Méthodologie II – Artec

Donc je vais. Je vais avancer un peu au pas de course parce que j’aimerais bien terminer aujourd’hui. J’aimerais bien terminer aujourd’hui et après on pourra vraiment appliquer. Ces méthodes à chacun de vos projets parce qu’ils sont différents. Ce qui est vraiment important de comprendre c’est qu’il y a pas de recette miracle.

Dans la mesure où on est en recherche création, c’est un mode de connaissance l’art. Qui est divergent et non universel? C’est à dire qu’à la différence, d’autres modes de connaissances, disons si vous faites des mathématiques. Ce qui est vrai pour l’un est vrai. Pour l’autre, il y a bien sûr des débats des controverses mais à toi-même, une unification de la connaissance.

Dans le cadre de l’art, on essaye de rendre les gens divergents. Et singulier donc ce qui fait que les méthodologies sont pas du tout les mêmes et sont pas universalisables en tant que tel. Et que donc les méthodologies vont vraiment s’adapter à chacun de vos projets. Je dirais vraiment cousu main.

On a vu la semaine dernière le fait que la méthodologie c’était important parce que c’est ça qui va vous permettre de garantir d’être maître du jeu, de donner les limites de votre projet ou est-ce que ça commence? Où est-ce que ça finit? Qu’est-ce qu’on a le droit de vous demander et qu’est-ce qu’on a pas le droit de vous demander?

Parce que dans les jurys il y a souvent le problème. De gens un peu pervers. Qui essayent d’asseoir leur autorité. Je dirais qui ont des choses à dire et en général ce qu’ils disent c’est toujours la même chose. Mais pourquoi tu n’as pas pensé à ça? Et cette chose auquel on n’a pas pensé, c’est précisément eux leur sujet de recherche comme par hasard.

C’est une manière de se positionner de manière assez autoritaire pour déjouer cette autorité et pour asseoir votre autorité de chercheur. Finalement, vous n’êtes plus étudiant, vous êtes chercheurs. La méthodologie va permettre de donner un cadre. Ce cadre il est mis il est. Il est placé en amont et bien sûr il est paradoxal.

Puisqu’on sait qu’une un projet artistique, il se fait chemin faisant de façon heuristique et que donc il est très difficile de le poser au début. Très difficile. Ce qui veut dire que souvent en terme de rédaction, la méthodologie, elle est retravaillée jusqu’à la fin mais elle est placée au début en préambule de manière à expliquer.

Qu’est-ce que vous allez faire? Donc on avait vu qu’il fallait je dirais un domaine. Une problématique des questions de recherche? La question principale de recherche comme je vous l’avais dit, c’est quelque chose auquel vous allez tenter de répondre. C’est pas des questions ouvertes, c’est pas des questions flottantes. C’est une question qui vous tient à cœur qui n’est pas une question de rhétorique et auquel vous souhaitez répondre et auquel si possible.

Par votre réponse théorique et esthétique artistique, vous allez apporter une réponse singulière. Si c’est pour apporter la même réponse que un livre qui existe déjà, vous n’avez pas d’apport à la connaissance la grande différence entre un master et une thèse de doctorat. C’est quand est-ce le doctorat? On estime que c’est l’examen pour devenir chercheur.

Et quand vous devenez chercheur on n’évalue pas vos connaissances. On évalue votre capacité à synthétiser les connaissances existantes à avoir à faire un panorama des connaissances existantes mais surtout. Faire un apport à la connaissance. C’est-à-dire à amener une nouvelle hypothèse. Un nouveau modèle explicatif. Alors bien sûr par rapport à ça il faut être assez humble.

Faut se donner un certain nombre de précautions. L’humilité c’est aussi une bonne protection. Voilà parce que souvent des projets extrêmement ambitieux. Produisent des souris. Globalement des souris, des des des trucs tout petits. Parce que le projet est très ambitieux. L’intuition de départ est immense la surventilation de l’impulsion et absolument gigantesque mais mettre en œuvre les moyens pour y arriver.

C’est une autre paire de manche. Il y a parfois il y a souvent que ce soit d’ailleurs d’un point de vue artistique. Que d’un point de vue théorique il y a souvent ce décalage. Qui est que une thèse de doctorat qui va se positionner avec une certaine humilité au départ va souvent obtenir des résultats beaucoup plus.

Intéressant beaucoup plus ambitieux que quelque chose qui veut faire un système global total etc. C’est possible d’avoir cette ambition mais encore faut-il le tenir? Alors? Donc ce qui importe là c’est. Être vraiment que la question principale de recherche. Que vous allez poser? Soit que d’abord la problématique. Soit intéressante pour des non spécialistes.

C’est très important qu’elle puisse se formuler simplement. Le jargon etc c’est pas obligatoire il faut essayer au maximum de l’éviter. Donc il faut que cette problématique elle. Elle puisse concerner pas mal de monde finalement que votre fameux oncle du dimanche. Vous puissiez lui en parler et qu’il puisse dire.

Ah ouais pas bête. C’est une vraie question qui peut se poser à nous. Et pas seulement à un domaine ultra spécialisé d’avance bon. Et ensuite la question de recherche, elle doit être formulée. Et elle doit être vraiment intéressante donc c’est très important de la tester assez rapidement. Auprès d’autres personnes que soi-même.

Maintenant? Une fois qu’on a fait ce travail de débroussaillage. On verra en détail. Donc on a vu la semaine dernière. Je repasserai rapidement les étapes l’importance. De faire un état de l’art. Et théorique et artistique. C’est à dire qu’une fois qu’on a sa problématique sa question de recherche. Quels sont les livres qui me tiennent à cœur et qui tout de même trade de ce sujet et que je vais utiliser?

Non pas des sites des livres que je vais juste citer comme ça mais qui me tiennent vraiment à cœur. On veut savoir ce qui est important pour vous. On est tous les enseignants en priorité. Et vous? On est tous surchargés d’informations. Donc on est plus du tout dans une période où on accumule des biographies de 200 ouvrages.

C’est plus. C’est du c’est du pipeau. C’est du pipeau on lit pas de son livre, c’est pas vrai bon et donc ce qu’on veut juste savoir c’est. Avec 5 ouvrages. Oui fallait se renseigner, il y a pas du tout. Alexandre Monin Se retrouver en fait, surtout quand j’étais hyper.

En tout cas je suis désolé mais contactez-moi avant parce que il.

À bientôt, bon Encore! L’ancien étudiant parce que. Je pense a pris le calendrier alors ne vous fiez pas au calendrier d’artech. Ils ont pris le calendrier que j’avais envie au tout début qui était où je leur ai dit. Surtout vous ne diffusez pas les dates parce qu’elles sont inévales et ils les ont prises.

Je pense qu’il est parce que c’est des équipes avec plusieurs équipes. Donc où on en était oui. Problématique question de recherche principale question de recherche secondaire. État de l’art, état de l’art en théorie et en art. 5. Œuvres 5 écrit. Qui vous tiennent à cœur qui traite d’une façon ou d’une autre?

Du monde dont vous allez parler la problématique que vous allez aborder. Et qui vous semble? Je dirais qui vous tiennent vraiment à cœur? Et qui nous permettent de savoir dans quelle sensibilité vous êtes dans quel sens? Quand tu parles de justement synchrève ou 5 écrits qui doivent être dans l’état blanc, est-ce que ça veut dire que ce soit ultra contemporain?

Non pas du tout, pas du tout, moi je suis vraiment et ça c’est des questions. Aussi, au niveau de la méthodologie, je suis totalement pour la diachronie, c’est-à-dire le fait. Que la la l’histoire de l’art n’est pas une chronologie n’est pas la chronique d’événements qu’on peut se sentir beaucoup plus proche des Égyptiens.

Que de ses contemporains? Et que globalement les liens? Dans l’histoire de l’art sont des liens à distance. Mais ça ça se règle au niveau et ça se justifie au niveau de la méthodologie. Il y a des gens qui donnent des gens qui ont théorisé le fait d’avoir une histoire non chronique non linéaire.

Mais il y a absolument aucune obligation. Au niveau du corpus fondamental que vous avez. D’être dans une séquence de temps sauf si. Ça vous est nécessaire mais on peut tout à fait. Je dirais parler du web. Et avoir vraiment besoin du parthénon pour ça. Et je rigole. Et ça ait de figues parce que.

Voilà parce que là les chevaux la série des chevaux dans les frises du parquet non? Sont une mise en série etc etc. Donc Sur ça vraiment vous êtes totalement libre sur votre corpus ce qui est le plus important c’est que. Ce soit pas un corpus où vous allez faire une démonstration de force mais On sait ce que vous appréciez et à peu où vous êtes.

Dans cette dans cet état de l’art. C’est important. De faire une recherche. Qui permet aussi de savoir de sortir un peu de sa zone de confort et de faire une recherche. Est-ce qu’il y a des gens que je connais pas qui ont travaillé sur ce sujet? Voilà parce que quel que soit votre méthodologie vous pourrez pas exclure.

Des exigences minimales d’une thèse doctorat que vous devez tout de même lire les livres fondamentales. Sur votre sujet et c’est pour ça que Il faut à tout prix choisir un sujet. Qui est une tête? D’aiguille Qui est précis? Plus le sujet est large plus vous allez vous confronter à vos inévitables lacunes?

De lecture et de connaissance. Donc c’est mieux une très longue une très bonne thèse de doctorat. C’est vraiment. Une question de recherche extrêmement précise. Ou une question qui n’a jamais été posée ou une question qui n’a jamais été résolue ou une question? Qui selon vous impose une un nouveau type de réponse?

À partir de là on le fera ensemble. Il y a un travail de carte touristique dont on a commencé à parler. Je reviendrai là-dessus après. La carte heuristique. C’est en tout cas, je vous recommande d’utiliser des logiciels de Mind Mapping Mind Mapping que vous connaissez sans aucun doute qui sont assez basiques.

Qui permettent juste de faire des boîtes avec des liens enfin tout simplement et il en existe de plein de sortes. Et qui vont permettre? De mettre vos références de faire deux cartes, une carte théorique discorde et une carte artistique. De mettre vos références, vos domaines, les champs de réalité qui sont.

Appeler dans votre recherche. Ensuite de superposer les deux cartes. Et d’essayer de faire des regroupements entre les deux domaines. Ça on le fera ensemble. On le fera pour chacun de vous. Ça permet de déblayer le terrain. Le débitrer de déblayer le terrain et même si vous avez le sentiment que vous êtes déjà assez avancé dans votre projet de thèse.

On est là cette année tout de même pour revoir ça en détail. Et pour vraiment voilà clarifier les choses. Alors maintenant le titre d’une thèse de doctorat que vous avez déjà vu avec Yves mais que je vais je vais repasser là-dessus. Puisque là, le titre est absolument fondamental à plus d’un titre.

À plus d’un titre, il est fondamental. Globalement votre test doctorat c’est un titre et un soutien. Tout doit tenir la. C’est fondamental parce que c’est la première chose que les gens vont regarder. Parce que c’est ça qui va être dans les bibliographies etc etc etc. Alors? Donc un type de thèse c’est un intitulé.

Et l’objectif du titre, c’est d’indiquer le plus précisément l’objet de la thèse. En effet, cette thèse elle sera représentée par son titre dans les répertoires et les bases de données. Par trois choses. Donc la mémoire de votre thèse une fois une fois vous l’avez terminé dans les biotech. Un titre.

Un résumé d’une page maximum et ce sont quelques mots clés. Alors j’insiste. Les mots clés c’est un travail qu’on va faire. Pas de mots clés général, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Si vous mettez comme mot clé art. Phénoménologie. Des constructions je sais pas des trucs très faut être vraiment vraiment précis pour aider à la recherche.

Alors sur le titre.

C’est un une étape très importante dans le développement du projet, un peu comme dans un groupe musical où vous choisissez un titre ou une œuvre quand vous choisissez un titre. Parfois, vous ne savez pas. On peut même choisir un titre avant même de faire son travail artistique. Et c’est comme le titre, c’est comme une promesse qu’on se fasse quand même et qu’on essaye de tenir.

Ou le titre d’un livre, etc. Ça permet de donner une direction générale au projet. C’est le résultat de ce qu’on appelle une opération de focalisation. On va préciser son sujet. Et c’est surtout quelque chose parce que quand vous allez faire votre test doctorat ou quand vous allez faire un projet de recherche.

Doctorat ou pas? Vous allez être perdu? Vous allez vous perdre? Un moment ça va être les sables mouvants. Ça va être les baillis. Et la seule manière l’une des manières de se sortir c’est de revenir encore et encore. Au truc de départ qui est? Comme une Amar qui est une forme minimale courte.

Qui fait qu’on se perd pas dans plein de mots. On est à l’essentiel. Donc c’est un repère important. Et ça a un rôle? Programmatique qui va servir? Non seulement de point de repère mais de ligne directrice. Ça permet aussi! De voir à quel moment on s’écarte du projet initial?

Et est-ce que c’est écart en cours de route? Est-ce qu’il est? Possible où est-ce qu’il mène vraiment à une redéfinition des choses? Habituellement quand on change le titre de sa thèse, ça doit être validé par son directeur ou sa directrice de thèse. On peut pas changer de titre comme ça?

Normalement on doit garder le même titre et si on le change il faut le dire. Et il faut le faire valider.

Alors? Le problème du titre c’est de dire le maximum de choses en un minimum de mots. C’est ça la difficulté. Globalement idéalement ça ne doit pas dépasser 10 mots. Je vais fermer la porte si vous le permettez pour ne pas gêner les gens dans le pouvoir. Donc ça ne doit pas dépasser 10 mots.

Et? Bienvenue dans la nuit alors en fin de compte le truc c’est que je suis désolé lui est passé aussi. Me contacter avant parce qu’après c’est son côté sur les dates absolument.

Bah oui ouais ok il est pas mis à jour donc ça c’est une séance. Ça va faire bah écoute. À bientôt avant de venir pour bien vérifier les dates. J’aurais demandé d’enlever ça sur les réseaux tout ça mais

Bon les étudiants de l’année dernière donc on avance. Donc il faut que ça trace les limites thématiques. Et indiquer certaines caractéristiques de la réalisation? De quoi ça va parler et comment vous allez en parler? Souvent le titre c’est de quoi ça va parler le sous-titre c’est comment vous allez en parler?

Il faut que ça reflète. L’idée que le projet est particulier. Qu’il est original? Il faut que ça mette la puce à l’oreille. Donc c’est un peu comme un titre de musique en fait.

Ça doit être en même temps intrigant. Et ça doit être stimulant pour vous.

Alors? Dans le cadre d’un projet de recherche création, il y a une caractéristique. C’est que le titre est un peu double. Si dans votre thèse de doctorat. Il y a une partie création? Alors? Globalement. L’une des possibilités c’est le titre de la thèse. C’est le titre de l’oeuvre. Et le sous-titre ça peut être la problématique?

Ça peut être ça s’il y a vraiment une partie création à égalité avec recherche.

Bien sûr dans ce titre. Il ne doit pas y avoir de mots. Qui exigerait une définition tant il serait? Cryptique. Dans le titre il ne faut pas de mots sauf justification. Qui imposerait une définition tant? Il est à la pratique illisible par le commun des rapports. Faut qu’il soit visible par le commun des merveilles oui?

Utiliser le Soudan donc si c’est le titre et le titre leder en premier jour et les sous-titres c’est la problématique, c’est la manière dont vous allez traiter. De quelle manière vous allez problématiser? Ça peut être une solution, il y a toutes les possibilités mais globalement. Le type doit bien sonner?

Ça doit être beau quoi? C’est important. Quoi? On est en art donc normalement on est on est sensible à la forme des choses. Ça va être un beau titre! Pas trop prétentieux singulier qui dit? Quel est le domaine de réalité que je vais traiter? Et comment je vais le traiter?

Sans rentrer dans plus de précisions. Voilà! Pour chacun et chacune d’entre vous, on verra et on travaillera là dessus. Après vous pouvez faire un kit classique universitaire, c’est-à-dire un truc cher c’est aussi possible. Mais moi je trouve ça moins fun quoi. Je trouve ça moins sympa. Alors? Donc comment trouver un titre?

Alors il faut pas tenter de produire la formulation idéale du premier coup. Plutôt premièrement produire plusieurs formulations par exemple 4 les noter.

Et une fois qu’on a quatre cinq titres, voir le point commun entre ces titres. En reprenant la fameuse théorie du Barbapapa. C’est à dire de groupement qui sont ronds. Qui sont des blobs? Des regroupements pour voir si entre les titres il y a des mots qui appartiennent au même champ sémantique.

Et auquel cas, est-ce qui est-ce qu’il y aurait un troisième mot? Par exemple, entre deux c’est des questions d’ensemble de mots qui forment un ensemble commun. Est-ce qu’il y aura un troisième mot qui permettrait de dire les deux mois à la fois? Il y a une il y a une ressource importante que vous connaissez sûrement qui est celle du cnrtl.

Bon ça vous connaissez mais c’est une belle ressource. C’est intéressant au niveau de définition au niveau aussi des anthonymes très intéressant les antonymes. Et pas les synonymes les antonymes c’est le contraire est synonyme c’est super intéressant d’explorer les antonymes. Les champs lexicaux etc. C’est très important au niveau de ces cartes heuristiques de savoir dans quel univers de signification vous êtes.

Et peut-être qu’il y a parfois dans le langage? Des sens ou des mots rattachés à un mot qui n’apparaissent pas au premier abord ou des racines communes qui n’apparaissent pas bien sûr l’étymologie etc. C’est fondamental. Dans le langage il y a déjà des idées. Dans le langage dont on est oui.

C’est la section Proximus parce que du coup en fait c’est une carte de des synonymes mais classé enfin une sorte de classer en fonction des champs l’existence. Tout à fait mais en tout cas c’est une vraie au niveau de l’élaboration du type de la carte heuristique. Le site du cnrtl c’est vraiment une ressource importante.

Vous pouvez aussi vous reporter sur de d’autres d’autres. D’autres ressources en ligne ou offline? Il y a bien sûr le litré. Ça date un peu mais c’est super utile. Sur l’étymologie et pour ceux que ça intéresse, il y a aussi très simplement le dictionnaire de philosophie. Euh de de des frères Lalande.

Qui a un vieux classique? Qui est bien où il y a le dictionnaire des notions philosophiques aux puces qui a un truc en deux trois volumes un gros truc qu’on trouve un bibliothèque qui est une mine d’or une mine d’or. C’est une notion philosophique auprès Universal de France et c’est un gros truc qu’on peut pas acheter quoi c’est un peu trop cher donc en général on cherche en biotech et c’est voilà ça c’est vraiment ça permet de.

C’est ça? Pas été réactualisé depuis longtemps mais En tout cas sur le classique ça fonctionne. Alors? Euh.

Donc une fois qu’on a fait quatre titres on fait des groupes. Ça permet de faire des synthèses de groupe. Les ensembles communs et on enlève. On essaye d’enlever au maximum. Tous les mots. Qui ne sont pas? Qui sont généraux et qui ne sont pas spécifiques à la recherche ou qui ne servent que d’introduction à la chose?

Auquel vous voulez parler, il faut que chaque mot soit une espèce de bombe de signification. Qui visent vraiment sur la singularité de votre recherche. Donc enlever les mots. Artistique. Je sais pas il y a plein de mots comme ça qui sont des mots. Autre chose. Et ça c’est un travail qu’on va faire ensemble.

Essayez d’éviter les mots qui sont dominants en circulation dans la recherche aujourd’hui. Ça c’est un vrai problème. Avec la massification d’Internet. Il y a selon les époques telle année il y a tel mot qui est mis en avant telle année. Il y a tellement qui est mis en avant tous les étudiants et les étudiantes utilisent les mêmes mots et donc le problème c’est que vous êtes noyé dans la masse.

Alors ça n’exclut pas les notions majoritaires parce que quand elles arrivent historiquement dans le débat, c’est qu’il y a des raisons. Mais il faut arriver à les formuler de façon suffisamment singulière. Pour que vous puissiez vous individuer.

Il y a eu une époque? Le mot ISO le truc ils espèrent insupportable. Bon voilà. Ce qui est très important, c’est de savoir que les mots c’est des c’est des organismes vivants. Qui sont à une époque qui ont une charge révolutionnaire? Et cette charge révolutionnaire se perd avec le temps et par l’usage.

Des mots leur faire perdre leur signification. La signification d’un mot bizarrement c’est quand il? Peut utiliser parce qu’il ne l’a pas été encore ou parce qu’il ne l’est plus. Et c’est très intéressant de s’intéresser à des mots. Qui sont un peu en déshérence je dirais. Qui sont un peu à la décharge?

En tout cas il faut arriver à quadriller l’espace intellectuel actuel ce qui est pas évident parce qu’il est c’est une espèce de journaliste théorique qui est pas évident. Pour essayer d’éviter les lieux communs qui pourraient toujours tendre vers le mot d’ordre. Par exemple, la notion d’atterrissage ou des mots très très connotés au niveau théorique.

Qui vraiment vous affili nécessairement A eu à une filiation théorique série. Voilà, c’est un peu dangereux de faire ça. Alors c’est pas quand c’est une référence à une théorie explicite. Pas remplacer nominologie etc. Ça on peut le faire mais c’est par exemple. Si j’ai un titre du type devenir terrestre.

Sous-titres atterrir parmi les noms des non-humains. Moi je. Je m’en vais quoi? J’abandonne On peut s’amuser presque à quand? Il y a un côté blague là dedans. Et de faire un générateur de titre standard de notre époque. Mais ce qui importe pourquoi ça? Au-delà de la blague, c’est que ça permet de comprendre que vous arrivez à vous situer dans les débats intellectuels contemporains ce qu’on attend d’un chercheur.

Il faut que vous ayez votre cartographie des débats contemporains. C’est pas une cartographie unique qui va s’imposer à tous et à toutes. C’est votre carte graphique qui vous permet de vous situer et qui vous permet de ne pas reprendre des mots qui qui ont un intérêt. Je les dévalorise pas du tout mais Qui?

Ils sont repris majoritairement. Perdre de l’intérêt perdre du centre et en fait ce qui implique une réappropriation de ta forme. OK. Donc moi je serai là avec Yves pour vous. Pour vous embêter par rapport à ça.

Alors en général on essaye de pas mettre de verbe. De complément? Le titre n’est pas une phrase. Faut mieux éviter à mon avis les titres. À l’infinitif et à l’impératif. Suivre la ligne de fuite. À petit pas. Non mais je blague mais je l’ai vu. Donc? Se taire ce titre dans le silence de l’heure.

Bon. Faut mieux éviter ça. Un titre n’est pas une phrase.

Alors une fois qu’on a. Une première proposition de titre. On le dit à haute voix. C’est très important. Il y a un rapport à l’oralité dans l’écriture d’une thèse. C’est fondamental. Vous allez être? Si ce n’est pas déjà le cas, je vous le souhaite un peu comme des comme des fous chez vous en train de parler tout seul.

Un mot un titre, un texte ça se met en bouche ça se dit? Ensuite on le soumet on fait une première proposition de titre. Aux autres, aux autres étudiants vous allez entre vous. C’est comme ça que ça se passe tous les ans former une communauté de chercheurs. À votre directeur ou à vos enseignants.

Il ne vous résoudront pas vos problèmes de formulation. Mais ils vont dans les discussions révéler les problèmes de votre titre. Et surtout révéler ce qui a été mal ou pas compris. Et c’est à vous de reformuler ne vous laissez par personne imposer une formulation de titre. Surtout pas. Surtout si ça vous semble une bonne idée parce que c’est pas votre idée.

Et parce que inévitablement toute proposition. Et Jean-Marie là-dedans? C’est une projection de la personne dans vos structures. Donc laisser les autres vous poser des problèmes mais La reformulation c’est à mon avis, regarde comme ça que moi je pensais c’est à vous de le faire même si c’est un peu difficile.

Donc vous l’avez compris un titre c’est une démarche itérative de formulation et de reformulation. Titre qui devra être retravaillé. Chaque fois que votre thèse changera. De direction. De d’orientation. Et ça sera le cas sans aucun. Et qui doit être validé par la direction de place? La problématique. Donc on reprend donc vous avez votre titre votre sous-titre la problématique.

Donc la problématique comme la méthodologie c’est ça qui va constituer le cadrage conceptuel de votre thèse?

La problématique va avoir un rôle programmatique. En identifiant les questions dont les réponses vont être recherchées. Vraiment ce ne sont pas des questions ouvertes. Si vous avez une question qui a pas de réponse vous abandonnez la question. On pose une question d’y répondre.

La méthodologie va indiquer les opérations qui vont être opérées pour trouver. Les réponses.

Quant au cadrage conceptuel qu’on peut appeler aussi état de l’art. C’est les connaissances préalables dont dispose au départ. Parce que il y a des connaissances préalables il y a des connaissances que vous allez constituer. Alors tout ça suppose qu’effectivement la recherche est un problème de résolution de problème. Ce qui est très très discutable.

Ce qui est discutable mais ce qui a un intérêt, ça permet d’éviter les tests de doctorat. Qui surjoue le flottement? On recherche création, je ne vois en ce moment quasiment que ça. Il y a des longs discours sur le flottement, l’insignifiance, la difficulté à dire, etc. Et dire ça c’est un peu une évidence.

C’est un peu un lieu commun et quand on est en test de doctorat on s’attend à autre chose. Dire qu’on s’attend? À affronter cette question de l’insignifiance. De manière un peu plus avancée. Parce que c’est une question qui se pose effectivement cette lutte entre l’art et la signification langagière c’est une question qui se pose.

Mais on s’attend tout de même à ce que ce soit. Aborder de manière un peu plus active. Alors faire construire la problématique, c’est très important mais difficile.

Alors c’est quoi au départ une problématique? Une problématique c’est une dispute c’est-à-dire. Une discussion dit sensuelle au niveau académique. Une question qui fait débat. Si votre problématique c’est que par exemple il va falloir faire un tournant écologique. Je dirais pas que ça fasse vraiment débat. Vous risquez donc une problématique n’est pas vraiment consensuelle.

C’est pas vraiment consensuel. Sinon ce n’est pas une problème sinon c’est pas un problème. Il faut qu’un problème ce soit un tout petit peu douloureux tout. Il y a quelque chose qui est pas douloureux mais quelque chose qui. Qui freine quoi? Qui empêche qui pose problème? Quelque chose auquel on doit s’arrêter?

Et on doit se dire ah tiens j’ai pas la réponse immédiate. Donc c’est pas une réponse immédiate.

C’est vraiment la problématique, c’est l’obstacle, c’est vraiment ce qui empêche l’obstacle etc. Et c’est en même temps ce qui veut dire ce qui pousse en avant donc c’est les deux à la fois. Donc je passe sur la. Alors donc problématiser c’est tracer un programme de recherche.

C’est transformé en questionnement spécifique. Un sujet?

C’est potentiellement se situer dans des pros dans le prolongement de recherche antérieure. Ou mettre en place un nouveau domaine de réalité? Il y a des choses qui n’ont pas été traitées ou très peu.

Ce que je veux dire par là c’est que si vous faites. Une thèse de doctorat sur les pieuvres et les poulpes. Par exemple? On pourrait dire qu’actuellement? C’est un domaine de réalité standard mais ça ne l’était pas avant. Donc je dirais, il faut vraiment être sensible à cette vie des concepts et c’est vide des des entités ontologiques.

Qui ont des périodes? Qui ont des temporalité? C’est difficile de se situer mais c’est un peu le travail de la thèse.

Alors il s’agit de mettre un problème en perspective en faisant trois opérations. On va recourir un quart d’eau conceptuel composé de notion et théorie. On va en identifier les présupposés. Et adopter une posture épistémologique, c’est-à-dire une manière de procéder.

Alors premièrement. Recourir à un cadre conceptuel avec des notions et des théories qu’on va organiser par exemple sur la forme d’une carte heuristique, ce qui va permettre de les organiser de manière un peu bordélique quoi? Voilà sans les hiérarchiser. On va identifier les présupposés c’est-à-dire. Quand je ne suis pas spécialiste du sujet.

Comment le sens commun traite de ce sujet? Moi par exemple je suis spécialisé de l’intelligence artificielle. C’est très amusant. Pour penser l’intelligence artificielle de savoir ce que les gens ignorants entre guillemets mais c’est pas du tout péjoratif l’ignorance Parce que? Les gens qui sont ignorants, ceux qui n’ont pas lu de livres sur le sujet, etc.

Ce qu’ils disent. Est le symptôme d’une certaine culture? D’un certain état historique inconscient. Donc identifier les principes posés c’est qu’est-ce qu’on en pense sans y penser? Et adopter une posture épistémologique, c’est-à-dire une méthode, une manière de procéder. Souvent on recherche création la démarche. Subjective du ressenti. Faire de l’auto interprétation.

Presque! Va sembler être. Aller de soi. Il y a plein d’autres méthodes. Il y a des méthodes de quantification etc. Donc on va parler. Et dans tous les cas. Au niveau de la méthode, il faut la rendre explicite et ne pas la présupposer inhérente ou naturelle. Il n’y a pas de manière naturelle de penser.

De des manières qui se construisent et le but d’une classe de doctorat qui n’est pas une discussion entre amis. C’est de rendre cela explicite et c’est un vrai travail parce que en fait, on a plein de on a tous des biais. On a plein de manières de penser. Qu’on naturalise en nous dans notre subjectivité et une thèse doctorat va consister à les mettre.

À distance et à les poser comme des choses en dehors de soi alors que c’est soit. D’autres conseils et si on fait ça pour les gens, la société en général un peu d’e-mail dans l’univers académique et c’est là pour moi déjà. Il y a alors tout à fait alors.

On commence par le sens commun là donc ça. Et ensuite? On peut pas dire que dans le milieu académique même si c’est vrai? Même si c’est vrai. Qu’il? Du sens commun mais on va essayer de déterminer dans le milieu académique. Quels sont les réflexes? Auquel on est souvent confronté.

Souvent on va découvrir que. Il y a un sens commun dans le milieu académique souvent sur certains sujets. Et qu’il y a un ensemble commun entre ce sens commun et celui de la vaccin. Donc c’est bien de commencer par ça comme un général. L’une des manières de procéder pour détecter le sens commun général.

C’est l’analyse des articles de presse et des baskette. C’est vraiment une ressource formidable quoi c’est un tel bonheur. C’est vraiment pour juste. Pour pas dire moi je pense que le sens commun pense ça parce que on s’en sort pas. Mais pour trouver une base un peu scientifique à ça, il faut faire la symptomatologie des articles de presse.

Qui au-delà de dire n’importe quoi et quand on dit ça on a rien dit. Disent des choses qui sont des symptômes. Et c’est une formidable source d’inspiration. À déconstruire à analyser et c’est ça aussi qui va fixer les termes du débat. Les termes du débat. Au milieu au milieu académique mais aussi en termes politiques.

Je pourrais un mot vous raconter après le cours mais j’ai hier j’étais avec la première ministre sur ces questions d’intelligence artificielle générative. C’était hallucinant c’est-à-dire que c’était. Ce que ce que le cabinet du premier de la première ministre racontait c’était? Réellement ce qu’on lit dans la presse. Terminator. Alors qu’on s’attendrait autre chose.

Donc le truc c’est que ça à toi-même des conséquences ça va toi-même des conséquences. Tu vas voir. C’est pour montrer quel que soit le milieu au milieu académique politique ça donne des conséquences. Les masses médias. C’est ce que les gens lisent en fait. C’est comme ça il se forme une idéologie des opinions donc c’est intéressant à décrypter selon bien sûr vos sujets.

Et souvent? Au-delà de la critique qu’on peut affecter à ça il faut essayer d’analyser comprendre qu’est-ce qui s’y joue. Et en quoi c’est la forme? C’est l’expression indirecte d’une vérité. Méthodologique donc ça dépend de votre sujet. Je pense qu’il y a des sujets qui sont très connotés au niveau du sens commun.

Et où il peut être préférable? Parce que c’est des comme on dit des sujets de société. Il est préférable de traiter de ce de ça pour ne pas s’en embarrasser. Voilà pour pas retrouver un résidus de ça mais je dirais il y a pas de règle générale là-dessus ça dépend de chacun.

Il va falloir le voir sur chacune de vos problématiques. Bon je me dépêche parce que sinon on va jamais arriver alors. Donc? Maintenant comment on problématise la recherche création en tant que tel, c’est à la partie recherche la partie création.

Alors? Tout le travail pour ceux qui vont faire une thèse en art. Ou qui vont faire une tasse vraiment avec une partie création? De ce qu’on va appeler l’arrimage entre la recherche et la création. Est un travail immense? De? Deux extrêmes. Je dirais. À éviter peut-être bien que il y a toujours des exceptions.

D’un côté? Une partie recherche qui ne serait que le commentaire de la création. Et deux parties une partie recherche et une partie création qui n’aurait aucun rapport l’un avec l’autre. Donc il faut il faut trouver un arrimage cet arrimage. La manière non pas de les identifier mais de les encastrer.

Deux pièces qui s’encastrent elles sont dissemblables. Comme ces fameux trucs de campe les deux mains, vos deux mains, la main droite et la main gauche. C’est pas le reflet, c’est pas des doubles. C’est pas débile. La dissymétrie. Donc l’arrimage entre la partie discursive et la partie création. C’est ça qui va former pour les gens recherchent création le cœur de la méthodologie.

Comment les deux se parlent? Dans un sens et dans l’autre. Dans un sens et dans l’autre. Éviter à mon avis la position de surplus discursive sur l’art qui est une tendance assez inhérente à la recherche création comme si la pensée surplombe alors. L’art fait aussi des choses à la pensée.

Donc il faut vraiment voir le passage la réciprocité entre les deux. Il s’agit pour le projet en recherche création moi c’est la recommandation de mettre le projet de création au centre du projet de recherche. De donner à l’art la dignité d’être autre chose qu’une justification ou qu’un commentaire. Et donc d’instaurer un dialogue entre le projet de création qui est singulier même s’il est positionné dans l’histoire de l’art.

Et on va dire le monde des idées et des formes idéales. Ce grand monde là! Par ailleurs, comme je vous l’avais déjà dit. Et qui a un véritable défi et moi j’attends beaucoup de vous par rapport à ça. Parce que j’arrive pas. Donc je suis sûr que vous vous allez y arriver.

Normal c’est d’inscrire le processus de création dans une démarche de production de connaissances. En quoi l’art produit de la connaissance? Mais qui n’est pas une connaissance on pourra. On aura sûrement le temps d’en parler dans l’année. Du même type que celle auquel nous avions à faire jusqu’à présent. Parce que ce n’est pas une connaissance avisée.

Universalisable. Quand Einstein dit e = mc2 ça n’est pas. Ce n’est pas la même chose que quand braque et Picasso créent le cubisme. Quand un artiste crée quelque chose, c’est quelque chose en plus dans le monde. C’est pas quelque chose qui doit calculer et qui doit prévoir le monde.

Donc quelque chose qui sera une connaissance processus. Quelque chose aussi où la connaissance ne serait pas antérieure au problème qui sont posés? Au fil de la pratique. Et donc fondamentalement. Une valorisation de la question de la pratique. Dans la production de. Que ça répond pas à quelque chose qui serait antérieur c’est-à-dire que la connaissance souvent comme elle est programmatique.

Elle est antérieure à la résolution des problèmes. C’est qu’on pose une connaissance. Et ensuite on la confronte à des expériences pour voir si elle fonctionne ou pas. C’est le c’est le schéma hypothético déductif qu’on a dans les sciences. Habituellement on pose une on pose une. Une hypothèse et après on réagit là l’idée c’est que l’hypothèse se pose à mesure qu’on fait les choses et elle se repose.

Alors en général la problématique sur la partie création. Quoi sur la partie recherche création? Elle peut être liée à deux choses d’un côté. La thématique de l’oeuvre ce qui est questionné le fragment de monde auquel ça se reporte et qui parle à tous et à toutes. Et aussi n’oublions pas c’est un truc qui est je le mets en avant c’était souvent dévalorisé C’est les questions qui sont posées par la mise en forme et là entre guillemets matérialisation de l’oeuvre sa matérialité.

Souvent on a l’impression en lisant les tests de recherche création qu’une oeuvre d’art c’est. La réalisation d’une idée? Et ce n’est pas que ça. Ça peut être aussi un travail avec une matière. Et une matière qui ne pense pas. Qui n’est pas de la pensée. D’avance. Et donc des questions assez banales.

Des difficultés ou de questionnement sur la matérialité même de l’oeuvre ça peut être intéressant. Répéter la première question qu’on pouvait régler la mise en forme et avant. Avant il? Il y a une thématique? Qui est un fragment du monde? Je connais pas d’oeuvre qui parle. Handicapé peu d’elle-même. Elle peut parler d’elle-même elle peut être effectivement elle ne elle parle souvent d’autres choses d’une thématique donc ça c’est ça va être le premier truc.

Et puis après il y a la matérialité de l’oeuvre les problèmes que ça pose et ça il faut pas le sous-estimer ça peut être super intéressant. Donc c’est toujours dans l’idée d’un savoir pratique. Je dirais. Qui est bien sûr. En particulier en France très dévalorisée. Très très dévalor.

Bon! Je passe sur le détail façon vous vous aurez. Alors? Donc? Problématisation. Je peux vous proposer des étapes comment problématiser? Premièrement. On présente l’effet connu à propos d’un objet de recherche. On a un objet de recherche donc déjà on présente l’effet connu. Quels sont les faits connus sur cet objet de recherche?

On en dégage un problème de recherche.

Parce que les faits connus ne permet pas de répondre à telle ou telle question. Troisièmement, on présente l’objectif de la recherche. Quatrièmement on formule la question. De recherche principale.

  1. Bis Les questions secondaires.

Et 5 ce qu’on fait rarement en France mais qui peut être utile? On essaye de défendre la pertinence. Social ou scientifique de cette recherche. Ça a son importance quand vous allez chercher de l’argent. Si vous êtes la énième, personne à faire une thèse. Sur un sujet qui a déjà été traité.

Vous allez plus difficilement être financé? Que quelque chose qui n’a pas été traité et c’est pour ça que à un moment faut aller faire des recherches en bibliothèque sur les thèses. Grâce aux mots clés, les thèses qui ont déjà été réalisés sur votre sujet.

Donc c’est très différent d’un master tout de même. Je crois.

On pourra voir. Je peux détailler mais Ça va? Je peux encore détailler mais

OK.

Alors? On verra dans chacun des cas. Je vais pas détailler plus que ça d’un point de méthodologique mais Comment on passe de la problématique et comment on arrive à formuler une question de recherche? Super cool! Super intéressante! Qui va éveiller les papilles de tout le monde?

Globalement. La question. C’est pas qu’elle doit être désagréable, c’est pas que ça dont il s’agit mais il s’agit que. On s’y arrête. Comme quelque chose d’un peu bizarre. Parce que? Il y a une inflation aujourd’hui des tests de doctorat et de la recherche. Il y a un appauvrissement de la recherche et une inflation de la quantité.

Et donc? Le mot problème est un mot qu’il faut prendre au pied de la lettre enfin! Font un vrai problème! Un truc qui?

Ça ne peut pas être la synthèse d’une connaissance préalable. Ou l’agglutination de connaissances théoriques au service de votre projet de création. Ça peut pas être seulement ça ça? C’est un travail de master. C’est pas un travail de test pourtant à mon avis.

Alors au niveau? Des objectifs? Le fait de fixer des objectifs c’est ça qui va permettre d’évaluer les résultats de la thèse en fait.

Souvent quand on présente des objectifs par contre c’est bien de les formuler avec des verbes d’action. Une suite d’opération. Donc on peut questionner un phénomène, une idée reçue. Voilà différentes choses.

On peut aussi explorer. Et ça? Moi je pense que c’est un des objectifs de la recherche. Quelque chose d’inconnu qui n’a pas été encore traité un nouveau problème.

Il y a une un côté réactionnaire et conservateur dans la recherche. Qui est de faire des recherches? Que j’appellerais des problèmes de problème? Est-ce que vous comprenez ce que ça veut dire? Quelqu’un a posé un problème. On réagit à un problème qui a été posé par rapport et un moment progressivement on s’éloigne finalement de la réalité.

Et ça devient? Purement culturelle. Comme recherche. C’est possible ça peut donner des très bon truc mais il faut il faut le justifier.

Alors sur? Donc? Donc globalement la relation entre question. Euh primaire principal et question secondaire. Soit les questions secondaires, elles doivent être résolues pour répondre à la question. Principale. Soit les questions secondaires permettent d’étendre la question principale. Et ça il va falloir que vous le définissiez. Est-ce que les questions secondaires?

Est-ce qu’il faut qu’elle soit résolues? Pour répondre à votre question principale ou est-ce que elles étendent? Elles sont un réseau? Une arborescence de votre question principale? Et chaque question commande un ensemble d’opérations? Pour trouver la réponse selon un assemblage méthodologique.

Là encore toute la question qui va se poser sur la recherche création. C’est le doublage problématique. Comment les deux problématiques de la partie recherche? Création rentrent comment ces deux séries de questions arrivent à se répondre? Une question principale? Ce formulent? Comme un énoncé. Un complet qui appelle un complément.

Une confirmation une dénégation. Et qui a pour but d’apprendre quelque chose? On ne répond pas à la question dans la question. Ce que je veux dire par là. C’est qu’il faut que cette question. Doivent entraîner une vraie réponse. C’est pas c’est pas de la rhétorique.

Bon! Ça va pour l’instant. Est-ce qu’il y a des questions pour l’instant? Est-ce que est-ce que est-ce que vous voyez pour chacun de vos projets? Comment ça pourrait s’appliquer? Ou est-ce qu’il y a besoin de précision?

La proposition de quelqu’un de classique pour laquelle je vais utiliser donc. Mais je me demande si je comprends pas trop ça et j’ai trop eu trop en amont de développer la poubelle et que dans l’ordre. Parce que ça peut être moi c’est épeler une attraction esthétique pour les termes avec lesquels j’aurais envie mais après concrètement.

Oui alors pour moi pour moi mon conseil c’est. Problématique d’abord. Domaine de recherche problématique. Question principale. Et ensuite le titre. Voilà parce que sinon le risque effectivement. C’est qu’on va esthétiser les titres. Et leur sursignification? Et ça va? Devenir des problématiques super flottantes parce qu’on croit qu’elles vont être contenu dans le titre.

Parce qu’elles sont en amont des problématiques et de la formulation de la question de recherche fiscale vraiment domaine. Problématique question de recherche principale titre. Vraiment dans après bon chacun fait comme il veut. Je veux dire c’est pas imposé mais ça me semble plus logique comme ça. Disons que le titre c’est pas une recherche sur la problématique.

Ça doit déjà la problématique doit on doit savoir déjà ce qu’on veut dire à peu près? Aussi, l’usage de l’anglais. Moi je suis un peu strict là dessus. Sauf si ça se justifie à fond. J’y suis totalement opposé dans un titre et dans un sous-titre sauf si ça se justifie.

Je suis vraiment pour qu’on trouve et de façon générale dans une tasse de doctorat. Moi je vous recommande s’il y a des mots en anglais. S’il y a pas de traduction dont proposé en français. Tout de même une une colonisation du discours académique par l’anglais qui est très problématique en France.

Me semble-t-il. Donc voilà donc moi je sauve si il y a des exceptions. Il y a des choses qui sont déjà d’usage, courant etc et s’il y a un mot qui apparaît en anglais? Faut l’expliquer faut expliquer pourquoi il est en anglais et pourquoi pourquoi on change de langue ça ne se fait pas.

Enfin c’est pas automatique quoi? Faut expliquer pourquoi et pourquoi ça se justifie? Ça peut se justifier? Mais il faut vraiment voilà on peut pas on peut pas le faire passer comme ça on peut faire qu’on peut pas passer d’une langue à une autre comme ça. Me semble bien. Il y avait d’autres mains.

J’ai vu des organes. Quand tu dis domaine de recherche. Pour que tu peux donner un exemple parce que quand est-ce que tu veux dire mais par exemple. Lundi avec qui ils vont parler de ce stabilise? Enfin les champs de recherche parce que c’est pareil que ça ou est-ce que c’est plus précis encore?

Non c’est peut-être un peu moins précis mais Les domaines de recherche ça va vraiment être. Presque non, c’est moins académique. C’est plus. Quelle partie du monde vous allez viser? Voilà! Pour lui dire le plus simplement du monde. Comment? C’est vraiment un fragment. Mais c’est à dire qu’on vise quoi mais ça c’est ça.

C’est très grossir un point de vue que je défends. J’ai peut-être un tropisme par rapport à ça. Car je suis assez méfiance sur des études purement intra-académiques. Voilà! Je suis assez mais je pense qu’il y a toujours un fragment de monde. Qui prédispose à ça? Et que si on veut pas que les concepts deviennent des mots d’ordre et des lieux communs, c’est important de réactiver le point de départ.

À partir de quoi sa machine? Sinon on risque de partir dans des discussions intra-académiques alors? Qui fonctionne d’un point de vue académique? Mais qui pose un problème d’économie de la recherche? Je dirais et même de. De se perdre dans des trucs d’un train interprétation et de. Qui font qu’à un moment?

Voilà, on se fait. Donc de quoi on parle globalement des fois on parle? Qu’est-ce qu’on va se poser comme question? Comment on va en parler avec quel type d’outils? Pour répondre à la question, c’est un peu la question qu’on se pose. Ce qui va permettre aussi je pense de passer d’un état de recherche avancée avec des vraies discussions académiques sérieuses.

À une démocratisation, une vulgarisation du propos qui est à mon avis, absolument fondamental aujourd’hui. Vu là, comment oui, il y a plein de raisons mais c’est lié à l’économie de la recherche à l’approvision de la recherche. Au fait que la population est de plus en plus cultivée, le niveau moyen a beaucoup augmenté.

C’est plutôt les élites qui s’effondre le niveau moyen augmente puisque au niveau de l’alphabétisation augmente. Et qui a de plus en plus de médias qui font le lien entre le domaine de la recherche et le domaine du grand public? Et que dans la formation de l’opinion on a absolument besoin que les chercheurs parviennent à vulgariser leurs propos.

C’est un vrai vrai. Problème aujourd’hui du fait de. De la démocratisation et des effets. L’effet paradoxal de la démocratisation. Il y a des effets très paradoxales dans le démocratisation. Des choses bien, il y a des choses plus problématiques. Voilà donc! Le fait de pouvoir passer. D’une vulgarisation qui parle à l’autre du dimanche?

À parler! Entre nous en tant que chercheur, etc. Il faut pouvoir opérer les deux. Et aussi dans le champ artistique. Parce que dans le champ artistique et dans le champ de l’art contemporain a une critique qui est souvent adressée et qu’on repousse comme ça. D’une pichenette c’est? C’est tout de même incompréhensible ce que vous faites.

Ça veut rien dire ce morceau de carton dans une galerie. Là ça n’a aucun sens, c’est vraiment. Et vous savez rien faire, vous faites peinture, etc. Et je pense qu’on écarte ça trop rapidement. Et que c’est une question qui peut se poser mais qu’il faut poser dans nos termes à nous et pas dans les termes où ils sont posés au départ.

Donc il faut reformuler ces faut le prendre en compte mais en le formulant selon une problématique juste vérifiable et ainsi de suite. Ça je pense que c’est des c’est des soucis qu’il faut pas perdre de vue. Peut-être en cours de route. Puisque après vous allez être pris dans une structure qui est une structure académique.

Qui fait exactement le contraire? Globalement. Qui est une structure qui se réunifie et qui devient sa propre fin? Et donc qui sont qui se love en elle-même et qui se tournent sur elle-même. Voilà. Mais ça c’est un effet de structure inévitable dans n’importe quel administration structure. Vulgarisation dans le corps du texte de thèse.

Quelque chose d’accessible je le comprends. Pour le titre le fait que c’est pour le résumé. Pas pour le résumé. Pour le résumé, je parle pas de la du contenu de la thèse non non le contenu de la thèse. Le contenu de la thèse en fin de compte ne répond qu’à un principe d’économie linguistique.

Il faut éviter l’usage des mots pour faire de l’esbrouf. Et des complications qui ne sont pas exigées par le raisonnement après, parfois ça peut être très compliqué. Parce que il y a ça parce que tout. Qui se pense clairement ne se dit pas clairement. Clairement. Il y a des choses qui se pensent clairement mais qui se disent compléments.

Pas toujours la même ça arrive. Mais vous êtes je on est là pour ça. Allez-y hein c’est Voici pour vous. Après tu dis si c’est une question qui est trop particulière on laissera. J’ai une difficulté extrême, j’espère que d’autres. Ont la même, c’est quand je pense le dispositif. J’ai l’impression et enfin en train d’essayer de trouver le dispositif et ma théorie en même temps.

Mais je ne sais pas jusqu’où y aller avec ses dispositifs. J’ai l’impression que quand je le développe je le développe trop et je ne suis plus dans une question de recherche ou la théorie et le dispose suivant le même pas. J’espère c’est clair. C’est que c’est un problème, c’est le problème principal de la recherche création qui est la question de trouver.

Le bon arrimage. Entre la théorie et la dite pratique. C’est toujours un problème, c’est toujours. Comment comment proposer un dispositif sans quand tu parles de dispositif que je comprenne artistique ok d’accord mais le mot arberia parce que. Comment proposer un dispositif artistique ou il n’y a pas déjà un but très préalable?

C’est ça la difficulté alors?

C’est une la réponse va être un peu déplaisante donc. Si le dispositif artistique. À un but? De comprendre ce que tu dis. Quand tu en parles, tu as l’impression que ça va trop loin. Parce que ça démontre déjà quelque chose. Français c’est que ce n’est pas un dispositif artistique.

C’est un dispositif. Communicationnel C’est-à-dire qu’il y a une idée qui prend une forme. Esthétique etc pour communiquer une idée. Un travail artistique à mon sens mais bon après peut-être que certains ou certains d’entre vous ne serez pas d’accord. Et puis dans le sens de là il y a eu plusieurs propositions.

Mais ne consiste pas à communiquer une idée qu’on pourrait formuler par ailleurs. Marie mais consiste à éprouver. Une situation? Qui n’est pas totalement pensable.

Je vais essayer de donner un exemple.

C’est juste concrètement, c’est possible je pense. De parler de ces choses qui nous embêtent tous et toutes. Et d’en parler de manière articulée et utilisable sans rester. À un énoncé apophatique. C’est à dire un énoncé qui se ni lui-même et qui ni ses propres conditions disant je ne peux pas dire que je veux dire que à un moment bon ça, ça suffit quoi?

Globalement. Si un dispositif dit quelque chose? Autrement que par lui-même. Ça veut dire que par principe d’économie il faut mieux l’écrire. Et ça suffira. C’est que le dispositif artistique quelque part met en oeuvre quelque chose une situation? Qui n’est pas réductible à sa conceptualisation. Donc j’aurais envie de te dire continue à travailler sur ton dispositif.

Voilà! C’est pas terminé. Il est pas assez problématisé, c’est-à-dire il pose pas assez de problèmes. Après aussi sur le côté artistique aussi pour être clair en terme de méthode. Il faudra que chacun et chacune d’entre vous me disent à quel mot de quelle manière vous voulez que j’intervienne sur vos projets.

La gare que moi je n’interviens pas sur le projet si vous ne dites pas de galet. Si j’y vais après. Bonjour si j’y vais. Une petite baguette.

C’est juste que je veux pas être trop rentrer dans vos trucs dans vos affaires. Je peux. Mais voilà! J’irai dans la mesure. Donc? Est-ce que ça répond à ta question? Oui donc il faut continuer à travailler. Ton projet artistique de manière à ce que il soit plus problématique, c’est-à-dire qu’ils soient moins exprimable par des concepts et qui mettent en oeuvre une situation.

Qui souvent? Met en oeuvre de l’ambivalence quoi c’est souvent comme ça quoi? Une oeuvre intéressante? Une oeuvre qui reste un peu en tête. C’est un truc un peu ambivalent quoi? Je veux juste un dernier message et il faudrait presque penser cette posture artistique de la même façon qu’on essaie de penser la thèse en suivant presque enfin les questions de thèse presque le chemin il.

Faut que ça dégage quelque chose une fois que sa problématise il faut que ces deux voies parallèles. Alors oui parce que effectivement si vous faites une thèse, on recherche création. Vous avez la partie recherche la partie création donc la partie création et intégrée dans la thèse clairement et le plus possible.

Après? On va pas faire exactement la même chose. Je pense que pour un projet artistique mais chacun et chacune d’entre vous procéderait différemment et chacun et chacune. Vous avez déjà vos manières de faire? Vos opérations mais On va plutôt imaginer une situation. Par un travail artistique. Qui? Produire des effets.

Qui ne sont pas calculables. C’est-à-dire qu’ils sont ambigus. Souvent ce qu’on cherche dans une horreur, c’est une forme d’ambiguïté de signification qui ne se résout pas à l’expression. D’un truc simple voilà pour le dire le plus minimalement possible. Alors ça peut passer par plein de façons différentes. Il y a des projets hyper simpliste mais qui sont hyper ambigus quoi?

Moi par exemple hyper basiques mais qui sont quant à leurs conséquences esthétique, extrêmement ambiguës extrêmement presque malsaine alors qu’il passe par une esthétique équipée à grise, hyper minimal, etc. Donc les moyens d’opération pour ça sont multiples et variés. Mais il faut. C’est intéressant. De Disons que la problématique ok la problématique d’un une recherche discursivité de type recherche va ouvrir sur des questions de recherche auxquelles on va répondre.

La problématique d’une oeuvre d’art se résout pas. Ça ne mène pas une question de recherche. Voilà globalement c’est ça. Si je simplifie à l’extrême après? Ne prenez pas ce que je dis comme une norme, c’est juste des opérations possibles et après sur le chemin faisant vous trouverez tous les liens qui peuvent exister.

Mais c’est pas exactement le même régime. La double difficulté c’est d’éviter que l’oeuvre. Comment? Une théorie. Ou que la théorie justifie le travail? Art. C’est cette double connexion qu’il faut arriver. Il faut arriver à tracer une voie autre que ça. Que la justification de commande?

Alors?

Alors? Sur les questions de recherche. Je vous recommande. Au début de votre thèse de ne pas prévoir les résultats. De la recherche? Si vous avez déjà une idée absolument précise. Avant même de faire cette recherche des résultats que vous allez obtenir. Pourquoi perdre son temps? Puisque vous avez déjà les résultats.

Et ça c’est assez déstabilisant. Voilà c’est une manière de. De poser une question auquel on n’a pas immédiatement la réponse. Et par exemple? Euh.

Par contre, si on prétendait résultats quitte à enfin me faire apprécié cela. C’est l’hypothèse quoi? Oui ça va être une hypothèse de recherche ou une intuition de recherche. Qui? Je pense que ça pourrait mener à ça. Mais je n’ai pas le résultat avant d’avoir commencé parce que sinon ça veut dire que mon protocole méthodologique.

Enfin ça veut dire que c’est pas une question? Parce que la question est résolue avant d’être posée donc. Voilà mais par contre ça n’empêche que bien sûr on a des hypothèses. Et c’est des hypothèses hypothéquiques au-déductives C’est des hypothèses qu’on va qualifier ou pas avec un son d’expérience de réflexion d’analyse etc.

Ça veut dire qu’il faut que la c’est une banalité de dire ça mais quand on se le pose concrètement. Il faut que le temps de recherche soit un vrai temps de recherche de vérification et pas seulement de justification. Alors pourquoi je vous dis ça c’est très simple. C’est qu’il y a un biais souvent.

Les gens, ils commencent leurs recherches. Ils savent la réponse qui veulent obtenir. Et ils vont chercher toutes les références bibliographiques pour justifier cette cette réponse. Donc ils vont renforcer leur biais. Et ils vont rester toujours dans le même cadre idéologique. Alors bon c’est possible de faire ça? Moi je.

Il dit que une bonne paye c’est le moment où tu arrives à la conclusion parce que c’est pas du tout ce pourquoi tu prends pas le faire. Bah c’est alors moi c’est ce que alors. Moi j’ai une théorie c’est la théorie du mauvais esprit. C’est qu’il faut être doté d’un mauvais esprit d’un esprit malin.

C’est. C’est que alors c’est pas facile parce que ça demande un peu d’assurance en soi et c’est pas évident parce que voilà on a tous peur. C’est pas très simple de faire tout ça. Mais d’essayer bah c’est d’essayer de penser contre soi. Vraiment c’est à dire alors. Bon il y a John des limites à ça mais Mais c’est à dire.

De ne pas rester enfermé. Le régime de l’opinion qu’on a soi-même. En général quand on a la réponse avant d’avoir cherché c’est pas de la pensée. C’est de l’opinion. C’est de la doxa c’est du. Toute pensée suppose une vérification. Sur alors ça se voit assez bien. Il y a un truc que je fais souvent et j’imagine que vous faites peut-être.

Il y a des gens, il y a des gens qui. Débattent de sujets d’actualités etc. Et en fin de compte ce qui est très intéressant, c’est pas très intéressant de dire ce qu’on pense de ces sujets, il me semble-t-il. Parce que finalement on en arrive toujours au fait que les gens s’opposent et qu’à un moment il parle pas du sujet.

Il parle d’eux-mêmes et du pouvoir qu’ils ont les uns sur les autres. C’est pas très intéressant. Par contre ce qui est très intéressant c’est. De vérifier les données factuelles. De vérifier les données. Tu dis ça sur ce sujet? Ok bah cherchons des statistiques est-ce que c’est? Et en fin de compte c’est un c’est con à dire mais c’est un peu ça la recherche.

C’est vérifier les données. Ça ne suffit pas bien évidemment. Mais c’est quelque chose qui permet quand même de passer de l’opinion à la connaissance. Minimale?

C’est à dire que en gros toute la pensée sur laquelle j’avais fondé mon sujet, c’est déluté un idéal, un idéal paysan pour industriels en récupérer à travers la mémoire. Voilà! Alors il faut pas. L’antenne vivre ça. Comme j’ai été transformée, il faut pas sous-estimer effectivement dans le travail de thèse, non pas comme un élément anecdotique, mais structurant le caractère exit d’aventure existentielle que ça représente.

C’est à dire? Qu’effectivement Et c’est pour ça et c’est ça qui permet de défier complètement la division entre théorie et pratique. C’est-à-dire que la théorie comme exercice de la pensée et de l’esprit pur ça n’existe pas. Il y a toujours des corps, il y a toujours des pulsions. Il y a toujours des engagements de signification dans l’existence.

Et ce qui fait qu’effectivement? Il y a une manière dans une place doctorat en particulier en recherche création. De rendre compte de l’expérience existentielle des idées. D’une manière qui n’est pas seulement autobiographique et Anecdotique. Si cette question vous intéresse, il y a un livre. De Patrice lereau qui s’appelle le tempo de la pensée.

Et qui est une analyse de d’abord la pensée de l’échec? Et comment la pensée la plus théorique ce sont des affect. Et c’est pas des affects. Comme on pourrait le croire individuel et anecdotique. Que l’existence? Est anonyme aussi mais que ça ça mobilise les affaires et ça dans un récit dans un récit de thèse.

On recherche création. Je pense que c’est dimension là. De la vie des affects concepts c’est quelque chose qui peut être important. Et qui n’est pas? De côté ou comme un effet? Un effet! Un effet annexe du travail de recherche ou du travail artist. C’est pas à côté. C’est pas un effet de bord.

C’est ce qui se passe. Une thèse doctorat c’est on se perd, on a peur de pas y arriver on procrastine on dit qu’on travaille. On travaille pas comment? Et ça ça fait partie de la tête. Et ce travail et ça se raconte. Ça se! Patrice Leroux lorax. Il a écrit très peu de livres mais ce livre là et magnifique.

Et sinon il y a aussi spectre de mars déjà guérida qui parle aussi un peu de ça. Donc je vous recommande aussi livre absolument remarquable s’il en est alors. Et pour le coup lisible pour un véritable c’est toujours bien apprendre.

Alors? Dans ces questions, la revue de littérature. Et indispensable parce que toute recherche s’inscrit dans un contexte plus large dont vous héritez. Ceci étant dit, j’ai déjà vu d’excellentes thèses qui faisait la table rase de tout avant. Donc c’est possible mais bon il faut se. Faut se le faire.

Et donc d’où l’importance de voir les recherches antérieures. Pour éviter de faire une recherche redondante. Non pertinente. Et qui n’a qui n’a que peu de valeur? Ou de répéter des choses qui ont déjà été dites en croyant qu’on lui dit pour la première fois. Ce qui arrive assez régulièrement.

D’où l’importance de la l’étape revue de littérature. La manière dont normalement une thèse se divise année. Les lectures. Année 2. Le travail artistique année 3. L’écriture de la page. Globalement on va. Et non pas année 1. Lecture année 2 lecture. 2 et demi de lecture. Trois derniers mois, écriture de synthèse et Trucmuche de l’atelier où on fait la synthèse, on met ce qu’on a fait.

Juste dans j’entends ça et à la fois je me dis du coup c’est comme si? On va enfin, on va écrire sur la création et alors que la création elle peut arriver. Enfin, j’ai l’impression que non. Il faut que le travail artistique à mon avis soit terminé avant le dépôt de la thèse de doctor.

Peut y avoir des ajustements en cours de route bien sûr et après vous faites ce que vous voulez, mais je dirais si vous faites votre travail de création jusqu’au bout jusqu’au dernier moment, etc. Il faut que ce soit toi-même déjà très très très avancé parce que sinon bah dans vos tests.

Vous savez pas de quoi vous allez parler. Tout simplement! Alors bien sûr les choses sont pas si simple que ça dans les faits. Voilà bien sûr ça répond pas à un plan aussi précis mais c’est un peu un idéal régulateur je dirais qui permet de pas complètement de finir parce que le bien sûr la blague en fait une thèse.

Enfin, quand on est devant un trésor c’est alors. Ça avance. C’est la blague, on t’en es. Nulle part. Donc voilà donc c’est juste. Une petite un petit ordre. Qui permettent de se dire faut d’abord que je lise. Je vais pas dire jusqu’à la fin. Je lis donc lire. Ça veut dire des choses précises.

Ça veut dire je lis. Je prends des notes. Je rentre les notes avec par exemple un petit scanner à main qui coûte environ 60 balles qui me permet de faire mes notes de mes notes de citation de gagner 4 fois du temps. Peut-être un petit scanner à main et donc je rentre ça.

Je mets ça dans une base de données j’associe les citations à des thèmes ou à des mots clés. Une fois que j’aurai mon plan, bah je pourrais facilement aller chercher mes citations. Il y a des manières assez mécanique de s’organiser pour avancer coûte que coûte. Parce que c’est pas naturel de faire une page.

L’australopithèque fait peu de tests de doctorat. Soit naturel. Non c’est alors c’est des trucs vraiment pour le coup un peu moquette mais c’est des petits scanners les irispens ou des choses comme ça. Ou globalement c’est un petit scanner ou affi ou sans fil où on scanne les livres comme ça?

Et ça permet de en termes de prise de notes de gagner de diviser par 4 le temps de prise de notes enfin contre.

Non mais c’est pas grave. Donc donc il y a ça mais en tout cas il y a des manières de s’organiser qui est que quand vous lisez? Il faut vraiment être armé pour que ce soit à partir de maintenant vos lectures. Doivent être utilisables dans le cadre d’une thèse de doctori.

Et de pas dire je vais surligner mes bouquins et ensuite je. Reverrait pour les faire rentrer. Dans ma base de données parce que vous ne le ferez pas. Faut vraiment au moment de la lecture avoir ce petit scannerama par exemple. Et numériser les trucs pour que ce soit directement utilisable.

Sélectionner des articles. Que vous exporter en PDF c’est d’avoir des citations de vidéos. C’est vrai que c’est préférable d’avoir les. Comme tous les livres n’existent pas en version électronique sont pas toujours accessibles. Beaucoup malheureusement bon. En version électronique c’est super! Si vous pouvez lire en version électronique c’est super mais Gagner du temps sur la prise de notes, c’est indispensable.

Et tout de suite de marquer les mots clés de la citation pour parce que parce qu’on connaît le contexte de la situation au moment où le lit et ça va être difficile de revenir après dessus et de recontextualiser sans revient le mieux. Pour gagner du temps et ça c’est pendant un an.

On fait on fait ses lectures.

Un seul dose besoin de ce super intéressant pour avoir peut-être des tipeurs du coup pour faire des difficultés, faire des fiches de lecture. Donc après on va dire. Alors ça c’est? Véhicule c’est à dire je comprends pas. C’est justement tu parles de mots clés de comment repérer dans un texte.

Bon après oui forcément. C’est lié à l’autre sujet etc. Mais optimiser une lecture dans un cadre de recherche de thèse j’ai l’impression que c’est un métier mais c’est une pratique à part qu’on. Qu’on élabore qu’on profile et que c’est pas à la portée tout le monde non plus quoi.

Moi je suis souvent perdu devant un texte en me disant déjà pris soigner ou je je je. Je mets hiérarchiser les informations etc. À vous ou pas du tout? Vraiment un peu administratif première année. Comment prendre une note? Voilà s’organiser parce que c’est toujours implicite. Je suis bien d’accord.

Ok bah écoutons on le fera.

Merci de financer ce Stabilo. On pourra s’il y a une demande par rapport à ça on pourra le faire. Même je peux vous expliquer très simplement parce que finalement. C’est très simple en fin de. C’est moi je serai plutôt pour la mécanisation.

Le moins il y a de conscience le mieux c’est. Parce que il y a le problème c’est qu’il y a des feedback looks dans la conscience qui fait que à un moment on s’y perçoit même et tout ça on sait très bien où on est et puis comme il y a du feedback loop il y a des.

Il y a des effets de bruit en fin de bruitage. Une citation qui s’étend à une page. C’est juste du bruit. En fait ce qu’on arrive plus à distinguer le motif du bruit alors. La manière dont on peut le faire dans le cadre d’une thèse dans une thèse, on va avoir toi une problématique des questions de recherche.

À un moment on va avoir un plan sur lequel? Je vais arriver.

Donc? Donc? Donc on fait ses lectures. Donc on ne lit pas pour le plaisir. On lit parce que c’est utile. On a aucun plaisir à lire donc on lit parce que c’est utile. Il y a tout de même dans un texte. Des phrases qui vont ressortir parce qu’elles synthétise.

En une phrase soit. Des ensembles de raisonnements? Soit parce qu’elle forme. Des tournants dans le raisonnement. OK. Et ça il faut distinguer ce qui relève du fil de la démonstration. Ou de l’exposition? Qui est rarement utilisable sous forme de citation. Sauf si on veut prendre un exemple chez un auteur.

On va plutôt utiliser les phrases de synthèse et les phrases de tournant. OK. À partir de là quand je lis non pas pour lire mais pour l’utiliser dans le cadre d’une tasse doctorat. Je vais tout de suite numériser la phrase. Et je vais tout de suite de manière. Automatique.

Marquer deux trois quatre mots maximum séparés par une virgule. Sur? Quel mot à quel mot clé s’est rattaché? Pour moi dans le cadre de ma thèse donc. Quand vous faites votre carte heuristique? Sur lequel on va revenir j’espère? Qui sont ces mots clés en vrac un peu en? Et bien on fait un compte en première approximation vos citations.

Vous les mettez dans votre carte heuristique? Tout simplement sans y penser. Faut pas trop penser pour faire une? Faut le faire mécaniquement quand même. C’est je prends des citations et Je les mets dans des tiroirs. Je le mets dans les tiroir. Bien sûr les tiroirs sont insatisfaisants, ce sont des tiroirs ça va bouger encore le temps mais pour l’instant je les mets là où je peux les mettre quoi?

Et ensuite progressivement ça va se réorganiser. Mais c’est très important. Que tout ne alors après il y a d’autres méthodes qui sont des méthodes d’Atlas. On met tout à plat sur des immenses feuilles. La méthode que je vous donne c’est pas du tout une méthode normative. C’est une possibilité si vous avez si vous avez d’autres manières de procéder procéder mais c’est très important.

On peut le faire mécaniquement sans trop y penser c’est cette phrase. Si je devais l’utiliser dans ma thèse. Ce sera avec ce mot, c’est pas dans cette partie avec ce mot là. C’est une question technique. Vous pouvez partager des outils justement qui fonctionne. Pour indexer pour index félicitations comme ça je peux pouvoir les.

Faire des bases de données qui sont assez simples si c’était des trucs à part la carte. Des manières de faire c’est Google forme. C’est con mais ça fait Google form ça permet de faire des formulaires. Et assez simplement comme ça, c’est disponible partout et a simplement de rentrer les choses.

Sinon, je vous recommande Zotero. Si vous si vous voulez, je vous ferai pour ceux qui ne le connaissent pas. Je pourrais vous faire un tour sur Zotero parce que c’est quoi un latex aussi tout un peu technique. Voilà! Chapitre 10 c’est voilà, c’est un outil gratuit, c’est alors quelle note je pense c’est encore payant donc je pense que Zotero ça ne s’arrête pas.

Et aussi au quotidien tu vois qui? C’est donc ça permet de faire des cartes touristiques en fait. Des cas de fiche? De lecture dans lequel il y a un groupe un peu de code donc pour l’entreprise ce code mais on va mettre des mots clés et ensuite ça va cliquer pour renvoyer dans un nuage et les relations entre les différents il y a plein de manières de visualiser.

En fait les relations entre ces métiers sur les sur les cartes heuristiques moi je vous conseillerais de le faire de faire des cartes à la main un peu. Euh pour éviter la multiplication des possibilités parce que l’un des risques c’est la. La multiplicité des possibilités et l’impossibilité de choisir un moment.

Et en fait c’est difficile de choisir, donc il faut mieux le faire à la main comme ça la main choisie pour nous, c’est-à-dire que d’une certaine manière comme sinon on est fatigué. Et donc comme ça à un moment on s’arrête pas un peu par épuisement par contre puisque parfois conceptuel.

Une manière de? Mais ce serait peut-être important aussi d’avoir des Google Docs où on partage, parce que il y a plein de nouveaux outils, etc. Où on partage ses outils ou peut-être qu’il y a des gens qui les tassent qui donnent le feedback. Pour peut-être arriver en fin d’année à des outils communs.

Voilà qui permettent de travailler sans perdre trop de temps et où la courbe d’apprentissage est pas trop longue parce que parfois on vachement de temps pour apprendre à outils qui est super génial. Mais bon vraiment il faut juste que une heure je dois pouvoir l’utiliser. Une question par rapport à lecture de ça?

Je me pose toujours la question jusqu’où on doit aller avec les références? Parce que des fois c’est que je me dis je suis en train de lire en fait ce qui m’intéresse puis si tout notre auteur. Un autre texte de cet auteur qui après jusqu’où cette enchaînement, mieux qu’une peau.

Allez vite lire, pas pour plaisir pour. Faire un panorama de littérature des revues et tout ça. Je ne pose toujours cette question juste pour y aller donc alors c’est toujours ça, c’est toujours compliqué donc c’est la fameuse bibliothèque de Babel l’équation, c’est un livre lu 10 de palus. Donc plus on lit moi on a lu.

C’est toujours le même problème puisque? L’accroissement de la connaissance va avec une avec une augmentation de l’ignorance et qu’un texte faisait référence à un de texte assez sympa. Alors? J’ai pas vraiment de réponse à ça en fait. J’ai pas vraiment de réponse à ça. Non j’ai pas de réponse.

En fait je vous avoue. C’est-à-dire que? Alors j’ai pas de réponse parce que. Le risque. C’est de s’en tenir au texte canonique. Le problème des textes canoniques c’est qu’ils sont pas canonique en tant que tel. En fin de compte les livres, ils se sont influencés les uns les autres.

C’est à dire que? Un livre il fait partie d’un réseau de lecteurs. Et les lecteurs écrivent même des livres? Par exemple, si on parle de philosophie je te donne le domaine le plus simple l’un des plus simples par rapport à ça. L’influence de la critique de la raison pure de kante dépasse un tout petit peu.

Emmanuel Kant Si ce n’est que parce que il y a eu des lectures indirectes. Le problème de ça c’est que ce choix-là des textes économiques. Ça entraîne un conservatisme de lecture. Et une invisibilisation? De certains textes. Plus underground mais qui ont pu ou qui pourraient avoir une influence? Donc je n’ai pas de réponse pour hiérarchiser les taxes.

J’aurais tendance à dire faut y aller un peu par par amour. C’est à dire lire aussi. Qui nous donne à penser et ce qui nous stimule. En sachant qu’il y a parfois certains textes qui sur certains sujets sont un peu. Obligatoire et chiant? Mais qu’il faut essayer de diminuer ça.

Après le risque que je vois sur les places doctorat c’est la lecture infinite c’est à dire le. La personne est à 3 mois du rendu de sa thèse et j’ai découvert un texte. C’est génial! Ça change ça change tout et ça c’est vraiment bon et le problème c’est très bien mais le problème c’est que si vous avez un financement il est sur trois ans et vous allez vous mettre en danger économiquement et c’est pas bon.

Donc c’est pour ça que moi je vous dis la première année c’est la première année lecture donc faut bien viser.

Et en même temps retour en disant qu’il y a un cadrage à faire avec dans les stages Jobs fondamentales. Façon pour moi je crois vraiment. Quand on commence une testostérone? Un peu c’est un peu, c’est un peu flou. On met la barre très. Et puis on a tu en as on a peur d’être jugé en plus.

On se met là-bas, on a peur de juger on se dit mais si je joue pas un truc etc. Mais dans une thèse pour moi on lit vraiment 10 livres. Pour demain c’est énorme. Énorme! Énorme on lit vraiment pour de vrai ça veut pas dire qu’on dit pas des artistes ça veut pas dire que mais il faut distinguer ce qui relève des articles où il y a des informations localisées.

Dont on a besoin. Et des livres qui sont des mouvements ou des structures de pensée? Sur lequel on va se former on va épouser. D’une certaine façon? Et là il y en a entre 5 et 10 pas plus quoi. Moi je vois pas comment c’est possible autrement. La personne qui dit j’ai lu tout si le nom Heidegger et Et quand on vient suivre la base, beaucoup publiée mais je sais pas.

Christian Garcia Et là je viens de commencer c’est le premier mois. Bon je c’est c’est un génie. Donc c’est pour ça que les livres vraiment importants. Vous allez un peu les définir en cours de route. Quand vous allez définir au début je dirais au niveau de l’État d’état de l’art.

Et voilà! Donc je comprends votre gourmandise. Mais l’indigestion n’est jamais loin. Donc donc voilà, donc je dirais je dirais. Je dirais vraiment s’attaquer à des livres. Qui nous semble important qui semble vraiment pesée et si possible pas les mêmes livres que tous les gens qui dans votre génération font des tests de doctor parce qu’il y a des lectures dominantes, alors vous pouvez les faire.

Il y a aucun souci, il y a vraiment des lectures dominantes et un moment ça devient un peu. En tant que lecteur de terre, ça devient fatiguant. On aimerait des découvertes. On voudrait des nouveaux textes. On voudrait des textes qui viennent d’autres cultures, d’autres des trucs qu’on connaît pas.

Enfin, moi, je l’entends que quand je fais partie des jury de l’hypèses. J’aime bien découvrir des trucs quoi. Mais justement par rapport à cela. Sur les questions de la technique? Par exemple? Je veux essayer d’apporter de nouveaux textes. Je joue à la recherche mais je peux pas m’en passer.

J’imagine de là que j’ai bien ma question décimaux donc et je pense que tout le monde va en parler quand même et du coup je sais pas c’est là peut-être que c’est le moment de laisser tomber sinon? D’être des plastiques c’est ça que je veux dire ce que je peux m’en passerai.

Tout le monde qu’on parle, je vous recommanderais de tourner votre sujet de manière. À pouvoir sauf si c’est vraiment indispensable. Éviter ce qui s’impose avant.

Un tour de ce côté-là. Pour faire une mise à jour, il y a vraiment des auteurs qui sont plus à la mode que l’autre. Alors moi je les exclue pas du tout parce que je pense que c’est des auteurs qui ont par ailleurs des choses absolument fondamentales. Si vous les lisez ça veut dire qu’il faut s’adresser non pas une compréhension générale de ces auteurs parce qu’ils ont il y en a d’autres.

Il y a d’autres personnes qui en ont parlé et sûrement mieux que vous mais alors un point précis qui n’a pas été porté. Moi le charabia sur la transduction et l’individualisation de Simenon j’en peux plus quoi? J’en peux plus quoi vraiment et pourtant Dieu sait que je l’ai vu hein mais C’est vraiment ça devient et un moment ou sur la transduction je sais plus de quoi on parle quoi?

Vraiment c’est il y a une espèce d’effrictement du sens donc je dirais si c’est des auteurs et tous ces auteurs sont des auteurs remarquables. Je les critiques pas en tant qu’auteur, c’est leur place dans la culture académique. Je dirais à des époques déterminées et c’est des époques de lecture.

Bon! C’est si vous voulez les aborder abordez-les au moins sur un point précis. Qui vous tient à cœur qui est important pour votre recherche. Mais si vous si vous me dites bon, moi je m’intéresse à la technique déjà. Qu’est-ce que ça veut dire la technique? Mais c’est très général donc.

Et donc je vais devoir en passer avec Simon parce que j’en ai beaucoup entendu parler tout de même de ce bonhomme. J’ai envie de dire mais. Es-tu bien sûr que d’abord si tu fais une thèse de doctorat sur la technique je te dis oh là tout de suite. Parce que ça n’a pas de sens.

Voilà déjà c’est pas sur la tête. C’est le rapport entre la mort et la technique. Ça c’est en train de changer d’accord mais rester ça. Imaginons Donc donc si tu t’intéresses à la question de la technique et de la mortalité? Qui sont un peu moins connus? Comme le cosmosque Russe fait des rêves au 19e siècle.

Il y a eu des lectures de ça mais c’est un peu plus un peu plus. Voilà. Je dirais il y a d’autres même Gunther anders. Si tu commences à être lu il. Voilà je dirais il faut s’intéresser au cul aussi à des lectures un peu minoritaires ou un peu.

Mise en silence ou en veilleuse?

Publié tout un plan dans cette qui est le plus important et du coup est-ce que si je fais pas ça donc selon ce que tu dis, il faut que je justifie peut-être qu’en disant c’est encore pris de complètement pas les perdre de réponse classique? Parce que je vous dis pas je vous dis pas de pas faire de référence classique.

Je vous dis simplement que les références classiques c’est des corpus mais ça dépend de chacun de vos projets et de ce qu’il exige. N’est que passer? 30 pages ou 50 pages sur les règles de la méthode de Descartes. Parce que c’est indispensable même si ça vous intéresse pas vraiment.

Et que en plus vous allez en parler plus mal que? Quelqu’un qu’un spécialiste. Je pense que c’est pas nécessaire et que. Trois phrases et une note de bas de page avec la référence. Et une démonstration comme quoi dans le film conducteur de votre thèse? Vous avez bien intégré ça mais c’est intégré.

Voilà c’est c’est ne faites pas nécessairement une tête, il faut pas du tout oublier les textes canoniques je dis pas du tout ça. Surtout j’aurais du mal, moi vous dire ça en plus. Mais simplement! Ne dépensez pas une énergie et un temps fou dans votre thèse de doctorat à répéter ce qui a été mieux dit par d’autres.

Les notes de bas de page servent.

Souligner. Les prérequis en termes de connaissances. Par ailleurs, on peut tout de même selon les sujets que vous abordez. S’interroger sur les systèmes de pouvoir de certains textes qui sont mis en avant au détriment d’autres. Une? Exotique de la référence. C’est très bien la nouveauté le jamais vu. L’approche l’approche faite dans un inconvénient d’enfants du monde entier alors moi je ramènerai alors on peut le ramener du côté de l’exotique qui serait qui serait à l’extrême.

Moi je dirais. Moi je le verrai pas comme ça je verrai. L’objectif d’une thèse de doctorat. C’est si possible. De produire. De nouvelles connaissances?

L’une des procédures pour produire pas la seule mais pour produire les nouvelles connaissances. Ou d’amener sur la scène de nouveaux textes? Ou de nouvelles références? Ou de lire autrement des références déjà connues. Je dis pas qu’il faut faire ça systématiquement mais je dis que c’est. Un souci qu’on peut avoir.

Une question qu’on peut se poser? Après on peut tout à fait relire la métaphysique 10 d’aristote et faire une thèse doctorat sublime. C’est pas le il y a pas de il y a pas de référence qui sont obsolètes ou qui sont trop entendus le propre d’un texte d’un grand texte.

C’est qu’il est. Interprétable à l’infini. Toutefois. Pour lire des thèses je vois moi je vous dis en tant que lecteur ce que je vois c’est des références qui reviennent encore et encore et qui n’amènent rien de nouveau quant à la lecture de cet être. Donc une espèce de sentiment de répétition c’est un peu le jour de la marmotte quoi on peut le jour en français c’est jour sans fin ou?

Bon je me réveille, j’ai une thèse. C’est la même vitesse quoi? Et c’est encore encore la même tête. Voilà et c’est moi, je ramènerai pas du ça du côté de l’exotique. Après après effectivement si c’est poussé à l’extrême là, comme tout oui il y a des effets pervers bien évidemment.

Donc je dirais. En tout cas par rapport au texte s’il y a des auteurs obligatoires. Qui vous excite pas plus que ça. Une note de bas de page développée fera largement l’affaire mais ça veut dire que vous devez les connaître et il y a aussi une chose. Ne lancez pas un nom.

Moi je vois beaucoup par exemple en ce moment sur le test doctorat. Aristote et coupable de l’extractivisme et Descartes de la de la de l’alumination par les robots des ouvriers. Bon! Quand je le vois vraiment sur des tests de doctorat donc attention à genre de trucs ces espèces d’effets des faits quand vous citez des auteurs.

Ce que vous pouvez tout à fait porter des critiques mais Démontrer l’air et de manière mesurer et voilà. Et aussi une chose, un petit détail on voit beaucoup en ce moment. Ne surévaluer n’ayez pas de tropisme de chercheurs. Une surévaluez pas l’impact des philosophes et des chercheurs dans la constitution de l’histoire factuelle.

Ça c’est un truc. Les philosophes étaient théoriciens seraient responsables de la manière dont le monde a été créé. Quoi c’est élaboré en Occident. C’est une date. Factuellement il y a aucune démonstration de ça. C’est au mieux des symptômes. Voilà au plus c’est des symptômes d’une époque déterminée. Et encore est-ce qu’on fait une petite pause qui capte?

Une petite pause de 10 minutes et puis après on reprend. Ça vous va? Super, c’est la joie! On se retrouve à 15h40 sans faute.

On va, on va essayer de reprendre. Oui tu pourras. Du coup nous envoyer rapidement le calendrier de des cours janvier février mais bien. Mais bien sûr!

Et même pas un champ de bataille.

OK. Donc on va. Si vous le souhaitez ou pas. On va on va recommencer donc. Peut-être peut-être préciser des choses au niveau de la méthodologie. Parce que l’objet méthodologique est toujours un objet un peu. Fumeux. Un peu flou peut-être? Et en même temps absolument indispensable puisque c’est lui qui va fixer les règles du jeu.

Qui va donner votre cadre d’évaluation? Et que? C’est vraiment quelque chose qui doit être. Assez clair finalement tout de même. La grosse difficulté de la méthodologie et de toutes ces questions de recherche qu’on aborde c’est que. Souvent dans une thèse doctorat, on a en même temps peur par manque de confiance en soi et en même temps on a des folles ambitions.

Parce que on a des folles ambitions, est-ce qu’il faut bien commencer? Il faut commencer. En se donnant à soi-même une espèce de d’impulsion. Et donc? On augmente. On intensifie. Cette pulsion jusqu’à devenir un peu trop ambitieux. Et la difficulté de la méthodologie c’est que c’est les questions que ça pose c’est des questions il va falloir redescendre.

C’est à dire revenir à un niveau assez basique. Il va falloir donc faire le deuil. De d’une impulsion qui est comme une silhouette. Assez imprécise mais qui nous donnait l’énergie de commencer à faire quelque chose? La méthodologie? C’est. Il y a des synonymes la démarche, la posture, l’approche le paradigme.

Et globalement il y a deux niveaux de méthodologie en recherche il? Il y a un niveau épistémologique qui est comment je vais procéder? Quel type de connaissance? Je vais produire finalement. Et puis il y a un niveau? Qui va se référer plutôt aux procédures et aux techniques que je vais utiliser?

Pour traiter mes données alors. Ça veut dire que souvent dans une thèse doctorat recherche création par exemple vous allez faire de l’herméneutique? C’est de l’interprétation. Ça peut à un niveau master ça semble aller de soi. Je dirais on a même pas le problématiser. Un niveau doctoral, il faut trouver une manière de problématiser.

On peut pas? Quelle est méthodologiquement ma situation? Quand j’essaye de quelle manière je peux parler de mon propre travail artistique? Mais ça va pas du tout de soi en fin de compte parce qu’il y a plusieurs manières d’en parler. Il y a plusieurs types de voix pour en parler.

Et donc là il y a pas mal de choses à inventer dans les. Dans la méthodologie on va devoir voir les présupposés méthodologiques. C’est à dire? Les différents types de recherche. La manière dont on va exposer sa pensée. Et comment on va analyser certaines réalités? Et donc dans la méthodologie ça va?

Du choix des objets de recherche. Aux instruments de collecte des données ou de terrain d’enquête. Aux opérations que je vais effectuer. Et à la nature des connaissances que je vais essayer de tirer de ça. Alors bien sûr on recherche création c’est pas si clair que ça. Mais toutefois, ces éléments donnent un certain cadre.

Pour essayer de. Je dirais de solidifier un peu. Cette chose un peu étrange qui est la recherche création. Alors?

Globalement. Je vais essayer de simplifier au niveau méthodologique. Il y a pas bien sûr. Comme je vous l’avais dit au tout début il y a pas de méthodologie en recherche création. Il y a pas de méthodologie unique. Il y a plein de modèles et il y a surtout plein de gens qui se lancent dans on l’avait vu au premier cours dans le méthodologisme.

C’est-à-dire dans le fait qu’ils font des thèses en recherche création. Ou l’objet de la recherche création c’est de créer une méthodologie. Cette moi j’en vois aussi beaucoup passer. De choses comme ça. Le statut de ses élaborations méthodologiques et pas très clair. Est-ce que ça regroupe ça? Recoupe que le travail de la personne ou est-ce que c’est un objectif de transférabilité?

Et puis surtout l’exigence de la méthodologie. Elle est vraiment à l’entrecroisement. De forme, de création protocolaire et d’une demande institutionnelle qu’on avait vu la précédente fois qui sont liées aux accords de bollion et à l’homogénisation des diplômes au niveau académique. Je pense que la le méthodologisme c’est à la production.

Le fait que la connaissance produite c’est la méthodologie elle-même. J’ai l’impression qu’on est un peu tous épuisé par ça. En tout cas dans le milieu académique on en a un peu assez quoi? On en a vu beaucoup des méthodologies les unes plus farfelues que les autres et avec des niveaux d’abstraction très élevés.

Parce qu’effectivement la méthodologie c’est un discours méta. C’est un discours qui se place en amont. Donc on peut un peu raconter ce qu’on veut. En fait c’est ça le truc. Et que? Il y a vraiment plein plein plein de méthodologies alors. Globalement l’une des questions intéressantes pour moi en méthodologie.

C’est la manière dont les méthodologies on recherche création. Se confronte. Ou dialogue avec d’autres types de méthodologie de recherche? Qui sont on dirait plus établies? Et principalement on va dire les protocoles scientifiques. Je dirais principalement les protocoles expérimentaux. Alors? Je pense que là il y a une voix qui est une voie moyenne de méthodologie et un peu générale.

Qui est le sens stylo donc c’est pas très grave donc. Pour essayer de résoudre la diversité des méthodologies en recherche création, j’essaierai de vous proposer. Une approche qui serait? Le même mot qui désigne deux choses. Donc l’expérimentation en sciences. C’est l’idée d’une connaissance hypothético-déductive. C’est à dire je fais une hypothèse.

Et je vais l’évaluer en laboratoire voir si elle me permet une prédictibilité du phénomène. Ça ne veut pas dire que mon hypothèse est une description ontologique. Pas du tout mais ça veut dire qu’elle n’est pas la description de la réalité, mais elle ne permet de prévoir un comportement. Dans des conditions de laboratoire réputés.

Neutre réitérable, etc. En art. On a aussi de l’expérimentation mais complètement dans un autre sens. C’est l’expérimentation au sens de l’expérimental. Et il me semble que la méthodologie en recherche création pourrait tenir. À la mise en relation entre ces deux sens de l’expérimentation. C’est-à-dire? Quelque part il faut un laboratoire.

En art. Le laboratoire pourrait être? Un terrain d’enquête. Pour être l’atelier pourra être l’oeuvre elle-même. Quelque part? Et en même temps l’expérimental une connaissance expérimentale. C’est une connaissance. Qui prend le risque? De se perdre? De dérivée. D’expérimenter presque au sens psychédélique finalement. Presque au sens psychédélique qui en a pensé comme manière.

De de produire des expériences. Paranormal. On peut le dire comme ça je dirais d’une certaine façon. Et donc entre l’expérimentation scientifique de type hypothético-déductive. Donc vous voyez la différence entre induction déduction et abduction. Donc il y a c’est juste parce que c’est vraiment en terme de méta. Méthodologie c’est vraiment un peu la base en science.

Donc ça vient de Pierce. Qui est donc un philosophe anglo-saxon? Et il distingue trois modes de connaissances principaux. Donc l’induction c’est pour lui le mode de connaissance le plus bas. C’est j’observe un phénomène. Plusieurs fois encore et encore. Et à force de l’observer je vais pouvoir faire on va dire des statistiques.

Qui vont me permettre de le prévoir? Ok donc c’est la régularité. Du phénomène. Qui me permet d’en prévoir? Donc ça c’est vraiment la manière la plus simple de les hirondelles volent quand elles volent, je sais qu’il va pleuvoir. Parce que j’ai pas, je connais pas la relation de causalité entre les hirondelles qui volent et la pluie, mais j’ai remarqué plusieurs fois quand les hirondelles commencent à voler, il va pleuvoir.

Ok ça c’est de l’induction. Chez Pierre c’est un niveau très bon. Quand on parle pour parler dans le sujet d’intelligence artificielle, on ne parle que d’induction. Ce n’est que au niveau de l’induction dans la science artificielle. Déductif c’est que je vais faire une hypothèse donc j’observe la réalité mais je vais faire une hypothèse assez générale.

Qui va être plutôt fondée sur une expérience de pensée. Il y a pas de laboratoire. C’est une expérience de pensée. Par exemple, j’imagine? La chute des corps? Dans un milieu totalement homogène et sans frottement. Et de ça je vais faire une hypothèse. Qui va être par exemple l’attraction des corps?

Ou la gravité? Et je vais ensuite essayer dans un laboratoire de créer des conditions les plus neutres possible. Et de voir si l’hypothèse que j’ai me permet d’anticiper un comportement de prévoir et de calculer. Le futur l’avenir. OK. La troisième catégorie qui est beaucoup moins claire c’est l’abduction. J’ai jamais très bien compris ce que ça voulait dire super.

L’abduction. Je sais pas l’abduction c’est l’imagination en sciences. J’ai jamais très bien compris ce qui voulait dire par ça. J’ai je sais pas si quelqu’un peut m’aider. Moi j’avoue j’ai jamais compris mais ce serait une partie un peu plus. Intuitive bon qu’on rapproche entre science et art. Je vais la mettre à la rentrée mais globalement les deux grands trucs c’est induction et hypothético-éductives qui sont les sciences expérimentales pour les petites icônes.

Déductives Tout ça est fondé sur un autre philosophe qui est yum. Qui est l’idée que la réalité est répétitive? Ce qui s’est passé hier se passera demain. Globalement c’est ça. Je sais j’ai de la connaissance parce que Si j’ai vu que le soleil pouvait se lever se lever tous les jours, il va.

Il se lèvera à la bien tous les jours. Donc l’expérimental en sciences, c’est une hypothèse de recherche. Confronté à. Un laboratoire avec une expérience? Et mon hypothèse n’a qu’une valeur temporaire non pas de description de la réalité mais de description. De comportement et de prévisibilité. Jusqu’à est-ce qu’une nouvelle hypothèse plus économe?

Avec moins de calcul? En général. Me permettent ou d’avoir une meilleure prédictibilité? Ou de lier de prédiction de phénomènes qui n’étaient pas liés au premier abord? Ou d’avoir effectivement un algorithme plus simple, une équation plus simple pour prévoir des comportements. Donc ça c’est vraiment l’expérimental cette chose là n’est pas à mon avis applicable tel quel en art.

Elle n’est pas applicable en art tel quel à mon avis. Parce que? Dans en tout cas, dans le cas de l’hypothétique au-déductif ce qui compte c’est l’idée de départ. Et en art? Quand on va faire de l’art en faisant de l’art. On va découvrir des choses qui ne. Pas de la pensée.

Qui peuvent se penser mais qui ne sont pas de la pensée. OK. Si je fais un dessin par exemple? C’est pas juste pour visualiser mon idée. C’est parce qu’en dessinant il y a quelque chose de plus qui va arriver pour le dire vraiment. Un niveau le plus? Donc? Ça c’est pour la science.

Et pour l’art ce sera donc cette expérimental dont je vous parle donc le passage de l’un à l’autre la discussion entre l’un et l’autre. C’est une manière quand vous posez une méthodologie. D’avoir les deux, le minima et maximale d’avoir le spectre de possibilité. L’une des caractéristiques fondamentales de l’art c’est que.

Une grosse partie de la pratique artistique ne consiste pas à analyser la réalité. Mais à la produire. Toute une partie de la production artistique consiste à produire des réalités. Quel est le statut de connaissance d’une production de réalité? Quand? Braque et Picasso font le pubis un supposé soit avec.

En faisant le cubisme, il produisent une réalité qui n’existait pas. Auparavant. Et qui va être interprété et qui va devenir un phénomène réel? Et donc? L’une des grandes questions. De la recherche création, c’est tout simplement le statut performatif de l’oeuvre d’art. L’oeuvre d’art produit des effets. Elle produit des effets et des réalités.

Et vous allez devoir? Imaginez une méthode. Pour approcher ça? Et c’est pas simple. Globalement, c’est s’allonger. C’est pas la même chose de d’analyser la manière dont les corps tombent parce que les corps tombent. Que Galilée existe ou pas les cordes? C’est pas Galilée qui invente que les corps tombent.

Et en art pas dans tout là les dents beaucoup d’art. La question ça va être? De créer? Des nouveaux corps et des nouvelles tombées de corps.

Donc moi je retiendrai par rapport à un paradigme positiviste qui a un paradigme scientifique. Qui est principalement un paradigme déterministe. Il y a des causes qui existent? Il y a des effets et on va créer une hypothèse pour comprendre la relation de cause à effet. Qu’est-ce qui se passe?

Quand la création c’est la production de nouvelles causes? Et la recherche? Ça peut être l’analyse des effets? D’une certaine façon? Et donc là on arrive à un autre type de connaissance et de déterminisme. Alors il est toujours bon dans un projet de thèse de se demander tout de même si il y aurait pas possibilité d’avoir un terrain de recherche, un terrain d’enquête.

S’il y aurait pas un protocole d’enquête si? Est-ce que je récupère des données ou est-ce que les seules données que je récupère? C’est la lecture de livres. C’est pas nécessairement que ça. Je peux récupérer les données. Comment je développe et je teste des hypothèses? Est-ce que je crée des modèles?

Est-ce que je définis des règles et des lois? Est-ce que je vais faire de l’analyse statistique? Ça peut sembler complètement absurde en recherche création Mais ça peut être assez amusant de se poser la question.

Alors? Une fois qu’on a vu ce paradigme, un peu positiviste vraiment dans la science la plus simple. Il y a un paradigme poste positiviste qui vient globalement de la théorie critique et de Kant. Qui a été repris ensuite par usserne?

La réalité n’existe pas. Si elle existe elle a inconnaissable. Ce que je peux connaître c’est uniquement la connaissance que j’en ai.

Et donc ça va donner ce qui va être majoritaire dans la recherche création actuellement. C’est l’analyse d’une expérience intime et subjective. Et ça va être majoritaire dans la recherche création. Et ça va pas de soi c’est juste. Voilà. Et où on va principalement interpréter des phénomènes? En se fondant sur un tour de magie.

Sa capacité d’interprétation. Sa propre capacité on prend des phénomènes. Des livres, des oeuvres et on va les analyser en estimant quand les analysant. Logiquement, ils devraient avoir de la connaissance qui se produisent de ça.

C’est très bizarre comme. Comme comme idée en fin de compte, c’est très fréquent en recherche en sciences humaines en recherche création mais c’est pas. Voilà c’est pas si évident. Donc ça veut dire qu’on va plutôt s’intéresser à la signification?

Au déroulement! À ce qui se passe et on va, on va beaucoup mettre aussi en place une espèce d’ajustement progressif de la recherche par rapport au déroulement. Et aussi faire une espèce de bricolage mais de construction émergente. Donc les données qu’on recueille sont totalement indirectes et très problématique à mon avis.

C’est nos perceptions, nos émotions ressenties l’interprétation et nos états d’âme. Et si on regarde la majorité des thèses en recherche création ça fonctionne sur ce paradigme poste positiviste Et donc les sources de données vont être très hétérogènes. Des observations des coupures de presse, des entrevues, des carnets de dessins, des récits de vie.

Des captations audiovisuelles? On va essayer d’objectiver des réalités qui ont été observées des expériences de vie. Et la validité? Elle repose seulement sur la crédibilité. De la démarche. Et la cohérence des énoncés? C’est assez. Quand je critique ça comprenez-moi bien moi je fais ça donc. Mais. C’est et globalement le résultat qu’on va attendre de ça.

C’est l’élaboration d’un discours d’une signification. Donc globalement. C’est assez. Donc il y a vraiment ces deux pôles positivistes très scientifiques et post positivistes qui va plutôt être lié à une interprétation. Et où la validation du discours de vérité? Et à la limite de la consistance, la réalité c’est un me semble-t-il, c’est ça oui.

Mais en même temps, j’ai l’impression que ta critique. Elle reste du point de vue positiviste parce que on pourrait aussi adopter peut-être un déplacement impacté se dire qu’en fait la production. De vérité, entre guillemets ou la production de cette démarche hermanique c’est la production d’un sens et donc de son articulation interne et de l’enrichissement du réel et de notre.

Euh rapport à celui-ci et qui est produit. Par exemple de la connaissance? Oui tout à fait mais le problème de ça je dirais ce que j’ai ce à quoi j’essaye de vous rendre sensible. C’est le fait que il y a un certain nombre de dans la recherche création de choses qui semblent aller de soi.

Comme allons de soi. Et que ça ça se situe à un certain moment donné dans l’histoire. Et que cette clairvoyance de l’interprétation face à elle-même. C’est tout de même un tout petit peu fragile. Ça tient pas à grand chose. Et pourtant? Je pense qu’on en est presque tout cela.

Voilà! Poser une question mais alors quand vous posez une question arrêtez de dire est-ce que je peux poser une question? Parce que je n’ai aucun moyen de vous dire oui ou non c’est pas. Moi vous poser cette question là. C’est à vous maintenant.

Je voulais juste être si possible de par exemple mélanger. C’est paradigme positiviste avec oui. Psychologique oui! La recherche oui. Oui tout à fait.

Et puis peut-être d’autres données qui viennent d’un terrain d’enquête. Voilà si c’est possible dans votre sujet, ce qui n’est pas toujours le cas mais c’est intéressant justement de de non pas de mêler de mais d’avoir les deux. Pour d’abord pour solidifier la recherche. Et pour? Je dirais. Avoir ce double sens de l’expérimentation.

Voilà ce que finalement. Si on voit les expérimentations psychédéliques qui sont pour moi un modèle en recherche création. Il y a au départ dans la recherche psychédélique qui a un désir scientifique. Voilà! Et qu’il y a pas mal de pratiques scientifiques qui étaient très borderline. Et je pense que c’est intéressant.

De montrer que dans les sciences et dans le modèle d’expérimentation des sciences. Il y a une hantise de l’expérimental autre et réciproquement. Voilà donc c’est pour ça que moi je vous parlais des deux spectres et que peut-être le mot expérimental était une bonne manière. Plutôt que de vous dire la méthodologie recherche création de vous en donner de vous en communiquer le spectre.

Est-ce que c’est clair ou pas? Je t’en prie.

Le collectif je trouve vient un peu transformé le Oui. Objectifs dans la recherche à partir du moment où il est dans un paradigme un peu plus positiviste. Mais qu’on est dans une démarche de recherche collective. Du coup je trouve que tu entends par une recherche collective. Il y a des partages de subjectivité sur une expérience partagée.

Où chacun chacune partage la façon dont notre vie de elle vit la même expérimentation. Donc il a un glissement du fait d’être plus dans sa subjectivité à être dans un endroit tout à fait. Et que et je trouve qu’il y a de plus en plus de recherches comme ça qui émergent et qui du coup trouble un peu la différence entre positif mais scientifique de terrain et tout à fait.

Tu as tout à fait raison, il y a un certain nombre de choses. Qui sont? Qui sont poreux entre les deux? Mais il me semble que la polarisation. Des deux? Permet au moins de ranger un peu ce qui est poreux et aussi de ne pas surtout prendre. Ce qui relève de l’herméneutique et du génie de l’esprit humain.

Comme allons soin. Pour vous donner un exemple moi je n’ai jamais compris. D’où viennent les connaissances de Kant dans la critique de la raison pure? Je ne comprends pas ce que veut dire ce livre tiens quand développe le fonctionnement de la raison mais d’où il sait ça? D’où ça vient?

Du fonctionnement opératoire de son propre esprit. Je trouve ça extrêmement problématique et comment? J’ai pensé à coup ce que vous voyant de Bertrand news. Tout à fait! Est-ce que vous sort ces histoires quoi? Il est pas non parce que Proust à la limite. Ça reste de la fiction donc d’une certaine façon c’est.

Le droit de l’artiste à imaginer les choses mais je dirais c’est. Les connaissances qui ont comme fondement. L’exploration de la faculté de connaissance s’exerçant sur elle-même. Alors à puissance 2 ou 3 et en plus avec des garanties pistémologiques folles puisque c’est un vérifiable la toupie psychanalytique. C’est un vérifiable donc il y a pas de quoi.

En tout cas la topic freudienne en tout cas elle est elle est épistémologiquement vérifiable. Et elle est neurologiquement non fondée donc donc c’est effectivement une étrangeté. C’est effectivement une étrangeté. Et il? J’attire juste trouver votre attention sur le fait. Qu’il y a un certain nombre de connaissances qui nous semblent évidente parce que c’est l’exercice de la pensée s’exerçant sur elle-même.

Et que il faut au moins dans une tasse doctorat. Le problématiser est si possible lui donner un peu plus. La situer et la et la polarisé sachant que bien sûr ce que je dis là. Attention c’est extrêmement simplifié j’entends bien, il y a plein d’autres modèles mais c’est juste une manière aussi de pouvoir.

Ne pas. Faire en sorte que? Tu as une méthode implicite semble ne pas naturaliser certaines méthodes implicites qui ne sont pas naturelles. Il y avait une main levée derrière un ordinateur. Euh non mais c’était pour demander genre à la philosophie quoi c’est voilà il y a pas de terrain quoi par le français de la pensée quoi et pourtant c’est tout à fait reconnu comme?

Bah c’est une c’est une discipline mais alors d’abord il y a tout de même quelques philosophies qui ont des terrains. Et entre autres la philosophie anglo-saxonne pragmatique etc. Et ensuite? La nature de la connaissance philosophique ou des connaissances de ce type là? Ça pose un certain nombre de questions et Dieu sait moi ça pose ça pose.

En tout cas moi ça me pose des questions. Et je dirais juste, il est peut-être intéressant. Quand on a ce tropisme là? De rencontrer. D’autres disciplines d’autres méthodologies? Pour peut-être. Éviter l’auto positionnement? Qui est qui, à mon avis, pose plein de problèmes aujourd’hui parce que. Comme tu le sais ça, ça relève d’un ensemble de toute une liste de présupposés.

Voilà et en tout cas on est conscient même si on utilise moi je suis complètement. J’ai peur qu’on prenne enfin que du coup que le. La chose idéale ce soit calquée sur les méthodes sociologiques et technographiques enfin moi j’ai fait j’ai fait de la philo et de la socio et c’est deux méthodes différentes et pour moi j’ai pas je vois pas une meilleure que l’autre face à deux objets totalement froid après on peut les hybrider mais du coup genre enfin pourquoi?

Enfin donc il faut que ça justifie enfin d’avoir. Je sais pas que d’un objectif quoi oui alors moi je je juste 30 secondes je dis ce qu’il je disqualifie absolument pas la philo. Je serais très mal placé pour ça mais c’est simplement le fait que ce que je vois dans les thèses en recherche création c’est un tropisme philosophique très fort.

Parce qu’il y a des raisons historiques qui font que la philosophie apparaît comme et surévaluée peut-être. Et que? Il y a d’autres types de savoir qui dans le cadre de la pratique artistique sont intéressantes, surtout que et ça c’est une autre discussion. La philosophie me semble assez peu à même malgré ce qu’on pourrait penser.

À approcher certains phénomènes artistiques. Pour des raisons assez structurelles finalement. Je vais juste continuer vers le même sens juste pour m’assurer que j’ai bien compris mais moi je trouve ça super intéressant ce truc de. N’est pas une analyse de la réalité mais une production de réalité. Je trouve ça très intéressant sur le fait que.

Je me dis que le rêve secret des sciences sociales c’est. D’écrire une analyse de la réalité qui vient sous la Libye. Transformer la réalité oui.

Et du coup elle m’a aboutissent pas alors qu’elle rajoutait à créer la réalité à partir de la mise à jour. En tout cas, je les situations sociales voudraient que la pensée le devienne. Donc globalement il y a en terme de alors après chacun et chacune, ça peut opérer différemment, etc.

Mais si on part sur ce paradigme là qui est minimal mais qui voilà qui semble assez assez réaliste. C’est qu’effectivement. Il y a la production dans l’art d’une nouvelle réalité qui s’appelle une œuvre. Qui a son champ? D’opérationnalité? Souvent institutionnel donc là ça le restabilise et ça le re neutralise.

Et que globalement les sens social vont dire, on va développer une analyse de la réalité pour permettre une émancipation critique. C’est la critique de la réalité. Le caractère insupportable aura été qui va permettre de produire une nouvelle réalité. Agissante Alors que l’arbre va proposer d’introduire dans la réalité de nouveaux éléments de nouveaux participants on va dire.

Et de voir ce que ça fait. À supposer que ça fasse quoi que ce soit, faut pas non plus bon. Et donc en termes de système. De relations de cause à effet déterministe et ontologique, c’est très très différent. Et c’est pour ça que les différences de méthodologie sont des différences de description de réalité.

C’est vraiment des différences ontologiques en fin de compte. C’est parce que les disciplines enfin contre toutes les disciplines de connaissance sont des disciplines ontologiques au sens où elles produisent des réalités, des mondes, etc. La science produit un laboratoire. On pourrait dire que la science produit le laboratoire. Le laboratoire n’existe pas, c’est celui de la tour, le laboratoire il n’existe pas bon donc il y a une production aussi de la réalité.

L’art produit des types de réalité très passées. Très très particulière. Et que donc en suivant ça, je pense qu’en méthodologie déjà, vous avez un certain parcours. À mon avis l’un des risques qu’il faut éviter. C’est ce que je dirais c’est. La réification. C’est à dire dans la méthodologie que ça devienne une fin en soi quoi?

Et que ça tourne comme ça. Après ça peut être intéressant mais bon c’est pas facile.

Alors? OK.

Je passe sur tout ça. Bon il n’empêche que bien sûr. Interpréter des textes, analyser les discours etc. C’est quand même des disciplines qui ont des fondements rationnels comme la sémiologie, etc. Bon il y a plusieurs il y a plusieurs manières de faire mais bon alors donc je. Alors sur un certain nombre de projets on pourra en parler à un autre moment.

Peut-être il y a la question de la place de puisque vous en avez parlé finalement? De l’émancipation dans les thèses doctorat, c’est à dire que souvent quand on s’engage sur un travail sur trois ans, c’est vrai que la pure analyse. De phénomènes nous semble. Nous semble insuffisantes et que il y a parfois il peut y avoir un désir de proposer quelque chose.

Pour le dire tout simplement du monde. Et d’initier un changement? De changer la Société des participants. D’opérer de la capacitation. Donc? Qui est la traduction française d’un mot anglais? Bon tout ça pose un certain nombre de problèmes de questions qu’on pourrait avoir dans vos projets individuels si ça pose ces questions-là.

Ça pose des problèmes souvent de test de doctorat. Pas assez autocritique. Pas assez au tout. Donc il y a des il y a des garanties méthodologiques à avoir par rapport à ça quand on veut. Est-ce que ça va pour l’instant? On continue! Est-ce qu’il y a une oui? Une question par rapport à tout ça, est-ce que le but n’est pas pour me réactiver ça c’est?

Très me prendre une autonomie. De choses qui existent, alors je pourrais je pourrais inviter. Je vais peut-être inviter des anciens étudiants qui font leur test doctorat, mais sincèrement la démarche inductive. C’est-à-dire le fait d’avoir différentes personnes. Je pense que j’inviterai deux trois étudiants pour en parler mais En fait, je pense que le plus utile ça va être juste après ce cours.

Ça va être de travailler alors premièrement! Sur votre champ de recherche sur votre problématique. De formuler la question de recherche principale. Les questions de recherche secondaire? Et de me proposer? Si possible un titre et un sous-titre. On pourra discuter à partir de ça. Dans un deuxième étape, une fois que ça ce sera validé.

Vous propose de travailler sur la carte heuristique. Qui va ouvrir un peu? Euh le domaine. Sur la biographie le corpus ça moi j’ai même pas mon mot à dire. On fait ce que vous voulez. C’est assez facile. Et une fois que vous avez fait votre carte heuristique, je vous propose de travailler sur votre plan de doctorat.

Bonjour le plan.

Voilà! Ça vous convient?

Comment? Alors? Je pars du principe alors ici c’est une année un peu de propéotique à la thèse. On recherche création et je pars du principe que tout ce travail là. C’est pas du tout un travail inutile même si on veut pas faire une thèse. C’est un travail d’abord de formulation.

Et c’est un travail qui peut être tout à fait utile dans le cadre de demande de bourse. De voilà de dire ça peut se décliner de différentes façons. Et qu’en tout cas à mon avis, c’est un travail très utile. Parce que c’est un travail de formulation personnel. Voilà c’est pas un travail.

Ici si Académie qu’on fait ou si normalisant. C’est plutôt un travail de formulation sur mesure et individuel pour chacun d’entre vous et après moi je suis tout à fait ouvert. Parce que moi toutes les normes que je vous donne c’est seulement pour vous aider. C’est pas pour vous restreindre Elles doivent être dépassées.

Elles doivent être digérées si vous voulez reformuler par rapport à vos objectifs. Ce travail-là c’est bien mais je pense que de façon formulée par écrit certaines choses. Dans le contexte où on est, ça peut être utile.

Je me demande si il est possible de vérifier? La pratique artistique comme on est en train de vérifier.

Qu’est-ce que serait la réification du discours artistique ou du travail artistique? Alors c’est toujours le même problème c’est que ça c’est une question très complexe mais. Pour essayer de le dire de manière synthétique. C’est que ce qui peut réifier le travail artistique. Est-ce qu’il peut vérifier la pensée? C’est aussi ce qui lui donne sa dynamique et ce qui a constitué son histoire.

Ce qui peut vérifier la pensée, c’est le fait, c’est la réflexivité. En fin de compte, c’est le fait la pensée de la pensée et en même temps on a bien besoin de ça. Pour ça avance de la même manière en art et dans l’art depuis au moins la fin du 19e siècle.

L’une des grandes questions, c’est la question de l’autonomie de l’art. Qui a trouvé plusieurs formulations que ce soit au début de la modernité avec les discussions qui a eu sur le réalisme? La fameuse colonne vertébrale est-ce qu’il y a suffisamment de vertèbres? Le fait que la vérité artistique n’est pas la vérité de la réalité donc c’était un discours d’autonomisation de l’oeuvre d’art.

Ou encore chez grimberg? Avec la défense de l’impressionnisme abstrait et qui était que l’œuvre d’art arrivait à s’émanciper à partir du moment où elle s’émancipède la du réalisme bourgeois et de la simple représentation mimétique pour se fonder sur ses propres moyens qui étaient les moyens de la peinture et donc des tâches de peinture.

Tout ce discours là il? Qui a traversé la modernité?

Je dirais céder c’est plutôt des polarités il faut plutôt concevoir ça comme des polarités Et être soucieux de la mise en et ça c’est important je pense en recherche création La polarisation. De la démarche en recherche création. C’est à dire? Ne pas rejeter. L’autonomie et la réification de l’oeuvre d’art qui fait partie de son histoire sur dynamique.

Mais polariser ça avec le fait que par exemple l’oeuvre d’art s’attache à des fragments qui lui sont extérieurs. Les choses qui lui sont extérieures. Juste la polarisation entre les deux va sans aucun doute permettre de trouver le placement de ce que vous faites en. Voilà! C’est pas choisir l’un contre l’autre parce que finalement il y a des bénéfices et des avantages dans les deux.

C’est vraiment trouver les polarités les mises en tension. À vide-arbourbe aurait parlé, presque de pathos formelles. C’est à dire d’avoir? Un certain pathos de? De la pensée de manière de polariser le débat et d’être tenu entre deux deux extrêmes. Enfin. Et ça ça permet quand même de? Voilà de me semble-t-il de donc de pas mettre de côté la réflexivité dans la réflexion mais quand il y a que ça ça peut tomber dans une forme de méthodologie ce qui est un peu.

Qui est un peu de la surventidation intellectuelle. Est-ce que est-ce que c’est clair ou pas? Tout décrocher sur le plateau de formel. Oui c’est moi aussi d’ailleurs. Non non mais c’était une référence voilà j’aurais pas dû faire sonnerie C’est une manière au niveau de la pensée plutôt que de choisir.

Un truc plutôt qu’autre chose? C’est de sentir qu’il y a des polarités c’est-à-dire on n’est jamais complètement. Dans par exemple si on voit la pensée dans la réflexivité de la pensée ou uniquement dans une pensée qui pense quelque chose qui lui est extérieur. Et en tension entre les deux et la question c’est comment on va connecter les deux?

C’est la même chose pour là. Est-ce que c’est plus clair?

Très bien donc qu’est-ce que je voulais vous raconter d’autres? Plein de choses! Alors?

Bah oui je comprends moi aussi je. Finalement? Bien entendu, j’aurais dû partir. Toute façon tu mets les sur ton site la dernière fois. À bientôt peut-être.

Bon moi je. Alors? Alors je vais être essayer de reprendre les trucs. OK. Donc? Maintenant on va essayer un peu de classer les. Très très rapidement les types de méthodologie principale etc. Globalement on va dire il y a toutes les méthodologies qui sont liées à la compréhension. Donc c’est tout là.

Je vous dis à plutôt les disciplines en terme de méthodologie. Donc on va pouvoir utiliser l’ethnographie l’armée nautique la phénoménologie la psychanalyse. Le structuralisme la sémiologie l’analyse de discours la systémique. La réflexion sur la pratique. La théorisation ancrée c’est à dire? Qui vise à une élaboration théorique à partir de l’analyse de données.

Qui sont recueillis? On va avoir d’autres disciplines ou d’autres types de connaissances comme l’émancipation. Je vous en parlais. Donc ça ça vient plutôt de l’école de Francfort. Donc hors timer et Adorno si ces questions vous intéresse, je vous vraiment lisez où on lira en cours, peut-être la dialectique de la raison, donc il me redorno oeuvre absolument major aujourd’hui je crois.

Donc il faut relire le contenu qui est vraiment très intéressant. Globalement on va se focaliser sur des aspects sociaux et politiques qui sont plutôt reliés à la construction du pouvoir. Comme la race, le genre la classe? Où il va s’agir d’initier un processus de changement?

Et? Et où le présupposé? C’est le rejet des inégalités de l’oppression de la mise en silence des structures autoritaires Donc ça pose un centre de questions. Ces choses-là c’est réalisable mais il faut vraiment des garanties méthodologiques. D’autres méthodes comme? Ce qu’on appelle généralement la déconstruction à bon ou à mauvais escient.

Alors la déconstruction ça recoupe deux phénomènes? Ça recoupe d’une part? Jacques Derrida Donc qui consiste uniquement en une analyse de discours et une archéologie du discours chez Jacques Derrida. C’est à dire le fait que tout discours dit autre chose que ce qu’il veut dire. Et qu’il faut le décidémenter et découvrir en lui la chose qu’il ne dit pas donc c’est presque une psychanalyse du discours chez Jacques Derrida.

Et ensuite son passage. Aux États-Unis et finalement son mélange avec la l’approche pragmatique. Qui a consisté à la suite des théories critiques. De déconstruire certains systèmes de valeurs et de domination. De manière à en montrer. Là tu t’isoles. La lumière? C’est vrai que c’est un peu. C’est un peu.

On est un peu dans un pressing. Je sais pas si on peut baisser. Effectivement elle est très forte. Et qui consiste à estimer que? Toute structure. Toute structure quelle qu’elle soit est une construction. Que rien n’est naturellement, rien n’est naturellement. Là c’est beaucoup plus cyberpunk. Rien n’est naturellement. Je préfère rien n’est naturellement.

Inhérent à la société, tout est construit. Donc si tout est construit, tout a est né à un moment. Et tout périra un moment? Donc s’il y a une construction tout peut se déconstruire. Tout peut Périer en? Si les choses ont un début les choses ont une fin comment? Un mélange entre théorique et entre théoriques, philosophie, pragmatique et des Rida sur les sur le passage au campus américain.

Donc ça donnait plein de choses intéressantes qui sont actuellement au niveau théorique parmi les choses les plus intéressantes et ça va être toujours consister à savoir. Comment on construit la valorisation et comment on construit la dévalorisation? Et la mise en silence et de voir que tout phénomène de conceptualisation va être aussi un phénomène où on va exclure et ségréguer certaines entités de cette conceptualisation par exemple.

Toutes les démarches qui vont consister à dire à attribuer l’intelligence à tel ou telle entité. C’est un partage entre ce qui est intelligent et ce qui n’est pas intelligent avec la présupposition toujours. Que l’entité qui déclare le discours et dotée de la faculté? Dont il discrimine les autres. Voilà c’est toujours le présupposé.

Donc ça c’est je dirais un peu. C’est voilà c’est des choses qu’on. Et donc? Non pas ça a donné. Mais ça peut se rattacher à toutes les études de genre. Compte tout ce qui est cuir, tout ce qui est post colonial. Toute cette toute cette constellation de connaissances qui est en train d’émerger de manière absolument passionnante.

Et qu’il faut donc il faut encore renforcer le type de connaissance je dirais. Les modalités de connaissances? Et ensuite en plus de ça. Il y a les? Donc bien sûr sur cette sur ces pratiques là toutes les pratiques de réattribution. Qu’on affecterait à ces disciplines. Est absurde. Voilà! Il y a toutes les critiques par rapport à ces disciplines qui sont menées par un centre de personnes comme quoi ces disciplines mèneraient à d’autres types d’identité.

À des identifications, c’est des critiques qui sont absurdes. On pourra en parler à notre moment mais ça c’est un sujet annexe. Bon, on en parlera notamment parce que c’est un peu. Voilà donc! Il y a aussi les modes de connaissances et disciplines autocentrés. Donc globalement l’idée c’est qu’il y a pas de récit.

Et il y a pas de connaissance universelle? Il n’y a que des situations. Et que un chercheur? N’est pas neutre. Qui semble assez évident. Il a sa subjectivité c’est bien. Qu’on ne pourra jamais. Retirer. Annuler. Il s’agit plutôt de les exprimer. De les rendre explicites. Et de montrer le caractère partiel, local et historique de la connaissance.

Donc ça part sur une critique de l’universalité. Comme manière d’invisibiliser finalement.

Et donc ça peut partir sur des pratiques, analytiques créatives de l’auto-éthonographie, etc.

Bon sur l’acquisition de données, je laisse tomber. On pourra le voir si ça se pose pour vos projets. À vous. Alors?

C’est pas important les acquisitions de données. Les acquisitions de données. Je vous propose de les voir selon vos projets. Parce que c’est tellement variable selon les projets. Mais comment on acquiert des données? Comment les quantifie? Comment les évalue? Quelle grille de lecture? Pour pas juste recueillir des données. Et distinguer surtout les données qualitatives des données quantitatives.

Et ne pas toujours se limiter aux données qualitatives. Bon voilà parce que c’est un vrai problème. On a vraiment un problème sur les données qualitatives de. De les transformer en connaissance c’est pas simple quoi c’est. Parce que en fait on surqualifie en général les données qualitatives c’est qu’on les interprète.

Ça fait deux qualifications. Interprétation sur l’interprétation c’est un peu du beurre de peanut sur du beurre de peanut. Ça fait.

Alors je passe? Alors? Globalement en recherche création. Vous allez globalement vous définir selon ce drôle d’agencement d’être des praticiens réflexifs. C’est à dire d’être en même temps des êtres de réflexivité. Et en même temps des êtres de pratiques pratiques qui peut être réflexive. Pour une part. Mais pour une part qui est expérimentale exploratoire.

Automatique. Faites un peu à l’aveuglette. Et donc le mode de connaissance de la recherche création, ce serait une pratique réflexive. C’est-à-dire? Quelque chose de la pratique? Qui revient sur elle-même? Dans un deuxième temps.

Alors c’est clairement un tournant réflexif dans le milieu académique dans le domaine des arts. Où on a demandé un peu aux artistes des théoriciens.

Et on voit quand même que? Que beaucoup d’enseignements des arts et fondé toi-même un peu sur ce présupposé. L’artiste doit devenir théoricien de son propre travail finalement. Donc il doit porter une forme d’universalité de son propre travail. Alors? Pourquoi se rapprochement entre pratique et réflexivité parce que la réflexivité?

C’est un rapport à soi qui habituellement est fondé sur l’introspection cognitive. Sur l’explicitation. Existentielle Mais. Qui peut être aussi fondé? Sur une réflexivité de la pratique. Donc sur un monde vécu par des pratiques, des actions et des expériences. Pratique action et expérience sont les trois domaines. En recherche création.

Que beaucoup d’entre vous vont investiguer. Les pratiques artistiques. Les actions, c’est-à-dire les opérations que vous appliquez. Et les expériences que ce soit pour le public ou pour vous de qu’est-ce que ça produit? Qui va réfléchir? On parlait de Recherche collective alors attention à la recherche collective de pas la nommer comme ça.

Parce que encore dans le milieu académique, si votre recherche n’est pas signée par vous, ça pose un problème. Donc vous allez parler de témoignage collectif plutôt? Mais la recherche elle reste individuelle malgré tout pour des raisons académiques liées aux questions de plagiat. Malheureusement donc ça reste par exemple, on a beaucoup de problèmes qu’on a des étudiants qui veulent faire en binôme des tests de doctorat en recherche création alors que le binôme c’est.

La forme la plus classique de la coopération artistique. On n’arrive pas à inscrire un binôme comme une seule thèse. Ils sont obligés de faire deux tests quoi? C’est arrivé des couples, des gens qui bossent ensemble etc. On n’arrive pas à inscrire deux personnes à une seule test de doctorat donc c’est pour dire que voilà.

Donc qui réfléchit dans cette truc collectif les praticiens vous les spécialistes? Les acteurs et les sujets? Et on va avoir des choses spécifiques aux praticiens réflexifs en termes de méthodes. Donc on va avoir de la recherche action. De la recherche participative. De la recherche collaborative ou de la recherche formative.

Ça veut dire quoi? Ça veut dire que souvent la recherche va être associée. Avec un autre procédé d’action.

La différence entre pratique et action je vois pas exactement alors. La pratique c’est l’ensemble. De ce que vous faites. Au niveau artistique? Une action c’est une opération particulière que c’est plus local une action. Donc ça va être un verbe d’une action. Voilà ce que j’ai fait etc une pratique c’est au long cours.

Et une pratique, ça peut comprendre la lecture de livres, la production, d’oeuvres, etc. Donc c’est une pratique quotidienne alors qu’une action s’est posée. Le type d’épistémologie de type de connaissance que ça produit ce praticien réflexive. Réflexif. C’est plutôt un savoir systémique, c’est-à-dire un savoir des systèmes différents éléments et leur relation.

Et à savoir plutôt complexe et composite.

Le propre de ce savoir ça va pas être seulement de développer une connaissance théorique.

Mais une connaissance de l’acteur et de l’action. Comment opérer? Que faire? Non pas que penser mais que faire non pas les limites de la pensée mais les limites de l’action. Et donc l’introduction de la pratique ou l’action dans la connaissance académique au niveau doctorat.

Je dépêche.

Alors? Sur cette réflexion sur l’action nous y sommes peu habitués. Car finalement à l’école on n’a pas appris ça pas vraiment. À part en cours d’eps De sport peut-être? Peut-être le seul lieu mais la réflexion sur l’action. C’est une vraie question à l’école finalement. J’ai jamais appris à réfléchir sur l’action.

Comment? Oui esthétique ou autre mais en tout cas sur l’action. Est-ce qu’on a beaucoup? Est-ce qu’on nous a appris à réfléchir à nos actions aux gestes à la motricité? Vous avez beaucoup d’expérience dans ce champ-là.

Personnellement je me demande aussi qu’est-ce que ça veut dire de?

Qu’est-ce que ça veut dire de juste à faire? Et qu’est-ce que ça veut dire de souder quelque chose de prendre de la terre et d’en faire quelque chose? J’espère aussi alors sur la signification du texte ça fait partie de la réflexion sur l’action. Mais en tout cas je voudrais.

Mettre en avant le fait qu’il y a une hypertrophie dans l’enseignement. De la réflexion sur la pensée. Plutôt que sur l’action? Voilà après justement par rapport à ce que à ce que tu dis. Donc? Sur la réflexion sur l’action, il y a plusieurs étapes. Il y a des étapes de description.

D’analyse. Empirique ou théorique et d’analyse critique ou qu’on va appeler de modélisation? Alors dans la description, qu’est-ce qu’on va faire? On va faire de l’auto observation de la coopération que quelqu’un nous observe ou d’observer quelqu’un. On peut faire des enregistrements vidéo de l’introspection. Exemple qu’est-ce que je fais? Qu’est-ce qui se passe concrètement?

Quelles sont les attitudes? Dans cette description. Pour expliciter, on va écrire réfléchir discuter avec des gens. Comment je m’y prends? Comment je sais si ça fonctionne ou pas? Comment je m’adapte aux imprévus? Ensuite je vais analyser. Avec comme tu viens de le dire, la question du pourquoi? Ça passe par l’écriture.

La réflexion est là aussi l’échange. Qu’est-ce que je vis? Ce quel est mon objectif? Mon attention implicite pourquoi je prends telle décision? Pourquoi je fais ça? Ensuite la confrontation. Principalement théorique. Qui va consister à me confronter? Avec mes paires. Comment font les autres? Pourquoi ils font ça comme ça les autres?

Quelles sont les supposées? Et quels sont mes ressemblances et mes différences avec mes collègues? Et puis l’analyse? Qui va passer bon par des lectures par une grille d’analyse. Quelles sont les caractéristiques de mon action? Quelle dimension théorique sont présentes dans mon action? Quels sont le lien? Les liens entre ces différents éléments?

Qui va me permettre? D’arriver à l’analyse critique ou la modélisation?

Avec. D’abord une auto-évaluation. Sur les résultats et les conséquences. Qu’est-ce que je produis ça peut être rien? Comme résultat ça n’a aucune importance. Tout ce que je dis peut signer. Quels sont les résultats? Quelles sont les conséquences qu’elles forment prendre le truc final? Qu’est-ce qui restera après? Est-ce que c’est conservé?

Est-ce que c’est jeté? Est-ce que c’est mis quelque part où est-ce que c’est mis? Où est-ce que j’aimerais que ce soit mis? La question de la conservation. De l’archive. Et puis la modélisation. Et si c’était à refaire? Qu’est-ce que je referai?

Qu’est-ce que j’ai réussi? Qu’est-ce que j’ai échoué? Comment je peux en dégager un modèle?

Alors les réflexions sur les pratiques passent beaucoup sur le par le récit par le récit ou oral ou écrit. Seul avec un interlocuteur ou des groupes? Je vous recommande entre vous de vous organiser pour parler de vos pratiques. Pape de vos pensées. Pas de ce que vous pensez. Ça j’imagine que vous en parler déjà.

Mais de vos pratiques. D’essayer de vous limiter au récit de ce que vous faites concrètement. Avant toute pensée avant toute conception ou après.

Donc globalement le praticien réflexif c’est un praticien qui parle. C’est le propre du praticien réflexif il parle?

Alors il y a eu tout un ça. Je pense que le Emmanuel grimault vous en parlera. Il y a eu tout un apport de l’ethnographie de l’ethnologie l’anthropologie sur les pratiques en recherche création. Il y a cette très belle phrase. Il y a un interview qu’on peut trouver sur YouTube de Foucault où il dit.

Globalement, il s’agit de voir notre propre culture et nos propres productions comme on voit les productions d’autres peuples de loin finalement. Cette mise en étrangeté de nous-mêmes finalement? Il y aura des grandes questions de la modernité. Et il y a un apport fondamental de l’ethno et de l’anthropologie sur les pratiques de recherche création.

C’est à dire de rentrer sur le terrain de ce qu’on fait. Comme sur un territoire étranger. Comme si c’était pas nous-mêmes comme si c’était pas une subjectivité déjà constituée. Et je pense que Emmanuel Grimaud c’est vraiment un cas. Vous aurez un cas exceptionnel en lieu et place des manuels.

Puisque c’est un cas unique en France d’un chercheur. En ethno qui intègre des œuvres d’art dans sa recherche CNRS quoi? Il est le seul à faire ça en connaissance. Emmanuel Grimaud, ouais, ouais! C’est bien lui. C’est pour ça qu’on l’a. On a voulu l’avoir parce que c’est un cas unique en France.

Il est le seul à être chercheur au départ par artiste et à intégrer dans sa recherche comme principe de recherche des œuvres d’art au milieu de sa recherche. Donc il est il sait exceptionnel?

Et bien sûr la question de l’auto ethnographie dont je pense. Si vous parlera, il est beaucoup plus compétent que moi là-dessus. Voilà sur ces questions là sur les méthodes d’écriture et ainsi de suite. Sur la phénoménologie vous parlerez avec notre camarade, il vous fera de vous en parlera. J’ai jamais très bien compris ce que ça voulait dire.

Elle a fait une analogie mais bon. Là je rigole. À méthode heuristique je passe. On verra ça. Pour les pour ceux qui en ont envie, on arrive à la fin. L’approche systémique je passe.

Ok je passe tout ça, je passe des gros morceaux mais bon. Je pourrais vous donner une bibliographie? Il y a pas j’ai pas. J’ai pas vu de livres qui fait le tour de la question de la recherche création et je trouve que souvent il y a beaucoup de parties pris.

C’est souvent la théorie de recherche création d’une personne. J’ai pas je connais pas vraiment de panorama assez équilibré. Il y a toujours un risque de se laisser aspirer par une hypothèse précise. Alors il y a des trucs super intéressants. Ils sont plus les uns intéressants que les autres. Moi j’aurais tendance à vous proposer cette année pour ceux qui sont en recherche création.

De? Qu’ensemble on élabore ça ensemble de la manière la plus singulière possible la plus adaptée. Voilà mais je vous donnerai si vous voulez une bibliographie. J’imagine que dans le recueil de texte de Yves il y a déjà des choses.

Ok je passe je passe passe je passe je passe OK. Voilà, voilà! Globalement. C’est ça? Donc globalement moi je vous propose d’ingérer tout ça. Ce que j’ai préféré plutôt que de vous citer des méthodes c’est de vous donner des polarités pour que vous puissiez vous y déplacer. Ce que je vous propose.

Pour si vous le voulez bien la semaine prochaine où on recevra Florian guetter qui nous parlera qui est propre aux Beaux-Arts de Marseille je pense. Il y a un vieux camarade. Qui nous parlera de la question de l’épuisement festif dans les rêves, partis, etc. Il a écrit un très beau livre et de l’aliénation liée à la danse.

Ce que je vous propose peut-être pour la semaine prochaine c’est? Vous m’envoyez? Un titre. Un sous titre. Un champ? Un domaine de recherche? Une problématique. Une question principale? Trois questions non, c’est le début ça.

On arrête de niaiser. Trois questions secondaires. Ouais par exemple quoi?

Et voilà et un truc court! Un truc courant. On arrive alors vous me l’envoyez par email. Alors dans les envois d’e-mails.

Nom de famille. Tiret étape 1. Merci. J’ai juste besoin de classer mes données parce que sinon je. Ça c’est en ce moment c’est pas possible? Donc c’est artec tiret nom de famille tiret étape 1. On fera. Entre 3 et 5 étapes. C’est la première étape. Et tous les rendez-vous aujourd’hui.

Pour les rendez-vous individuels. Alors? Très clairement. Moi vous avez compris ma disponibilité de temps est limitée. Parce que je ne suis pas salarié par l’université. Donc globalement je suis plutôt limité au vendredi. Ok très clairement. Donc je pense que. Vendredi en 15 dans cette zone là. J’aurai des rendez-vous individuels.

Je ne serai pas en France. Mais je vous proposerai dans les environs du 15. Il faut que je vois mon calendrier ce que je suis. Je pars au milieu du désert donc je vais voir si j’ai une connexion et tout ça. Je vous donnerai rendez-vous en distanciel. En Arabie Saoudite au fin fond de l’Arabie saoudite et tout ça.

Pour le pour m’aliéner là-bas avec mon travail. Donc? Je vous donnerai les dates et on se donnera des rendez-vous individuels. Mais ce que je vous demande avant vraiment pour qu’on puisse avancer n’ayez pas peur. C’est de faire ce travail de type sous-titres etc. Pour qu’on puisse parce qu’il faut qu’il y ait des choses que vous écriviez.

Que vous écriviez voilà! Très important! Vous pouvez aussi faire autre chose si vous le souhaitez, si vous êtes sur Gmail. Et ça peut être assez cool d’ailleurs comme système. Plutôt que de m’envoyer des emails et on sait ce que les emails ça veut dire aujourd’hui. C’est peut-être que chacun et chacune d’entre vous fassiez un Google doc.

À vous! Et dans lequel vous me partagez? Les étapes les unes après les autres. Comme ça vous même, vous l’avez sur un Google Docs si ça vous va. Comme ça, plutôt que d’échanger des emails, on échange des Google Docs. Moi je peux vous faire les commentaires dans le Google Docs.

Et comme ça on fait les différentes étapes sur le même document, ce qui même pour vous sera chouette. Comme ça vous avez tout et ce qu’on va faire c’est ça va vraiment être des choses que vous allez pouvoir utiliser après. OK. Et l’étape 2. Je vous le dis tout de suite.

Je vous préviens. Pour que ça se passe bien entre nous. La pression pour être Titou le truc ridicule j’adore ça. Ce sera la carte heuristique.

Du coup ça on te l’envoie pour vendredi prochain pour que ce soit pour qu’on en parle le 15 c’est ça? Et je verrai vers le 15. Je vais essayer de parce que j’ai vraiment des là je alors pour le coup je suis vraiment dans le ristic c’est à dire que.

J’ai du mal à savoir si le 15 je vais avoir du réseau mais dès que j’arrive là-bas je vais savoir et je vais vous envoyer un mail pour vous proposer des dates et. Et selon les disponibilités des uns et les autres on y arrivera. Mais vous aurez des rendez-vous individuels au mois de décembre.

Voilà! Et aucun problème! Et du coup le 15 il y a pas de séance en présentiel sur un tonneau mais ce sera alors je pense que je sais je vais regarder. Ce qu’il y a.

Le matin ouais ouais! Oui non en tout cas en tout cas ce sera pas avec moi sauf si vous voulez venir à loula. C’est très beau! Comment? Bien sûr, qu’est-ce que tu crois? Non? Alors avec artec, j’ai essayé de je leur ai proposé. Si vous voulez savoir, j’ai proposé un truc commun avec l’Arabie saoudite et ils ont refusé.

Mais j’avais trouvé des financements. C’était trop c’était trop problématique pour? Mais j’ai essayé quoi? De faire un échange entre des étudiants saoudiens et des études en français.

Je trouvais que c’était une bonne une bonne aliénation pour le. C’était sympa comme aliénation. Est-ce qu’il y a des questions? Est-ce que est-ce que d’abord, est-ce que est-ce que vous allez bien? Est-ce que ça va après ces quatre heures passées? Est-ce que vous trouvez que ça clarifie les choses ou est-ce que ça les rend encore plus confuse?

Ça va? Ça va maintenant il faut appliquer. Faut commencer à appliquer ça va? Faut tester dans l’application pour voir comment ça marche et où il y a des lacunes des faillites etc. Et puis moi je vous donnerai des indications plus précises sur les. Sur les? Sur vos méthodologies respectives.

Je vous enverrai une une bibliographie plus complète sur la recherche création avec énormément de titres en anglais, plutôt anglophone. Je trouve que qu’en tout cas en France moi j’ai pas vu grand chose qui m’a intéressé j’avoue. J’ai trouvé des choses beaucoup plus intéressantes en littérature américaine et canadienne. Et anglaise donc je vous intéresse.

Forcément on parle de son travail et On le formalisme en parlant. Alors pourquoi non mais artiste chercheur d’abord c’est une catégorie d’abord il faut pas naturaliser ce truc là. C’est une catégorie je dirais académique. C’est-à-dire que à partir du moment. Où on a. Dit on va financer l’art. Par l’intermédiaire.

Comme statut de chercheur parce que seulement les accords de Bologne faisaient que les enseignants devenaient les chercheurs. Et bah globalement les gens sont devenus des artistes chercheurs comme par magie donc d’abord il y a une demande institutionnelle quoi c’est pas c’est pas pour de vrai c’est du chiqué enfin contre tout ça c’est une demande institutionnelle et après il y a des gens qui prennent qui prennent ça 13 au sérieux.

Bon Et après effectivement par extension tout artiste est un chercheur puisqu’on recherche. Mais la question que ça pose c’est pas celle-ci parce que finalement ça c’est un peu une réponse par défaut. La question s’impose concrètement. C’est la manière dont l’activité artistique par exemple dans le cadre de l’enseignement. Et valorisable dans le cadre de la recherche académique.

Et ça c’est des débats très très simple. Par exemple en France au Canada, on avait résolu ce problème là au Canada en tant qu’artiste chercheur. Quand tu fais une exposition c’est comptabilisé. Dans ton parcours académique. En France, ce n’est pas le cas. C’est encore les publications et non pas les publications à propos de ton travail.

Mais les publications que toi tu écris. Donc les questions que ça pose ça pose des questions très simples de. Quelles sont les activités proprement artistiques qu’on va faire rentrer dans la valorisation de l’activité du chercheur? En milieu académique? Mais c’est pas tellement une question conceptuelle je dirais où on va rapprocher l’activité de l’artiste et du chercheur.

Qui de toute façon, si ce n’est que sémantiquement, c’est rapprochable assez facilement comme tu viens de le dire si tu veux.

Aux gens en école d’art. D’avoir cette pratique de réflexion par rapport à ça. J’ai quand même l’impression que c’est aussi un réflexe maintenant qui est pris de façon. Plus ou moins? Dans dans la pensée de la pensée de son action. 2. Je pense qu’il y a beaucoup dans encore d’étudiants qui vivent assez mal ces demandes.

Conceptuel. Qui la vivent comme une demande surajoutée? Je pense qu’il y a eu des débats auxquels j’ai participé en France. Sur est-ce que c’est des débats en fin de très concrets? Sur qu’est-ce qu’on acceptait ou pas? Comme rendu par écrit. Pour les étudiants. Donc le débat qui a eu moi je peux.