premières.

Qu’est-ce qu’on fait? Qu’est-ce qu’on veut faire au tout début? Souvent! Alors quand je parle de formulation, c’est par écrit. Souvent le gare. En soi. On l’écrit à peine. Parce que on l’attache tellement à nous-mêmes. Que ça nous semble aller de soi. C’est fondamental de commencer par ça. C’est ma thèse.

C’est quoi l’intention de départ? Sans développement théorique. En quelques lignes. Quel est mon désir? Est-ce que c’est de développer la connaissance? Est-ce que c’est de créer une offre particulière et si oui, laquelle? Je dis bien laquelle? Est-ce que c’est de développer une? Une utopie c’est quoi? L’état premier de.

Mon intention. Deuxièmement! Délimiter le domaine. De ma thèse.

Donc? Je vais commencer à établir une cartographie des domaines concernés. Je vais mettre vers l’extérieur les domaines les plus généraux et vers le milieu les domaines les plus particuliers. Et ça va me permettre de délimiter dans ma recherche de départ. La distinction entre des généralités. Et des choses plus particulières?

Donc on va faire c’est la grande. Or vous connaissez peut-être pas ce dessin animé les Barbapapa ma génération. Voilà mais. Bon à faire des Barbies trucs et des barbidules. Donc c’est la grande théorie des Barbapapa donc on fait des. On fait des blobs en fin de compte. Qu’on met vraiment en vrac.

Et en hiérarchise du particulier au général quoi du centre vers l’extérieur ou l’extérieur vers le centre? L’extérieur c’est la généralité. Et on va essayer de hiérarchiser ces groupes. En essayant de voir s’il y a des particularités qui rentrent dans des groupes généraux et est-ce que il y a des ensembles communs?

Qui a des groupes qui ont des ensembles communs? Et si oui lesquels comment je les spécifie?

Est-ce qu’on peut avoir des exemples de sorte que ça commence à bouclier? Alors sur les exemples de ça, je vous demande de me faire confiance les yeux fermés. On va l’appliquer tout simplement à chacun de vos projets. Je vous demande en fin de compte. Je vais vous demander assez rapidement de faire cet exercice.

Je vais vous donner un exemple. La région moi j’ai fait alors bon. Voilà c’est très simple. Donc?

Donc? Donc? Un ensemble général en particulier, c’est très simple. C’est vraiment. C’est bête hein. Moi. Une de mes tests c’est sur les flux. Les flux. Les flux flux jamais flou ça va pas la tête. Donc les flux. Donc ça c’est un gros groupe. Les flux le problème. Ça correspond à des choses très différentes.

Donc il y a des sécrétions? Il y a du corps. Il y a des tuyaux, il y a d’électricité. Il y a de la technique.

Il y a des flux financiers. Il y a de l’économie. Il y a de l’immigration les flux migratoires. Bon donc il y a un grand ensemble et flux. Et après? Il y a des sous-ensembles? Or le problème c’est que dans un autre contexte si j’avais pas pris les flux l’économie ça apparaissait pas comme un sous-ensemble.

Bon donc en fin contre la hiérarchisation ce qui est important la hiérarchisation c’est que selon. C’est ça qui va vous faire permettre qui va vous permettre de faire émerger votre problématique. Parce que la hiérarchisation n’est pas inhérente aux éléments impliqués mais au type de relation que vous tissez qui est dépendante de la problématique implicite que vous avez.

OK. Donc faire cette cartographie et fondamental même si vous avez l’impression. Vous avez déjà votre problématique que tout est clair. C’est super utile! Donc vous hiérarchiser les trucs? Dans une? Cartographie donc Mind Mapping c’est. Classique. Rien de très nouveau alors donc! Ensuite. Quatrième étape. Troisième étape troisième étape.

On établit. Une problématique plurielle. Qu’est-ce qu’une problématique pluriale? C’est globalement. La thématique. Dans son aspect, recherche et création, d’où la pluralité. Qui pourrait mener à une question? Une problématique, c’est un problème. Donc c’est le début d’une question. Exemple auquel. À un autre moment vous le verrez, on pourra apporter une réponse.

C’est les contours de cette problématique plurielle sont relativement floues. Assez large. Et ne doivent pas se limiter. À une problématique sur. Votre oeuvre? C’est-à-dire que ça doit parler du monde si vous faites une thèse de doctorat d’auto-analyse de votre travail artistique. Vous allez dépérir? Assez ennuyeuses ça parle pas grand chose tout de même et puis tout ça c’est des sables mouvants et puis bon.

C’est que souvent c’est le prétexte de parler d’autre chose, donc une problématique. Quatrièmement. On va? Constituer un cadrage théorique? Un corpus théorique. Avec allez 5 livres pas plus. Qui sont des livres? J’insiste parce que les bibliographies on peut en faire des longues longues. C’est tellement facile avec zoteroes. On peut faire des biographies non plus savoir qu’en faire on importe d’Amazon, on met un livre.

On le dit pas mais c’est c’est superbe. Donc les longues biographies dans les tests doctorat ça sert à rien. Le cadrage théorique c’est 5 livres. Qui vous tiennent à cœur? Qui sont cinq livres dont non pas, vous allez utiliser un passage. Mais qui sont des livres fondamentaux pour vous?

Des livres qui vous poursuivent.

Ça peut arriver parfois. Pas grave, ça se soigne.

Le point d’avant problématique pluriel. J’aimerais juste un peu mieux comprendre le d’où vient le pluriel en fait parce qu’il y a recherche et création. Et souvent pas toujours mais souvent la problématique va pas être à ce moment-là totalement synchro d’entre les deux. À ce moment-là après on va mais à ce moment là parfois si vous arrivez à tout de suite que ça mais souvent.

Si la théorie c’est pas que la théorie de ce que vous faites et je vous conseille de pas faire que la théorie de ce que vous faites sinon c’est Si ça parle de la théorie de quelque chose dans le monde qui concerne ce que vous faites aussi, vous allez voir que la problématique elle est pas totalement homogène à ce moment-là.

C’est comme si elle était biface. Puis on va progressivement la ramener à la même forme, donc un cadrage théorique 5 livres qui vous tiennent à cœur. Que vous avez? J’imagine que vous arrivez en test doctorat? Vous avez lu des livres? Non? Il y a des livres qui vous tiennent à cœur que vous relisez?

Et c’est pas nécessairement les livres les plus importants. Sur le thème? C’est des livres. C’est des livres qui pour peut-être une autre raison. Vous concerne? J’ai plus personne en fait il faut en faire une affaire personnelle. Sinon ça? Parce que moi. En deux heures, faire une biographie sur n’importe quel sujet de test de doctorat avec 200 livres ça se fait?

La difficulté elle est pas là. C’est pas ça, un corpus un corpus encore. Ensuite constituer. Un cadrage pratique ou corpus? Non mais là on est à 5 clients. Et puis deuxième et puis autre point constituer un cadrage pratique après le cadrage théorique 5 oeuvres. Cinéma musique. Voilà! Cinq livres cinq heures.

Donc? Une fois qu’on a constitué le cadrage théorique et le cadrage pratique. On détermine. Un premier bricolage méthodologique. Fait une petite carte avec. Les différentes méthodologies je ne parle pas des disciplines. C’est pas la même chose. Si vous me dites comme la méthodologie c’est l’histoire ça n’a aucun sens.

C’est pas une méthodologie l’histoire. C’est une discipline. Donc un bricolage méthodologique c’est le type de méthodologie. Pas plus de 5. 3 c’est bien. Avec lesquels vous voulez travailler? Si vous me dites moi la méthodologie qui m’intéresse, c’est la philosophie. Ça veut dire quoi? Ça n’a aucun sens. Ça n’existe pas la philosophie.

Parce que du coup c’est différent de méthodes méthodologie là comment on y accepte? On en a pas beaucoup fait. On aura les cours de méthodologie dans le sens en philo la méthodologie c’est juste.

Écoutez-la écoutez vous êtes là pour ça? On va y arriver donc! Pas de panique, faisons des trucs les uns après vous êtes en méthodologie là vous anticipez beaucoup. C’est la prétérition. Oui ok donc on continue les pieds vous allez voir tout est bien. Tout est bien structuré.

Ensuite. Une fois que vous avez déterminé, votre bricolage méthodologique. Dans vos pratiques artistiques, vous allez commencer à expérimenter. Vous retournez à l’atelier sur le plateau dans votre studio, je sais pas. Devant votre bureau mais nom de Dieu faites quelque chose. Arrêtez arrêtez arrêtez de réfléchir. Et ensuite?

J’ai bien parlé de bureau donc. Et est-ce que c’est un septième point du coup qui serait en regard de ce bricolage méthodologique, un bricolage expérimental de de de pratique, etc. C’est ça ou pas compris? Est-ce qu’il a on parle de construire un projet de thèse quand je parle expérimenté des bricolages de segmentation on parle.

Je suis déjà dans la tête.

Alors? C’est ce que vous allez faire là en sortant de ce cours? Semaine prochaine?

En fin contre la réponse, la réponse est très simple, c’est très simple c’est qu’en fin de compte habituellement c’est la première année de thèse. Sauf que cette année d’artexte où vous faites votre première année de thèse. Mais gratos quoi?

Parce que pardon mais on serait uniquement des salles de séminaires d’accord alors on part du principe on part du principe. Que? Quand on parle d’atelier? Moi je vous parle d’ateliers de studio de bureau, de trucs de machin. C’est là où vous travaillez et où vous pouvez travailler selon vos moyens.

OK. C’est pas! Au sein d’artech qu’on va pouvoir vous donner des ateliers. Non, mais Il y a plein de choses qui sont dommage. Moi je pense qu’il faudrait rémunérer les étudiants. Je pense que il y a plein de choses qui sont dommage, c’est pas ça. Le sujet c’est moi quand je parle d’aller à l’atelier, c’est juste d’aller de voilà, vous avez fait constituer le cadrage théorique constitué la cadrage pratique.

Vous avez fait votre bricolage méthodologique avec trois à cinq méthodologies. Qui vous branche dans une carte? Vous dites ça ça m’intéresserait. C’est pas des disciplines, c’est des méthodologies c’est des manières d’approcher votre truc. Peut-être qu’il y en a certaines qui sont plus polarités recherche peut-être plus création, bon etc.

Vous retournez dans le lieu de travail où vous allez expérimenter. Artistiquement, vous allez faire les choses, etc. OK. Suite à quoi? Vous allez avoir un examen de projet? Un examen de projet? C’est je vais le détailler. Expérimentation vous? Non non c’est un point cadrage cadrage pratique. C’est un point particulier.

  1. Donc là on est obligé vite donc examen de projet. Évidemment les projets donc l’examen de projet. Que fondamentalement vous ferez? À la fin de cette année.

Un titre. Un sous-titre. J’ai détailler tout ça après on craintes un abstract une biographie explication du projet. Description détaillée du projet artistique que vous allez réaliser. Et non pas faible intuition. Vous passez devant un jury? Et il vous dit? C’est super! Tu peux commencer à rédiger à rédiger ta thèse.

Et c’est le moment où vous aurez une direction de thèse. Et où tout de suite, vous commencez votre première année de thèse et vous êtes déjà en rédaction.

On continue non. Il faut continuer, j’en prie mais je voudrais vraiment continuer. À la fin de cette année. 2023. De l’année scolaire?

Je suis d’accord mais Moi j’essaye je peux pas en fin de compte. Suivre le rythme. Mais oui, imposer par les dépôts des trucs. Pour moi. Il y a deux possibilités, soit vous déposez cette année soit vous déposez l’année prochaine. Non non mais après après ce calendrier il est utile.

Ça veut juste dire que tout ça vous devez le faire assez vite. Mais moi je vais pas vous. Je vais pas vous pousser à le faire. Moi j’ai eu pas mal d’étudiants artec qui ont attendu un an et qui ont été financés qui ont fait qui sont en train de faire des bonnes Texas.

C’est parfois ça prend un peu plus de temps faut pas. Voilà c’est vrai qu’en France on enchaîne le master la doctorat tout de suite. Non non mais j’entends bien. Non mais déjà en faisant le début vous allez gagner du temps déjà vous allez au moins gagner un temps un an sur votre test si ce n’est plus.

Donc n’ayez crainte mais. Euh les délais d’inscription en tasse, doctorat etc. Sont telles que moi, il faudrait que quasiment là tout de suite tout soit fait donc. C’est un peu à vous de gérer. À vous de gérer. Si on veut faire tourner parce que finalement on a pas d’autres options.

Je comprends. Alors pour descendre en janvier ce soit calé quoi et que vous nous faites un caler Calais. Tout à fait tout à fait c’est ça.

En fonction du directeur, du labo etc. Et que en mai quand tu fais jury de.

Bon mais je voudrais pas qu’on soit. Je comprends vos vos enjeux et J’adore j’adore, je comprends vos yeux. Ah ben quand même! À la France. La phrase j’imagine le truc non mais dis ne fais pas de fois alors je comprends vos enjeux mais vous êtes suffisamment intelligent et intelligente pour comprendre que.

Je vais. Euh relire vos projets avec Yves. On vous fera passer des entretiens si vous le souhaitez pour vous préparer mais moi je ne peux pas me caler là dessus au niveau pédagogique. C’est clair! Important pour nous voilà c’est pas possible. La pensée ça demande du temps ça demande.

Voilà moi je vous propose un séquençage jusqu’à la fin de l’année donc. Examens de projet. Ensuite. Normalement dans une thèse de doctorat. Une fois qu’on a passé l’examen de projet, le jury a dit le comité de suivi a dit. Tu es prêt à rédiger ta thèse donc? La première chose qu’on fait on rédige pas synthèse.

On retourne à l’atelier au studio devant son bureau dans son réduit dans sa cave. Je sais pas quelque part. Et on fait une oeuvre?

Ensuite, on recueille des données. 10 ou 10 on recueille des données. Pour les analyse. On recueille et analyse des données. De l’oeuvre ou d’autres choses? De quelque chose d’affaire en love de. On rédige une synthèse cette synthèse c’est la thèse doctorat.

Donc c’est une longue synthèse, c’est une synthèse pas très synthétique.

J’essaye de vous donner un cheminement global après on va détailler mais. On va jeter la thèse à la poubelle et ensuite et ensuite. Et ensuite il y a le jury et vous êtes docteur.

Mais c’est parce qu’on détaille après attendez. Sinon il y a pas il va pas y avoir. J’ai mis plus le focus sur le début parce que c’est sur ça qu’on va travailler cette année. C’est pour ça. Pour comprendre l’articulation entre le 10 et le 11 entre la récolte des données.

Communication et la rédaction d’une synthèse la synthèse puisqu’on est mort sur quoi la synthèse? C’est qu’on raconte moi, je vous propose de faire ça fonctionne jamais comme ça. Mais le travail artistique est ensuite de rédiger. Enfin contre la réalité c’est que les gens sont pris à la gorge. Pendant trois ans, il lisent des livres.

Ils font des bibliographies, ils prennent.

Donc il recueille des données. Il se prépare. Il estime que tout est dans des livres. Ils font ils prennent. Ils font des bases d’excitation. Ils ont etc. Là c’est au bout de trois ans j’ai plus de financement. Je rédige pendant trois mois alors que c’est un an pour rédiger une thèse.

C’est un an. C’est pas un master. C’est un an de rédaction en continu. Ok donc la dernière année c’est rédaction de la thèse. Donc c’est très simple c’est. Une année de lecture? Une année d’art, une année de rédaction de thèse. Alors bien sûr il y a plus d’allers-retours que ça c’est?

Mais globalement! C’est à peu près ça le truc. Ça passe très vite trois ans et si vous avez un financement il sera sur trois ans. Si vous faites une quatrième année. Ce sera pas payé.

Alors dans le cas des œuvres en recherche, création de test de doctorat, le succès on l’attend toujours mais.

Un succès d’estime peut-être je sais pas. OK. Donc c’est un peu à la hache mais c’est pour vous donner une vue d’ensemble déjà. Tu as levé ta main avec un tel entrain que L’examen de projet on pourrait le traduire parce que nous on va faire à la fin d’année mais aussi par.

Le moment de financement aussi. Non. Non pas exactement. Enfin contre le vrai examen de projet il aura le même lieu. On va on vous le fait passer un peu à la fin de l’année mais mais globalement il aura lieu normalement à la fin de la première ou la deuxième année.

Pour vous dire que tu es prêt à rédiger. Un examen de projet? Avec un comité de suivi. De se lever qu’on soit prêt ou pas la Méditation Transcendantale.

Non non non mais il y a pas de problème. Donc ça se base. Sur le fait que tu vas rédiger donc tu présentes ton projet. De recherche et de création alors de création ça veut dire que tu vas me décrire précisément l’oeuvre que tu vas faire? Et le comité te dit OK?

Tu es prête? On te donne le feu vert pour rédiger ta thèse. Dire que la partie recherche lecture problématisation ça y est c’est bon. Là tu peux passer en rédaction. Et donc après ça va aller assez vite. Vous rédigez? C’est remis à votre direction. La direction dit ok tu es prêt à soutenir non?

Tu es pas prêt à soutenir? J’étais prêt à soutenir le jury doit et ça prend plusieurs mois doit se réunir et là c’est voilà c’est l’examen, etc. Donc le truc c’est qu’il y a un séquençage assez précis sauf que ce secteur sage assez précis correspond pas. À la dilatation du temps de la recherche, c’est-à-dire le fait que on prend son temps.

C’est normal? C’est pour ça que je vous en parle comme ça il faut que ça faut arriver à coordonner les choses. Donc l’examen de projet c’est juste une manière de vous dire tu? Tu as suffisamment de référence, tu as suffisamment réfléchi. C’est suffisamment prêt bien problématiser pour te dire ok.

Tu as la vision de ton projet. Ça y est tu peux l’écrire. Rédigé dans le détail. Ça veut dire que les citations ont tout été déjà prises? Toutes les lectures ont été faites. Toutes les lectures ont été faites. Des gens qui continuent à lire des livres jusqu’au dernier mois de leur thèse.

J’en connais. C’est pas le truc à faire à un moment. Les lectures faut arrêter. D’où le fait que la délimitation de la thèse est super importante. Parce que sinon c’est infini. Il y a toujours un livre qui va qui vient de sortir et qui est super qui est super.

Le dernier livre est toujours mieux que le précédent. Donc c’est un vrai. Voilà c’est une vraie. Je vous dis ça parce que je le vois tout le temps donc voilà! Personnages, est-ce que j’ai raison de mettre en adéquation retour au studio avec terrain potentiel? On a mis en point 10 recueil et analyse de données.

Toi tu imagines dans l’année 2?

Alors ça peut prendre des formes. Je dis comme ça pour prendre une métaphore classique d’enquête, mais ça peut prendre des formes très très voilà, très diverses, ça dépend.

Alors je passe tout ça.

Est-ce que est-ce que est-ce que c’est clair? Est-ce que ça pour l’instant? Alors ce sera jamais assez clair mais oui.

J’ai une question par rapport. Au bricolage méthodologique. Expériment? Donc je bien compris c’est bien et c’est souhaitable d’avoir lancé son projet d’expérimentation avant d’avoir le de commencer la thèse quoi? En fin de compte qu’on a un projet de thèse, il faudrait. Autant que on a défini. Le projet de recherche.

D’avoir défini le projet de création. Défini c’est à lancer c’est ça non défini c’est-à-dire qu’on en a un synopsis. De l’étape 7. Moi j’ai l’impression que par exemple cette année quand on a fait le projet. Projet de recherche. On avait aussi des expérimentations à mettre en place et on doit les faire pendant cette année de vie.

Tu vois parce que c’est pas des expérimentations dont on va parler dans notre thèse mais c’est les premières prémices pour nous donner un peu de fondement sur le fait que on a cette intuition théorique.

OK. Est-ce qu’on peut? Maintenant on peut peut-être détailler. On a peut-être un peu le temps. Ça va? Vous êtes pas trop saturé? Ok donc? La question de la. Du premier truc fondamental dans une thèse c’est. On va dire c’est ce qui relève de la problématique. C’est quel est le problème que je pose quoi?

Finalement?

Donc? Il y a pas de recette miracle sur la problématique, il faut que la problématique soit intéressante. C’est-à-dire que? Ça puisse parler. À quelqu’un? Qui n’est pas nécessairement un spécial. Il faut trouver une manière de pouvoir parler de votre sujet, de test, de votre problématique, de la du problème que vous posez.

Ou quelqu’un qui serait pas spécialiste pourrait potentiellement être intéressé? Il faut que ça parle un peu à tout le monde. Dans l’absol. Donc pour arriver à ce point là, il faut premièrement. Définir. Le contexte ou le domaine? De cette problématique. Ça concerne quoi? Quel type de territoire? Comment il est délimité où c’est?

Deuxièmement! C’est quoi les objectifs?

Pourquoi je m’intéresse à ça?

Troisièmement la problématique. Ça va être un problème. Donc ce n’est pas une question. C’est un problème. Dont la généralité n’entraîne pas nécessairement une réponse stricte. Au sens strict du terme. Ça c’est la problématique. C’est à la problématique par exemple? Ça va être.

Comment expliquer? Que les flux? S’applique. À des domaines hétérogènes et même contradictoires d’un point de vue ontologique. Ça c’est une problématique. Je ne peux pas nécessairement y répondre. Mais une fois que j’ai posé ça. J’ai posé immédiatement comme problème. Que les flux ça permet. De lier des phénomènes anthologiques différents.

Comme? Nature les flux de la nature. Les flux du corps. Et les flux de la technique nature corps technique a priori ça va pas ensemble. Priori c’est pas exactement pareil. Et ensuite quatrième point. Je vais poser une question de recherche principale. Il y en a une? C’est la question à laquelle je vais donner une réponse.

Et cette réponse va être mon apport à la recherche. Cette réponse elle est originale. Si possible. Personne avant moi. Soit ne s’était posé cette question mais surtout n’avait apporté cette réponse. Et je deviens le spécialiste mondialement connu. De cette réponse. Et je vais dans tous les colloques. Je passe des journées entières à écouter des gens dont je ne comprends absolument rien.

Donc une question de recherche principale, il y a une question qui se finit par un point d’interrogation. J’insiste ce n’est pas une question ouverte, c’est pas les questions de dissertation quand j’étais en terminale en philo non? C’est une vraie question auquel il y a une vraie réponse. Et de 3 à 5 questions secondaires.

Je dois distinguer la question principale des questions secondaires.

Les questions secondaires, je vais sûrement en abandonner en cours de route.

Je vais abandonner celle qui ne sont pas nécessaires pour répondre à la question principale. Et je garderai sous le coup de ces questions secondaires que j’aurai abandonné pour les 30 prochaines années de recherche. Voilà! Donc une problématique c’est un problème, c’est quelque chose qui il n’y a pas de réponse est trop intense et général et je reformule les choses de manière à ce que je puisse y répondre.

Ne répond pas ou il n’y a pas de réponse au sens strict. Il y a bien un problème ça ça pose problème quand je le dis. Mais pourquoi pourquoi quand? Pourquoi quand? Quand Zemmour parle d’immigration, il parle de flux. Et pourquoi des gens quand ils parlent de flux? Il parle de finance.

Et pourquoi quand il parle de d’autres quand il parle de flux, ils parlent d’énergie pourquoi certains parlent de flux pour l’échauffement climatique. Pourquoi ils utilisent le même mot alors qu’ils désignent des choses différentes et apparemment leur discours n’appartient pas au même régime? Voilà! C’est un vrai problème ça et c’est un problème qui parle à tout le monde parce que À tout le monde!

On s’entend bien? Qui pourrait parler à tout le monde parce que c’est observable. Si je dis. Quelle est la relation dans mon geste entre l’abstraction et la figuration dans mon travail artistique? Bon.

Je pense que c’est un peu trop autocentré. Et une thèse de doctorat n’est pas une entreprise de justification d’une pratique artistique. Est-ce que ça c’est que tout le monde est d’accord sur ça non? C’est que ça ça formulerait une sorte de hiérarchie de valeur et que par contre il y a des tests comme ça c’est plutôt mauvaise.

Mais c’est parce qu’en fait deux façons la personne qui parle même si j’essaye de pas prendre trop de partie prix sur les méthodes. C’est moi qui parle donc mais mais. De mon expérience. Les tests de recherche création qui sont intéressantes. Il y a toujours. Quelque chose surtout aujourd’hui. Qui parle d’un phénomène extérieur à l’art?

Et ce que j’ai vu les gens qui font des trucs sur leur propre pratique c’est qu’ils commencent. Il ne finissent pas leur thèse en général. Parce qu’il sent bourbe. Parce que tout simplement une pratique artistique, c’est un sable mouvant. C’est un sable mou. D’un point de vue théorique. Donc?

Donc il y a un agencement à trouver. Qui est particulier et qui serait? On pourra le développer un autre moment de l’ordre de la symptomatologie. C’est-à-dire que la pensée est là. C’est des symptômes et c’est des symptômes. D’autres choses! Voilà, c’est aussi parce que. Un pur travail de test de recherche création sur son travail et qui ne qui ne sort pas de cette ornière là.

Le problème c’est que c’est que ça fonctionne pas quoi? Et puis l’autre problème c’est qu’en général c’est pas intéressant. C’est juste pas intéressant. Par contre, qu’à l’occasion de son travail artistique. Le travail artistique soit l’occasion. De porter le regard vers certains phénomènes. Qui ont d’autres modes d’existence? Et d’autres formulations oui ça ça fonctionne.

De façon c’est quasi inévitable, il y avait des mains. D’un coup je me demande sur juste. Sur le fait de d’inviter pas si on a La Teste tout ça et on invite le jury à faire l’expérience de l’oeuvre en plus de lire le travail mais Que comment ça? Je me demande quelle marge on a pour mettre ça en place juste sur postuler à une thèse financée.

Ou aussi conviés en fait des gens à venir faire l’expérience de l’oeuvre pas juste pas juste avoir un réseau au moment où on postule. J’ai jamais vu. Ça? Mais je pense que ça vaudrait le coup. D’en faire la proposition sans en faire la position.

Mais j’ai jamais vu ça. Et je pense qu’en première étape en étape de prise de contact ça peut être un peu trop impliquant. En général ce que les gens demandent c’est de la documentation sur le travail déjà existant. Voilà! On fait pas la même expérience d’une oeuvre sur Oui, non?

Non mais j’entends ce que je te dis juste je n’ai jamais vu ça. Je pense que c’est pas une mauvaise idée. Je pense que c’est très impliquant. Et que si une personne vient voir ton truc c’est qu’il t’a déjà accepté en thèse? Parce que sinon il a pas le temps.

C’est un problème. Donc? Donc premièrement. Donc le domaine, le contexte, les objectifs, la problématique, les questions, la question principale, les questions secondaires? Deuxièmement! Le cadre théorique. Il est fondamental de faire une revue de littérature. Quel est de ne pas nécessairement? Je vous ai parlé de 5 livres. Qui vous tiennent à cœur?

Mais effectivement pour développer le corpus théorique faut pas se limiter au niveau des jalus. Faut rechercher. Qu’est-ce qui a été écrit de plus proche de ma problématique?

Ça va me permettre. D’avoir de savoir après quels sont les types de théories qui se sont portés là-dessus. Quels sont les concepts qui ont été forgés? Souvent les livres? Ils forgent des concepts? Et donc de pouvoir définir à partir de ce cadre théorique ce qu’on va appeler une posture épistémologique.

C’est à dire une position? En terme de? Type de connaissance mobilisé? Par exemple? Même si j’adore. Jacques Derrida Si mon sujet c’est principalement des gens. De la philosophie analytique qui n’ont abordé. Je vais devoir m’y mettre. Même si ça me fait du mal. Parce que sans aucun doute le fait que ce soit ce domaine qui est abordé.

Mon domaine il y a une raison que je ne connais pas. Donc il est important de voir la théorie comme un paysage. Qui préexiste à son observation et qu’il faut investiguer et explorer.

Troisièmement la méthodologie! Donc? Dans la méthodologie? On va faire ce qu’on appelle un scénario ou un design de recherche. C’est à dire? C’est-à-dire? Qu’on va créer un modèle. De ce que serait notre recherche?

Et ce modèle ou ce design de recherche? Va souvent pas toujours. Intégrer un terrain. Un terrain? C’est une partie du monde. Quel qu’il soit? Tout est réel. Même les concepts ça peut être des concepts? Il y a des enquêtes sur les concepts sont internes. Donc c’est une partie de monde.

Les licornes c’est un terrain. Ça existe la licorde. Son mode d’existence donc un terrain. C’est un fragment de monde. Que je peux? Prendre? Extraire du reste et regarder sous toutes les coutures. Dans une certaine mesure évidemment. De ça je vais essayer de recueillir des données. Il faut bien que je recueille des données il faut bien je peux pas juste être en roue libre.

Parler? Que je vais organiser. Et souvent ces données vont être organisées sous forme de catégorie. Avec une grille? Le plus utile pour une thèse doctorat, c’est les lignes et les colonnes c’est-à-dire. XL.

Et ensuite dans la méthodologie une stratégie d’analyse de ces données.

Il va falloir présenter les résultats. Donc il y a dans la présentation des résultats, il y a l’analyse et la synthèse. Donc il va falloir que je dépouille ces résultats.

Que j’établisse des liens? Ça peut être des liens catégoriels ça peut être d’autres tiens. Que j’effectue des regroupements retour à la théorie du Barbapapa. Donc les regroupements c’est les sucrons. Et que je nomme des classes? Les classes? C’est des regroupements d’entités. Globalement. J’ai un monde. J’extrais un terrain. Ce terrain est peuplé d’entité.

Ces entités? Je vais les catégoriser. Et dans ces catégories ça va permettre de faire des regroupements de ces entités qu’on va appeler des classes.

Et l’intérêt c’est que ces entités? Ensuite je vais pouvoir les déplacer dans mes théories. Euh un peu alors donc c’est des trucs de peuplement et des peuplements. Ces données vont être discutées alors un point important qui est peu intégré en France. C’est qu’une fois que j’ai identifié un cadre théorique même si c’est pas le mien.

Affectivement parlant Je dirais mais c’est le cadre théorique. C’est il y a eu un centre d’auteurs qui ont traité de mon sujet que j’aime que j’aime pas peu importe. Bon voilà c’est cela qui ont fait des sujets. Je vais me confronter avec ses connaissances qui ont été identifiées dans mon cadre théorique.

C’est-à-dire qu’il est important de discuter avec des théories qui ne sont pas nécessairement que des théories amis. Il y a un truc qui était très élégant au 19e siècle berson. Il faisait souvent ça. C’était assez chouette. C’est au début du 20e, c’est là c’est le fait de dans un texte de thèse.

C’est d’avoir des espèces de forme un peu de comme un peu des dialogues avec d’autres théories que la sienne. C’est à dire de discuter avec? Les subjectivistes, ces objectifs les sensualistes alors souvent c’est des chapeaux un peu absurdes. Mais l’élégance de ça c’est qu’on a l’impression. On repeuple la théorie on n’est pas tout seul.

Dans un champ théorique déjà délimité et totalement. Amis enfin!

Ensuite dans cette discussion on va. On va faire un retour sur la méthodologie. Et sur la méthodologie comme on l’a impliqué à un terrain. On va déterminer qu’est-ce qui a fonctionné? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné? Donc il y a un différentiel dans la méthodologie qui est lié à son application.

Et qui va permettre? La méthodologie de ces scories? C’est-à-dire de pré-conception qui n’était pas adaptées. Euh à l’application qu’on a fait.

Rien n’empêche à la fin d’une thèse, c’est toujours drôle. Moi c’est ce que j’ai fait de faire un truc qui est une partie. Un peu spéculative si j’avais dû faire autrement ma thèse. Comment je l’aurais faite?

Je vous recommande dans une thèse une certaine position relativiste de vos positions. C’est à dire que la thèse est un exercice qui doit être d’un point de vue théorique. Qui mériterait d’avoir l’historique une certaine humilité. Des positions? On peut affirmer des choses, on peut faire des vraies propositions théoriques.

Une certaine humilité montrer que les chemins sont multiples.

Ensuite. On essaye de faire un recours critique. Sur les connaissances qui ont été extraites. Du terrain? C’est-à-dire que il est important de critiquer les résultats auxquels on a qu’on a obtenu ou les hypothèses et les idées qu’on a développées.

Je vous conseille dans ce contexte. Alors ça dépend des gens. Mais. L’un des intérêts d’une thèse doctorat c’est. Ou de renouveler la définition ou de créer des nouveaux concepts? Alors attention il en faut pas 50 de nouveaux concepts parce que l’idée d’un nouveau concept c’est qu’un nouveau concept d’intérêt.

Que s’il est repris par d’autres? Si il diffuse. Si vous avez beaucoup de nouveaux concepts de concept. Redéfinis ça peut être intéressant en fin de thèse d’avoir un petit lexique. Avec des définitions? C’est toujours important d’avoir des définitions. Mais c’est évident. C’est.

Qu’on utiliserait d’autres personnes donc c’est juste pour si toi tu développes beaucoup trop de nouveaux contrats c’est c’est c’est juste. Si dans ça se fait à la fin. Une fois que j’ai fait ma thèse, je comprends qu’il y a un centre de langage qui vient de moi ou d’autres.

Qui sont particuliers? Et qui par rapport? Au comment dire à la thématique? Que j’ai au contexte que j’ai. Pourrait être intéressant à rassembler. C’est bien moi, je trouve ça sympa de les rassembler. Voilà! Sur les mots sur les créations de concept. Je vous recommande un principe d’économie. La période d’invention des concepts avec des points partout, des des crochets, des parenthèses partout.

C’est un peu, il y a eu ça beaucoup à une époque. C’était vachement intéressant. Mais je dirais parfois c’est nécessaire. Parfois ça ne l’est pas. Mais après si vous avez deux trois concepts que vous avez reformulés ou créés c’est bien. L’un des apports à la connaissance. Ça va être la production de nouveaux concepts.

Faut pas les multiplier. Pour les valoriser faut pas les multiplier.

Quand tu dis il faut pas les multiplier il faut les ménager quoi ménager En effet ou leur importance? Oui, je me demande aussi. Qu’est-ce que? La thèse laisse comme espace pour la création d’une. Une langue surtout en recherche création c’est à dire développement d’un. À part alors c’est toujours la même chose si ça devient important.

Dans la case de recherche création il faut il faut l’intégrer méthodologiquement? Bien méthodiquement. L’objectif c’est d’arriver à associer une certaine originalité de la pensée qui peut passer par la création d’un langage. Avec des règles de communication. Qui n’écarte pas les gens et qui fassent pas que le truc est complètement incompréhensible?

Voilà! Globalement moi je vais avoir un discours assez. Libertaire par rapport aux règles de la recherche création mais de toute façon quand vous aurez une direction de thèse, ça va vite retomber. Ce sera beaucoup moins libre. Voilà en général. Moi j’aurai une tendance de je suis plutôt maximaliste par rapport à ça j’aurai une tendance à.

Il faut faire tout ce qu’il est nécessaire de faire. À partir du moment où c’est justifié. En fin de compte les la réglementation disciplinaire les habitudes le manque de temps le conservatisme académique. Académie c’est l’Académie c’est réactionnaire par définition par définition. C’est fait pour ça. Fait que en général on revoit un peu ses ambitions à la baisse mais il y a des exceptions.

Mais en tout cas s’il y a un langage particulier, raison de plus de faire un lexique à la fin de rassembler les mots de donner de donner des définitions de donner des satanées définition. Voilà ça c’est vraiment. De définir les termes, s’il y a vraiment des termes importants dans votre thèse, il faut mieux les définir.

Ça peut être un vrai rapport à la connaissance. 32. Continue! Donc si vous voulez. Alors? Donc on reprend on refait par boucle comme ça circulaire donc. Des premiers trucs à faire? C’est de définir le contexte. L’un des premiers trucs à faire, c’est de définir le contexte. On reprend on reprend par ça on définit on subdivise etc.

Attends le contexte. Ou autrement poser? Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui ce que j’ai envie de poser et particulièrement important? Une donnée dans la recherche aujourd’hui c’est que le contexte qu’on vit historiquement est un peu singulier. Est un peu comment? Alors? On pourrait on pourrait alors c’est? Je dirais ça a été souvent dit.

Il se trouve que de manière assez. Objectif. Sur des questions de logistique matériel? Et de? Et je dirais d’infrastructures. On vit et de déploiement de l’infrastructure. On vit dans des conditions un peu particulières. Qui expose non seulement les êtres humains mais qui expose la recherche alors on va le recevoir en cours pour se faire.

Je vous recommande. Si ce n’est pas déjà fait de lire ce livre excellent politiser le renoncement d’alexandre Monin. Qui est très bien et qui montre bien que la recherche. Est aussi au-delà de ce qui serait un discours de la décadence qui est assez effectivement classique historiquement. Et exposer? À un certain nombre de problématiques.

Auquel à mon avis c’est une provision que je vous fais. Votez. D’une manière ou d’une autre doivent faire écho répondre doivent se situer sont situés. Donc la question du contexte est très importante. Ensuite la question de l’intention c’est-à-dire. C’est quoi votre point de départ? C’est quoi votre point de départ?

Et je pense que très rapidement. Faut faire un projet de création? Il faut être capable. C’est impossible. Mais D’écrire un synopsis. À l’état où vous êtes? Je ne vous recommande pas. Vous pouvez le faire. Parce que c’est tout à fait accepté mais pour vous pour votre bien-être personnel. Je ne vous recommande pas de super définir votre projet théorique et de dire.

On verra comment ça se passera façon moi. Je le fais au feeling. C’est pas compliqué, j’y vais. J’y vais comme ça. Parce qu’au final. Ça produira sans aucun doute un résultat esthétique artistique assez faible et une hypertrophie théorique. Et c’est souvent comme ça les thèses on recherche création. C’est une hyperprophie théorique.

Et? Je dirais comme tout se justifie d’un point de vue plastique. Quelque chose d’un parfois d’un peu bancal? D’un peu bancal et moi mon objectif vraiment avec vous. Au sein d’artech c’est que le niveau de création des thèses en recherche création soit. Élevé. Voilà ce soit vraiment des trucs qui matériellement sont vraiment finis.

Et où il y a du temps de création ou la création n’est pas juste la cerise sur le gâteau? Et il y a eu une espèce de folie théorique. Voilà que je partage. Je veux pas de je veux pas de malentendu mais c’est pour ça que dès le début c’est bien d’écrire un synopsis du projet artistique au point où on en est.

Si au sein d’artech là, vous n’êtes pas dans une pratique artistique, rien n’empêche de faire un synopsis. Théorique c’est à dire? De ce que de designer au niveau théorique de ce que vous voulez faire. Bon! Alors? Au niveau de la problématique va y avoir des problématiques qui vont être liées vraiment.

Au travail artistique que vous faites et à sa mise en oeuvre. Et je pense qu’il faut tout de même en France. C’est un peu de mal à passer. Je trouve au niveau doctoral. Mais ramener les tests doctorat à la question de problématique propre à la pratique. Par exemple je sais pas imaginons vous travaillez sur le moule.

Le moule ça se problématise? Grandement! Grandement! Et pourtant Dieu sait que c’est un savoir-faire. Souvent la problématique ça va être les enjeux, les enjeux liés à la thématique donc vous avez bien compris. Il? Thématique. Problématique. Et question primaire et question secondaire? Donc? La problématique c’est vraiment une question sans point d’interrogation ou une question tellement large qu’elle appelle pas de réponse vraiment c’est vraiment un domaine très large.

Question de primaire c’est vraiment une question auquel vous allez répondre. La thématique c’est vraiment. Le domaine? Ça tient presque souvent en un mot. C’est quoi? C’est un bon exercice d’essayer de. Ramener à un mot c’est difficile mais c’est. C’est pas mal. Alors?

Ok pas ça je passe.

Ok bon on a encore 20 minutes. Alors? Dans les thèses en recherche création souvent le récit de pratique va être peut être une part importante ce n’est pas obligatoire. Mais ça peut être une part importante. Je pense que le récit pratique par exemple au sein de sacre c’est assez important.

Me semble-t-il. La mise en récit de soi d’un point de vue intellectuel. Il y a une longue histoire de ça. Des confessions d’augustin. Aux essais de Montaigne, aux confessions de Rousseau. Il y a eu des manières de parler de la vie. Assez particulière. Qui ont été des récits de la vie non anecdotiques?

Où il y avait de la vie? Autre chose à tirer que le récit le catalogue d’événements.

C’est donc la question. De la découverte de la subjectivité. Or et c’est là le point important. La découverte de la subjectivité. Qui va prendre son essor? Grandement au 18e et 19e siècle. Au sein du romantisme. Est à l’origine de l’image qu’on a aujourd’hui de l’artiste. Par celui qui a inventé la figure de l’artiste au niveau mondial.

Qui est notre ami Balzac? Qui a créé le premier personnage de roman? Freinofer D’artiste dans le chef-d’oeuvre inconnu. Et qui a si vous ne l’avez pas lu lisez-le c’est intéressant comme symptôme défini de part en parts encore aujourd’hui. Comment les gens conçoivent ce qu’est le travail artistique? Donc? Le récit de pratique le récit d’un certain nombre de.

Les choses c’est important alors ce récit de pratique on trouve dans des domaines autres que la recherche création. On le trouve en sciences sociales et humaine. Humaine et sociale. Entre autres, dans la recherche empirique dans la dans le fait de recueillir des données sur un terrain. Et? Principalement ceux qui ont défini ça au niveau académique, c’est l’école de Chicago.

Dès la fin du 19e siècle. Et également la sociologie? La sociologie principalement dans les années 70. Ou? L’expérience individuelle. Du chercheur engagé dans le terrain. Est devenu de plus en plus importante. Il y a une manière là que vous connaissez tous et toutes j’imagine. De faire de la théorie en neutralisant pas.

Sa situation? De la personne qui est en train d’écrire. Ou en train de chercher?

Donc les récits de pratique. Alors? Les risques pratiques, on pourrait revenir, c’est je je vais pas développer plus que ça. Si certains ou certains d’entre vous sont vraiment centré là-dessus on pourra revenir parce que il y a vraiment une narratologie particulière de l’acide pratique. Qui est vraiment un truc très très particulier mais je vais pas.

Je vais pas l’aborder puisque ça. Comment ouais? Mais s’il y a suffisamment de personnes, ce que je ferai. Je pourrais faire un cours particulier sur la narratologie des récits pratiques. Par contre le problème du récit pratique c’est comment arriver à raconter? Quelque chose de l’existence? En faisant en sorte que ce soit acceptable d’un point de vue académique.

Et c’est un vrai problème parce que. Parce que ça peut pas se faire comme au master. Le doctorat c’est pas un gros master. C’est vraiment une autre une autre affaire. Parce que c’est le passage au statut de chercheur. Donc voilà.

Ok bon Peut-être par mail bah c’est que si il y a suffisamment si un accord entre vous. Sur le fait qu’on pourrait faire un cours sur la narratologie des récits pratiques. Moi je suis prêt à vous faire ça en une heure une heure et demie il y a pas de problème.

Mais j’ai pas le faire là parce que c’est spécifique je dirais donc c’est voilà c’est toujours le voilà c’est toujours. Le problème. OK. Je pense qu’on arrive un peu à la fin. OK. Qui a fait des récits pratiques déjà? Vous avez déjà été éduqué à ça ou pas? Vous avez jamais eu de cours sur les récits pratiques?

Donc on nous a fait faire des. Mais on vous a expliqué comment ça a opéré non? Vous êtes juste écrivez ce qui vous passe par la tête. C’était souvent utilisé comme une manière de détourner l’angoisse académique et du coup ils auraient jamais fait un cours. C’est un peu dommage.

Et donc le journal venait un peu palier. Une espèce de lacunes? Ensuite machin. D’accord. Journal de terrain. Mais c’est pas pareil. Ça dépend un récit de pratique. C’est comme un journal de terrain. Mais le terrain c’est sa pratique. Oui oui mais du coup le journal de terrain parle moi j’en avais fait mais je n’avais pas.

J’avais extrait les citations mais je n’avais pas donné accessible. C’est pas nécessairement académique, mais en tout cas s’il y a si vous avez besoin dans vos thèses d’un récit pratique, c’est que ça doit être problématisé. Donc si ça doit être problématisé. On doit comprendre comment ça fonctionne. Et comment le passage entre?

Un récif actuel. Et une forme de théorisation commence à opère? Et sur quel biais ça peut opérer et comment les repérer? Et comment surtout l’intérêt du récit de pratique? C’est comment être totalement perdu? Parce qu’on a besoin d’être perdu. On a besoin d’être perdu. On a besoin d’avoir ce temps.

Où on se libère de la crainte de s’orienter et on est perdu et comment le fait d’être perdu, on peut noter suffisamment de choses et repérer à postériorer des choses qui seront utilisables dans le cadre d’une production discursive. Bon donc là je vous expliquerai il y a des techniques d’annotations.

Qui juste permet de saisir les cycles et les répétitions. Et qui permettent de tirer en fin de ce qu’il faut tirer conceptuellement de tout ça. Beaucoup! Est-ce que le récit pratique du coup il peut être utilisé? Est-ce que tu le préconiserais aussi en dehors justement de la thèse mais même dans sa pratique artistique comme moyen de ressaisir certains chaînes dans son dans cette perte, alors je ne préconise rien.

Dans dans vos dans vos pratiques respectives. Mais rien prenez! Ce qui vous est utile. Moi je préconise rien du tout. Mais je pense que dans l’histoire de l’art il y a un certain nombre d’exemples. De gens qui ont réussi à rendre inoubliable leur pratique par l’écrit. L’exemple le plus connu c’est bien sûr les carnets de Vinci.

Je vais d’ailleurs je vais finir sur ça les carnets je sais pas si vous les avez consulté c’est assez impressionnant les carnet de Léonard de Vinci. Parce que? Et je finirai là-dessus et ça a l’air un peu bateau de parler de Léonard de Vinci aujourd’hui mais Si on lit ces carnets ce qui est très intéressant c’est que le mode de connaissance qu’il arrive à élaborer.

Et exemplaire de ce que peut être une connaissance en arme? C’est à dire que chez Léonard de Vinci dans ses carnets. Bon il y a un mélange d’écrit et de dessins. Et il va s’intéresser principalement. À observer des phénomènes ultra locaux, c’est-à-dire une feuille qui tombe. Un flux d’une rivière.

Des choses totalement anecdotiques. Et avec une attention absolument folle à les détailler. Comme s’il allait produire une connaissance et ça ne déboucherait sur rien d’autre. Que l’élaboration d’une observation rapprochée? Et quand vous lisez le journal de Léonard de Vinci c’est c’est très impressionnant, c’est-à-dire qu’il y a comme une démarche scientifique, mais dont la nature et dont le mode de vérité est artistique.

Et c’est un cas assez unique, c’est très étrange. Il y a des textes quoi absolument hallucinant dans le journal de de Vinci. Et c’est très singulier ou si on prend aussi. Brancuser journal de Brancusi qui est très exemplaire. D’un journal d’un praticien. Ou parce qu’il faut aussi se fonder sur nos forces c’est-à-dire?

Sur les productions littéraires et théoriques des artistes. Tel que ça existe déjà. Dans le journal de Brancusi, il y a en même temps un récit de pratique. Mais qui tout de suite au sein de la pratique pense? Évidemment. Il y a vraiment et c’est pas une pensée discursive au sens.

Théorise pas sa pratique. Mais il va en décrivant ses gestes en décrivant ces opérations. Tout de suite ça évoque un acte de pensée. Bon donc c’est assez intéressant aussi pour vous. De lire. Des des ouvrages qui sont pas nécessairement des ouvrages que des ouvrages récents. De gens qui étaient des artistes et qui ont écrit.

Voilà! Après dans vos pratiques respectifs, c’est si vous en avez si ça vous aide et si c’est. Mais ça peut être aussi un pensum de faire ça. Voilà, faut que ça soit tout de même assez. Assez agréable.

Ok. Est-ce qu’il y a? Est-ce qu’il y a? Voilà on n’a pas du tout fait le tour de la question. On va, on va recommencer la semaine prochaine. Est-ce que est-ce que vous pourriez? Est-ce qu’il y a des gens qui ont des impossibilités la semaine prochaine, de commencer un peu plus tôt?

Histoire de finir. Non non je rigole non mais c’est parce qu’en fait c’est un peu court. 4 heures je trouve là. Pour finir je peux pas vous épuiser mais je voudrais finir ça la semaine prochaine et à toi-même beaucoup de choses encore à voir. Et je voudrais je voudrais vous donner.