Le flux converti en énergie aux États-Unis
Il faut que ça circule, que le maximum de flux soit converti en maximum de contrôle grâce à la conversion de l’énergie. Cette transformation réduit la disparité des énergies individuelles qui, convertibles, sont résumées au même modèle, à la même échelle de valeur qui dépasse toutes les échelles de valeurs singulières parce qu’elle est un principe de traduction généralisée. C’est la question si complexe de la valeur.
Aux USA, on reste frappé par l’ampleur de la société de consommation. Ainsi dans les restaurants, des plats trop volumineux qu’on ne peut finir. On a le sentiment que c’est fait exprès, que ce surplus est fait pour dépasser nos besoins. On reste songeur devant le gâchis, l’énergie inutilement gaspillée, comme s’ils ne parvenaient à sortir de leur adolescence et à prendre en compte l’état du biotope. Jeu de la part maudite? Sans doute, mais pas seulement, car si on peut, si on doit jeter des aliments, s’il y en a trop c’est pour obliger à une surconsommation, culpabilité de celui qui va gaspiller. Le gaspillage est une politique de l’énergie, pas de pensée de l’énergie (qui est sans doute l’ontologie de notre époque) sans sa dissipation. Et cette trop grande énergie va être convertie en exercice physique pour perdre le surplus. Ceci signifie qu’on s’alimente pour perdre, et que cette perte est fondée sur un principe de traduction généralisée: nourriture traduite en énergie immédiatement dépassée pendant son jogging.
Il faudrait sans doute voir comment les USA se sont développés à partir d’une certaine conception du corps énergétique et convertible.
C’est ce qui intéresse le libéralisme: libérer les flux pour mieux les convertir par des coupures. Il faudrait revoir la question de l’energia chez Aristote et rapprocher, mais est-ce possible?, cette question de celle du corps américain qui depuis le début du est obsédé par son devenir électrique, atomique, physiologie qui découpe l’énergie désirante du corps, pour la transformer en quelque chose d’équivalent en n’importe quoi d’autres, la valeur. La philosophie implicite de l’école économique de Chicago est cette conversion radicale du corps.
Manger, en laisser de côté, manger un peu plus pour ne pas gâcher, dépenser de l’énergie pour perdre le surplus, recommencer.