L’essence techno-logique des techniques (DEA)
https://www.academia.edu/354164/Lessence_technologique_des_techniques_1996_
Il sera (il est) question du texte de Heidegger, La question de la technique,
et plus particulièrement de la sentence : « l’essence de la technique n’est rien de
technique ». Sans tarder nous pouvons décrire l’objet de cette recherche en
deux points – cette anticipation simplificatrice nous étant permise par le caractère
imminemment préparatoire et imparfait de ce projet – : il s’agira en tout premier
lieu de montrer l’importance de la pensée heideggerienne dans le cadre étendu
et actuel des technologies en se reposant d’une part sur la critique de
l’instrumentalité éthique et d’autre part sur la forte relation élaborée entre la
technique et la métaphysique, relation dont il faudra indiquer quelques pistes
permettant d’en démontrer, à l’avenir, la qualité tout aussi bien que la pertinence.
Dans un deuxième temps il deviendra possible de faire émerger quelques brefs
points de fuite devant ultérieurement mener à questionner la sentence qui nous
préoccupera jusqu’à la fin, « l’essence de la technique n’est rien de technique »,
porté par le sentiment encore imprécis qu’une défaillance radicale s’y infiltre sans
parvenir à s’y incorporer et donc à s’y résorber. Comme nous le montrerons,
cette défaillance doit s’entendre en un double sens. La défaillance comme étant
celle-là « même » de la textualité du texte cité, mais celle aussi d’un reste
problématique qui serait celui-là même du techno-logique parce qu’il permettrait
d’ouvrir ce qui différencie la technique et les technologies.