La ville générative et la question de l’urbanisation

Pourquoi cette obsession depuis plusieurs années de la simulation informatique de la dislocation? Il y a en elle plusieurs éléments, sans doute le sentiment ancien qu’une époque se finie (cela doit remonter à mes 14 ans lorsque je lisais le Monde d’Hier de Sweig et un peu plus tard Bloch). Mais il y a également quelque chose au coeur même de ma pratique artistique. En effet, lorsqu’on simule une destruction, par exemple dans Maya avec Blast Code, on lance un processus qui détruit. Le résultat est inanticipable, les objets se fragmentent selon des paramètres, mais à la différence du peintre qui pose une touche à un endroit voulu (bien qu’il puisse défier cette touche et sa précision), on observe plus le résultat de la dislocation qu’on ne la créé de part en part. Dans ce flux de la simulaton on va effectuer une coupe, on va faire un choix, discriminer, décider que cette image qu’on a en partie créée en lançant la simulation et en entrant des variables, et dont on est en partie l’observateur, est celle que l’on veut garder, capturer. La capture est le mot permettant de désigner dans les flux informatiques l’action de suspendre, de décoder, de couper en sortir un élément. La capture est à l’informatique, ce que le montage était au cinéma.

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http://incident.net/users/gregory/projects/block-cuts/

http://incident.net/users/gregory/projects/dislocation-iv/

http://incident.net/users/gregory/projects/rewire-3/


http://incident.net/users/gregory/projects/dislocation-v/