Un Été au Havre : L’intelligence artificielle au service de l’art – 76 Actu

https://actu.fr/normandie/le-havre_76351/un-ete-au-havre-l-intelligence-artificielle-au-service-de-l-art-avec-gregory-chatonsky_61239075.html

Ces formes violettes transportent dans une « réalité alternative ». Les œuvres de la Ville qui n’existait pas de Grégory Chatonsky s’installent dans le cadre de la huitième édition d’Un Été au Havre (Seine-Maritime).

Un Été au Havre : retour de La Lune, jardin sur le toit… découvrez les 12 nouvelles œuvres
Des volumes de béton à l’imprimante 3D
Les sculptures de béton de Grégory Chatonsky ne laissent pas indifférent. Elles sont installées en ville pour Un Été au Havre du 22 juin au 22 septembre 2024.
Les sculptures de béton de Grégory Chatonsky ne laissent pas indifférents. Elles sont installées en ville pour Un Été au Havre jusqu’au 22 septembre 2024. (©JL/76actu)
Les formes ont été imprimées en 3D. Elles ont été pensées à l’aide de l’intelligence artificielle et figuraient sur les 25 000 cartes postales de l’artiste parues en 2023. Désormais matérialisées, elles sont installées sur l’esplanade Jacques Chirac, le boulevard François 1er, et le quartier des Docks Vauban. Toutes violettes et en béton, elles attirent le regard.

Des cartes postales uniques
Grégory Chatonsky propose, de nouveau, 25 000 cartes postales pour que chacun puisse repartir avec une œuvre numérotée. Celles-ci feront d’ailleurs « l’objet d’une installation au MuMa, dans le prolongement de l’exposition Photographier en Normandie » dans laquelle l’artiste décrit les 25 000 images à travers une voix synthétisée par l’intelligence artificielle.

Les cartes postales peuvent sembler obsolètes, vieillottes, mais elles s’arrachent. Ce sont des œuvres uniques. Si on en perd une, elle est à tout jamais perdue. C’est une série énorme d’un objet unique qui change l’idée de propriété.

Grégory Chatonsky
Artsite de La Ville qui n’existait pas 2
Vidéos : en ce moment sur Actu
Un film déroutant
Grégory travaille avec l’intelligence artificielle pour nourrir son art. Il a produit un film à l’occasion de la huitième édition d’Un Été au Havre pour sa série d’œuvres intitulée La Ville qui n’existait pas.
Grégory travaille avec l’intelligence artificielle pour nourrir son art. Il a produit un film à l’occasion de la huitième édition d’Un Été au Havre pour sa série d’œuvres intitulée La Ville qui n’existait pas.
L’artiste propose aussi un film d’animation, lui aussi co-créé avec l’IA. « Le projet, c’est de prendre une ville qui ressemble au Havre, mais qui n’est pas Le Havre. C’est une version possible de la ville » explique-t-il. Ce film, c’est 29 minutes d’une vraie narration, comme une mise en mouvement des cartes postales. Il sera projeté au Théâtre de l’Hôtel de Ville