Contre la nation / Against the nation
Alors que dans la plus grande partie des pays occidentaux, le nationalisme identitaire et exterminationniste accroît son empire, la pandémie et l’écocide sont des réalités planétaires que nul nationalisme ne pourra résoudre. Celui-ci fantasme un territoire dont l’identité garantie une immunité absolue selon la règle d’une séparation absolue, d’une déliaison sans reste qui est le symptôme d’une manière de penser occultant les phénomènes qui eux ne sont jamais étanches.
Cette contradiction entre l’idéologie et les phénomènes semble devoir persister jusqu’à l’extrêmité de l’extinction. Chaque pays se refermera sur lui-même plutôt que de résoudre de façon globale les problèmes (par exemple en fournissant le vaccin librement afin que les pays pauvres ne soient pas des laboratoires de mutations virales) selon une gouvernamentalité mondiale.
C’est ainsi que certains schèmes de pensée influencent bel et bien des manières de faire et que le refus des influences (chaque étant étant lié à quantité d’autres, sans que la pensée puisse en faire le décompte sans simplification) devient la règle mortifère de notre espèce.
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While in most Western countries, identity-based nationalism is increasing its empire, pandemic and ecocide are planetary realities that no nationalism can solve. It fantasizes a territory whose identity guarantees an absolute immunity according to the rule of an absolute separation, of an unbundling without remainder, which is the symptom of a way of thinking that obscures the phenomena that are never watertight.
This contradiction between ideology and phenomena seems to have to persist until the extremity of extinction. Each country will close in on itself rather than solve the problems in a global way (for example by providing the vaccine freely so that poor countries are not laboratories of viral mutations) according to a global governance.
This is how certain ways of thinking influence ways of doing things and how the refusal of influences (each being linked to a quantity of others, without the thought being able to count them without simplification) becomes the deadly rule of our species.