De la lumière

Tout d’abord, la lumière qui éclaire des parties localisées parce qu’elle provient de quelque part. Entre ce qui donne à voir et l’intention divine il y a une conjonction.
Ensuite, la lumière est partout, chaque chose est également éclairée. Par le noir (Ingres) ou par le lumineux (Manet). Une égale attention apportée aux choses. Le banal et le sublime.
Puis, de nouvelles lumières apparaissent. Ampoules, néons, cinéma et télévision. Ce sont des lumières qui sont aussi des images.
À présent, d’autres écrans, ceux de l’ordinateur et du cellulaire qui ne diffusnte plus seulement une image mais une image sur laquelle on peut agir, une image-instrument.
La lumière est redevenue un acte, et l’acte est fabuleux.

cf. Le bord de l’expérience. Essai de cosmologie, Pierre Cassou-Noguès