Hisland

Installation générative, impressions sur aluminium
Moteur de jeu vidéo (Crytek)
135x200cm
Collections : Fonds d’Art Contemporain de la Ville de Paris, Air France, Collections privées

Cette installation interactive utilise l’empreinte digitale de l’artiste comme matrice pour générer un vaste paysage numérique au sein d’un moteur de jeu vidéo. La topographie unique de cette marque corporelle est transposée en relief géographique, créant un environnement virtuel aux allures de territoire glaciaire.

Le dispositif permet au visiteur de naviguer librement dans cet espace généré algorithmiquement, qui se déploie de façon potentiellement infinie. Le paysage, bien que dérivé d’une empreinte spécifique et identifiable, se transforme en territoire abstrait et désolé, évoquant des étendues polaires ou des formations géologiques inexplorées.

Cette œuvre établit un dialogue entre le corps et sa représentation numérique, entre l’intime et l’immensité. L’empreinte digitale, marqueur biologique individuel, devient ici la source d’un univers explorable, transformant un signe d’identité en expérience spatiale partageable.

L’installation s’inscrit dans une recherche sur les nouvelles formes de paysage à l’ère numérique et sur la transformation des données biométriques en environnements esthétiques. Elle questionne également les frontières entre réel et virtuel, entre identification et exploration.

This interactive installation uses the artist’s fingerprint as a template to generate a vast digital landscape within a video game engine. The unique topography of this bodily mark is transposed into geographical relief, creating a virtual environment resembling a glacial territory.

The device allows visitors to navigate freely within this algorithmically generated space, which unfolds in a potentially infinite manner. Although derived from a specific and identifiable fingerprint, the landscape is transformed into an abstract and desolate territory, evoking polar expanses or unexplored geological formations.

This work establishes a dialogue between the body and its digital representation, between the intimate and the immense. The fingerprint, an individual biological marker, becomes here the source of an explorable universe, transforming a sign of identity into a shareable spatial experience.

The installation is part of research into new forms of landscape in the digital age and the transformation of biometric data into aesthetic environments. It also questions the boundaries between the real and the virtual, between identification and exploration.