Breathing machines
The installation is divided into two separate spaces. In the first room, air conditioners produce intense cold as well as various peripheral phenomena: noise, liquid, etc.. We pass an automatic double door that isolates the two rooms. In the second room, we see the other part of the air conditioners that produce heat. The atmosphere becomes suffocating.
The contrast between heat and cold makes sensitive the ambivalent dimension of the air conditioner which is at the same time a remedy and a poison, and which can therefore be considered as a pharmacon.
This installation highlights the thermodynamics of air conditioners, but also a form of climate feedback loop: machines allow cooling a space that is heated. This loop, which feeds itself, is not only technical but also existential: a forward flight that accentuates the threat to bring short-term comfort. Air conditioners are an artificialization and externalization of human breathing, inhalation and exhalation.
“The breathing of the machines” is an absurd installation since the experience between the two spaces is cancelled.
La respiration des machines
L’installation se répartie entre deux espcaces séparés. Dans la première pièce, des climatiseurs produisent un froid intense ainsi que différents phénomènes périphériques : bruit, liquide, etc. On passe une double porte automatique qui isole les deux pièces. Dans la seconde pièce, on voit l’autre partie des climatiseurs qui produit de la chaleur. L’atmosphère devient étouffante.
Le contraste entre la chaleur et le froid rend sensible la dimension ambivalente du climatiseur qui est en même temps un remède et un poison, et qui peut donc être considéré comme un pharmakon.
Cette installation met en avant la thermodynamique des climatiseurs, mais aussi une forme de boucle de rétroaction climatique : les machines permettent de refroidir un espace qu’on réchauffe. Cette boucle qui s’alimente d’elle-même n’est pas seulement technique mais aussi existentielle : une fuite en avant qui accentue la menace pour amener un confort à court terme. Les climatiseurs sont une artificialisation et une externalisation de la respiration humaine, une inspiration et une expiration.
“La respiration des machines” est une installation absurde puisque l’expérience entre les deux espaces s’annule.