L’augmentation des villes – Aubervilliers, FR
Our reality is woven of digital. In every place, at every moment we consult our messaging and social networks. We wait for something to happen and we see our fingers scrolling through messages we barely read. Both everywhere and nowhere, digital fragments our attention.
The designer-object Goliath Dyèvre and the artist Grégory Chatonsky propose, after a residency at Auckland University of Technology in New Zealand, in Taluen in the Amazon and an exhibition at the Centre Pompidou, “L’augmentation des villes” an installation, the fruit of their dialogue with ICADE. Rather than letting digital float in a hypothetical cloud, the duo has created material sculptures that await the digital. Using the technology of augmented reality, they invite us to a reversal of our apprehension of the relationship between reality and digital by producing gaps and lacunae in the former.
This reality that lacks something could become a place of sharing in a building hall of a form that complements itself, or come to amplify a building site of a child’s play, or on this same building site allow to visualize a construction to come, leaving to everyone the possibility to leave a message to participate in the increase of the cities.
–
Dans le cadre Art&Design Lab by Icade
Avec Goliath Dyèvre
Notre réalité est tissée de numérique. A chaque endroit, à chaque instant nous consultons nos messageries et nos réseaux sociaux. Nous attendons que quelque chose arrive et nous voyons nos doigts faire défiler des messages que nous lisons à peine. A la fois partout et nulle part, le digital fragmente notre attention.
Le designer-objet Goliath Dyèvre et l’artiste Grégory Chatonsky proposent, après une résidence à l’Université de technologie d’Auckland en Nouvelle-Zélande, à Taluen en Amazonie et une exposition au Centre Pompidou, « L’augmentation des villes » une installation, fruit de leur dialogue avec ICADE. Plutôt que de laisser flotter le digital dans un hypothétique nuage, le duo a créé des sculptures matérielles qui attendent le numérique. Utilisant la technologie de la réalité augmentée, ils nous convient à un renversement de notre appréhension de la relation entre la réalité et le numérique en produisant des manques et des lacunes dans la première.
Cette réalité à laquelle il manque quelque chose pourrait devenir un lieu de partage dans un hall d’immeuble d’une forme se complétant, ou venir amplifier un chantier d’un jeu enfantin, ou sur ce même chantier permettre de visualiser une construction à venir, laissant à chacun la possibilité d’y laisser un message pour participer à l’augmentation des villes.